Les hôpitaux doivent se préparer à faire face à des situations de crises et un possible "engagement majeur" de la France d’ici mars 2026. C’est ce que préconise une instruction du ministère de la Santé adressée aux directeurs des agences régionales de santé le 18 juillet et révélée par Le Canard enchaîné.
Eh ben c'est rassurant ça dites moi.
Vous avez dit que la Russie est capable de «tenir cinq minutes de plus que nous» en Ukraine, quelle que soit la durée du conflit. Qu’entendez-vous par là ?
Dans trente ans, les historiens écriront que Poutine a été le pire stratège de la Russie. Il n’a pas réussi à s’emparer de l’Ukraine, il a perdu des centaines de milliers d’hommes, il a déclenché l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan, il ne peut plus naviguer en mer Noire sans se faire couler ses bateaux, il s’est placé dans une sorte de dépendance vis-à-vis de la Chine. La population russe le sait, les généraux russes aussi. Les Russes n’aiment pas plus mourir que nous.
Pour autant, je pense que les caractéristiques de la société et de l’organisation du pouvoir font qu’ils tiendront plus longtemps, parce qu’ils se sont mis en économie de guerre, et que la guerre ne s’arrêtera que quand Poutine le décidera. Les plus cyniques peuvent penser que c’est le problème de l’Ukraine, que les chars russes n’arriveront pas à la frontière française. C’est probable, mais cela ne veut pas dire que la menace n’existe pas. Une Ukraine qui n’est pas sous domination russe et qui possède une armée forte contribue à nos intérêts de sécurité. Si nous, Européens, ne sommes pas capables de prendre des risques pour assurer une paix durable et la sécurité de notre continent, Poutine aura imposé l’idée que désormais, la force est supérieure au droit. Et cela aussi est une menace.
Et dans une guerre, c'est le dernier debout qui gagne...
Le Pen annonce avoir saisi la CEDH pour contester sa peine d'éligibilité. Elle a bien raison, les droits, c'est fait pour être utilisés.
Là où ça ne manque pas de sel, et la même newsletter ChezPOL se fait un plaisir de le rappeler dans le détail, c'est que la même a passé sa vie à fustiger la CEDH, à en dénoncer les prétendus abus, à expliquer en quoi elle était dangereuse :
Il n'est donc pas inutile (wink wink) de rappeler ce que la fille de Jean-Marie Le Pen a toujours pensé et dit au sujet de la CEDH avant de se rendre compte qu'elle pouvait servir ses intérêts. En 2014, par exemple, elle voulait «couper le cordon» avec la CEDH alors que la France venait d'être condamnée pour ne pas avoir reconnu la filiation d'une naissance par GPA aux Etats-Unis, fustigeant une instance qui irait «contre l'avis des peuples». En 2018, elle accusait - à tort - la CEDH d'avoir rendu une décision autorisant l'application de la charia sur notre territoire. En 2019, la même disait vouloir sortir la France de la «camisole» des droits de l'homme, car «la Convention européenne des droits de l'homme tolère le délit de blasphème et fixe presque les règles du communautarisme». Elle faisait alors de la cour le cheval de Troie de l'islamisme radical en Europe.
Alors de deux choses l'une : soit Le Pen s'est toujours trompée, soit son recours pour sauver son avenir politique et judiciaire est purement opportuniste. Elle imite en tout cas ici parfaitement Nicolas Sarkozy.
Edito de la newsletter le pavé numérique :
Tout part de la conviction des États-Unis que leur principal adversaire, économique et militaire, est désormais la Chine. Notons que cette conviction dépasse le mouvement MAGA, elle est partagée par le camp démocrate. On peut la discuter, mais elle obéit à des arguments rationnels.
À partir de là, si l’on se place dans l’hypothèse qu’un conflit aigu, potentiellement même armé, avec la Chine est possible, il est également rationnel de vouloir reconstruire une industrie nationale, particulièrement pour la Tech et les semi-conducteurs : les États-Unis ne fabriquant que 11 % de leurs besoins en puces électroniques, la dépendance dans ce domaine vis-à-vis de la Chine et de l’Asie de l’Est serait en effet une vulnérabilité stratégique majeure.
Là où l’on quitte le rationnel, c’est quand on prétend convaincre les acteurs industriels d’investir des milliards sur au moins cinq ans pour reconstruire des usines complexes, alors qu’on change les règles douanières chaque semaine. Et si l’on est logique, pour faire revenir la fabrication des processeurs et des smartphones sur son sol, on ne les exempte pas soudain (et provisoirement ?) de taxes, alors qu’elles sont maintenues sur les t-shirts ou le ciment.
Voyons maintenant les choses du point de vue européen, puisque nous présentons la même dépendance industrielle et la même vulnérabilité. Si l’hypothèse d’un conflit entre les États-Unis et la Chine est jugée réaliste (et vu la trajectoire des deux pays, elle le semble malheureusement), l’Europe espère-t-elle échapper aux mêmes réflexions stratégiques que les Américains ? En cas de conflit, imagine-t-on réellement que l’export des produits électroniques de la région (Corée, Taïwan, Japon, Vietnam…) pourrait continuer tranquillement ? que la Chine se priverait de ce moyen de pression ? ou même que la simple interruption des exportations de la Chine et de Taïwan ne suffirait pas à provoquer une pénurie mondiale ?
Puisque le monde accélère et que le temps semble se réduire, que fait l’Europe hormis constater qu’elle n’a pas les moyens de remplir ses propres objectifs en matière de puces électroniques ? Il conviendrait de muscler ou mettre à jour l’European Chips Act, entré en vigueur en 2023, mais cela ne semble étrangement pas à l’ordre du jour.
Nous moquons, à juste titre, les initiatives erratiques de Trump mais est-on certain que, face à une hypothèse plausible de désordre mondial majeur, notre propre attentisme ne soit pas plus risible encore ?
Vous ne serez peut-être pas d'accord sur tout, mais écoutez ce discours du sénateur Claude Malhuret sur l'Europe, l'Ukraine, et la trahison américaine.
C'est pertinent, et en plus, il ne mâche pas ses mots, et c'est assez rafraichissant, malgré la gravité de la situation (il compare Trump à Néron et traite Musk de bouffon sous kétamine), sans pour autant verser dans l'hystérie. Il se contente d'énoncer des faits.
Et son discours, traduit par un internaute, est devenu viral aux USA.
L'article qui va vous foutre les chocottes.
Je déconne pas. Ce n'est pas juste du ohlala ma pauv' dame la monde va mal : c'est plutôt long, argumenté, sourcé. Donc flippant.
Les Européens seraient avisés de prendre au mot le ministre russe de la Défense lorsqu’il envisage, en présence de Vladimir Poutine, la possibilité d’un conflit avec l’OTAN en Europe d’ici à dix ans.
[...]
La Russie, pays de 140 millions d’habitants, déploie désormais 570 000 hommes sur le terrain ukrainien, contre 150 000 au début de son invasion. De sources officielles, l’Ukraine, pays d’aujourd’hui 22 millions d’habitants, dispose pour sa part d’une armée de 880 000 hommes. Les pertes humaines et matérielles sont colossales des deux côtés. Mark Rutte, le nouveau secrétaire général de l’OTAN, estime que le nombre de tués et de blessés a dépassé le million. En 2024, année particulièrement meurtrière, la moyenne mensuelle des personnels militaires mis hors de combat se situait entre 30 000 et 35 000 hommes pour chaque camp.
Je vous renvoie à ce que je disais il y a quelques mois sur le fait que l'Ukraine, n'ayant pas les mêmes capacités à trouver de la chair à canon que la Russie, avait déjà perdu...
Quelle que soit l’issue de la négociation russo-américaine, il faut, pour l’avenir de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe tout entière, prendre la mesure du danger, y sensibiliser les opinions publiques, se préparer à l’éventualité d’un conflit avec la Russie et l’empêcher autant que possible de se remettre en ordre de bataille.
« Je vais lui dire : 'Au fond, tu ne peux pas être faible face au président Poutine. Ce n'est pas toi, pas ta marque de fabrique, ce n'est pas ton intérêt' », a expliqué le président français. « Comment ensuite être crédible face à la Chine si tu es faible face à Poutine ? », a-t-il encore fait valoir. « La deuxième chose à dire : 'Si tu laisses l'Ukraine prise par Poutine, la Russie sera inarrêtable pour les Européens', car elle 'va récupérer l'Ukraine et son armée, qui est l'une des plus grandes d'Europe, avec tous nos équipements, y compris les équipements américains. C'est une faute stratégique énorme' », a encore plaidé le chef de l'État, qui veut convaincre Donald Trump que « c'est son intérêt de travailler avec les Européens en ce moment ».
Ah, merde. Je n'avais pas vu les choses comme ça. Cela étant, je ne pense pas que l'argumentaire de Macron, ou des autres dirigeants européens, soit de nature à faire changer Trump d'avis. Déjà parce qu'on ne peut pas raisonner un rhinocéros. Ensuite parce que je suis profondément convaincu, pour dire les choses rapidement, que Trump est pro-Poutine, qu'il ait été élu avec son soutien (Cf. le procès avorté des malversations russes lors de l'élection de 2016) ou pas.
J'avais envie d'écrire "complètement taré", mais c'est faux.
Ce type a un agenda politique, des objectifs, et des idéaux, qui ne sont pas les nôtres.
Pour le dire vite : c'est un fondamentaliste chrétien doublé d'un xénophobe. Son discours, c'est le même que Trump, c'est le même que Musk : c'est la synthèse des thèmes chers à l'extrême-droite : restrictions des libertés des citoyens en général, des immigrés et des femmes en particulier (au nom de la liberté d'expression), lutte contre l'immigration (au nom de la sécurité, avec toujours le même révoltant amalgame insécurité = immigrés), antiécologisme primaire (et dans son cas, misogyne), avec l'assimilation de Greta Thunberg à une menace pour la démocratie.
André Pietri ne dit pas autre chose, il promeut la French Tech à l'étranger : "Il faut arrêter d'être énervé sur Donald Trump. Il pousse son avantage. Il sent que les Européens et le reste du monde sont affaiblis, inquiets de la puissance américaine. À nouveau, c'est un pari sur la puissance américaine financière, technologique, politique, militaire. Il sent qu'on est faible, c'est en montrant qu'on n'est pas agressifs mais certains de notre puissance, certains de la taille de notre marché, de nos talents, de la force de nos valeurs, qu'on se fera respecter."
Il y a du vrai...
Vu sur Brief.me :
Pour connaître toutes les destinations accessibles en Europe en train depuis chez vous et la durée approximative du trajet, le site Chronotrains, créé par un développeur français en 2022, propose une carte pratique à utiliser. En cliquant sur la grande ville la plus proche de chez vous et en sélectionnant un temps de trajet (jusqu’à huit heures), vous pouvez afficher toutes les destinations accessibles dans cette durée. Cette carte permet par exemple de se rendre compte que depuis Paris, il est plus rapide de se rendre à Glasgow qu’à Monaco. Il est aussi possible de chercher une ville de départ et une ville d’arrivée pour estimer le temps de trajet entre les deux.
Tant que j'y suis, regardez moi ça si c'est pas beau : au Parlement européen, l'extrême-droite (CRE, ID et "non inscrits" et "Autres", cache sexe assez commode pour dire "fachos indépendants") représente entre 160 et 205 élus (à cause des "Autres" qu'on sait pas où mettre), donc entre 22 et 29%.
MA-GNI-FI-QUE. Vraiment, continuez comme ça.
Autre enseignement important de cette projection, le renforcement des deux groupes d’extrême droite à prévoir. Du côté des Conservateurs et réformistes européens (CRE), la famille politique de la Première ministre italienne Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia), on observe une hausse importante des effectifs. 14 élus viendraient grossir le contingent eurosceptique, portant son nombre de parlementaires à 83, contre 69 à la fin de la mandature 2019-2024. Une augmentation qui ferait désormais du groupe CRE la troisième force politique de l’hémicycle.
Les nationalistes d’Identité et démocratie (ID), qui comptent dans leurs rangs les élus du Rassemblement national (RN) ou les Italiens de la Lega, glaneraient 9 sièges supplémentaires. Ce qui leur permettrait de passer de 49 à 58 eurodéputés.
Un renforcement de l’extrême droite qui s’observe également à travers la composition du groupe des non-inscrits, bien qu’il passe de 62 à 45 eurodéputés (-17). Tous les membres de ce groupe ne sont pas proches idéologiquement de l’extrême droite, mais on y retrouve notamment les 15 élus nationalistes allemands de l’AfD (récemment exclus du groupe ID), ou les 10 eurodéputés du Fidesz, le parti au pouvoir en Hongrie. Ces deux formations politiques pourraient d’ailleurs rejoindre l’un des deux groupes d’extrême droite ou tenter d’en former un troisième.
Le prochain Parlement européen recense ainsi plus de 160 représentants des courants nationalistes au sein de l’Union européenne. Et ce sans compter les 45 nouveaux élus que les services du Parlement européen classent encore dans une catégorie “Autres”, en raison du manque d’informations concernant les groupes politiques au sein desquels ils pourraient siéger prochainement.
La législation prévoit une approche à deux niveaux. Les modèles d'IA à "usage général" devront respecter des obligations de transparence, ainsi que les règles européennes en matière de droit d'auteur. Quant aux systèmes considérés comme à "haut risque" – utilisés par exemple dans les infrastructures critiques, l'éducation, les ressources humaines ou le maintien de l'ordre –, ils seront soumis à des exigences plus strictes. Ils devront par exemple prévoir la mise en place d'une analyse d'impact obligatoire sur les droits fondamentaux.
Les images, textes ou vidéos générés artificiellement ("deep fakes") devront être clairement identifiés comme tels. Le texte interdit aussi les systèmes de notation citoyenne ou de surveillance de masse utilisés en Chine, ou encore l'identification biométrique à distance des personnes dans les lieux publics. Sur ce dernier point, les Etats ont toutefois obtenu des exemptions pour certaines missions des forces de l'ordre comme la prévention d'une menace terroriste ou la recherche ciblée de victimes.
Lu dans Brief.me :
« La répression que subissent actuellement en Europe les militants environnementaux qui ont recours à des actions pacifiques de désobéissance civile constitue une menace majeure pour la démocratie et les droits humains », estime le rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement dans un bilan publié aujourd’hui. Ces actions, qui connaissent un recours « accru », se heurtent à une criminalisation « croissante » et à des « brutalités policières », notamment en France, selon le rapport.
Le sujet est inaudible en France – tout de suite viennent les contre-arguments sur l’espérance de vie, la malbouffe, les inégalités, etc. Il agace même les Britanniques, tout aussi mal lotis, comme en attestait, le 11 août, une chronique du Financial Times qui s’interrogeait : « Le Royaume-Uni est-il vraiment aussi pauvre que le Mississippi ? »
Ah, monsieur Patate fait encore des siennes. Ne lui en déplaise, la croissance du PIB n'est pas un indicateur pertinent pour mesurer le bien-être d'une population. Cela étant, je suis d'accord avec lui sur un point : l’appauvrissement des classes moyennes et de celles qui leurs sont inférieures (pas de macronisme de bas étage dans cette phrase, je parle juste de déciles, merci). Seulement lui parle d'un appauvrissement "global", que représenterait la moins bonne croissance du PIB européen comparé au PIB étatunien, là où il faudrait parler de l’appauvrissement des individus.
C'est une nouvelle tellement absurde qu'elle pourrait sortir tout droit du scénario d'un épisode de Succession, la satire à succès de HBO sur un empire médiatique que dissèque l'émission de la semaine. Mais elle est bien réelle, et révélée ce jeudi 1er juin par l'Informé : Avisa partners va aider l'Union européenne à lutter contre la désinformation.
[...]
Si les responsables de la Commission européenne souhaitent lire nos enquêtes afin de s'informer sur les candidats avant d'attribuer le prochain marché destiné à lutter contre la désinformation, ASI se tient à leur disposition. À moins, bien sûr, que la Commission ne sache parfaitement ce qu'elle fait : après tout, Avisa partners va aussi être chargée, à travers ce contrat, de "faciliter la promotion des intérêts et des valeurs de l'UE ainsi que la promotion des intérêts offensifs de l'UE". Ce que la société sait indéniablement faire… mais à quel prix.
Une société qui écrit des articles bidons pour faire de l'intox, manipule parfaitement les procédures-baillons pour faire taire les journalistes qui mettent le nez dans ses petites affaire, recrutée par l'Europe pour "lutter contre la désinformation", cachez-nez même pas drôle pour camoufler sa vraie mission de lobbying des intérêts de l'UE.
Traduction via DeepL :
Au cours des six dernières années, l'Union européenne, lasse des coûts financiers et politiques de l'accueil des migrants d'Afrique subsaharienne, a créé un système d'immigration parallèle qui les arrête avant qu'ils n'atteignent l'Europe. Elle a équipé et formé les garde-côtes libyens, une organisation quasi-militaire liée aux milices du pays, pour qu'ils patrouillent en Méditerranée, sabotant les opérations de sauvetage humanitaire et capturant les migrants. Les migrants sont ensuite détenus indéfiniment dans un réseau de prisons à but lucratif géré par les milices. En septembre de cette année, environ six mille migrants étaient détenus, dont beaucoup à Al Mabani.
Les agences d'aide internationale ont documenté toute une série d'abus : des détenus torturés à l'aide de décharges électriques, des enfants violés par des gardes, des familles à qui l'on extorque des rançons, des hommes et des femmes vendus pour le travail forcé. "L'UE a fait quelque chose qu'elle a soigneusement envisagé et planifié pendant de nombreuses années", m'a dit Salah Marghani, ministre libyen de la Justice de 2012 à 2014. "Créer un enfer en Libye, dans l'idée de dissuader les gens de se diriger vers l'Europe".
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
via Riff
Après avoir, au début de la pandémie, refusé de partager leurs moyens sanitaires, chapardé des livraisons de masques pour les uns ou les autres, ou encore échoué à coopérer pour les essais cliniques sur les traitements contre le Covid-19 (lire ici), les États membres de l’Union européenne (UE) n’arrivent toujours pas à s’accorder sur les centaines de milliards d’euros nécessaires à un plan « de reprise » visant à conjurer le spectre d’une récession plus importante que celle de 1929.
[...]
Tout est bloqué. Rien ne marche ? En fait, non. Un petit village résiste au marasme et à la misère. Ici, crèchent les grandes multinationales européennes. C’est coquet, bien à l’abri des regards des citoyens et, surtout, irrigué par l’argent – gratuit, ou presque – distribué par la Banque centrale européenne (BCE).
[...]
Début mai 2020, selon les chiffres arrêtés la semaine dernière, elle possède des titres de cette nature pour une valeur de 209 milliards d’euros. Ce qui signifie qu’elle a créé, puis prêté cette somme globale gigantesque aux seuls grands groupes à des taux qui feraient évidemment pâlir d’envie bien des États européens, et ceci sans tenir compte des programmes d’obligations d’entreprises déjà arrivés à échéance depuis 2016, et donc effacés des stocks actuels…