Composé de cinq membres, le comité Nobel prend généralement sa décision plusieurs jours, voire plusieurs semaines, avant l’annonce officielle, et se réunit une dernière fois dans la dernière ligne droite avant ladite annonce pour peaufiner ses attendus. La dernière réunion du comité s’est tenue lundi 6 octobre. Ainsi, l’accord entre Israël et le Hamas trouvé dans la nuit de mercredi à jeudi n’a eu «absolument aucune conséquence» sur le choix du lauréat 2025 car «le comité Nobel a déjà pris sa décision», a précisé jeudi 9 octobre l’historien Asle Sveen, spécialiste du Nobel.
Car depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump lorgnait sur le prix, revendiquant un rôle dans la résolution de multiples conflits dans le monde. Il avertissait qu’il prendrait comme «une insulte» le fait que la décoration lui échappe.
Du coup ? Le prix Nobel de la paix putatif va déclarer la guerre à la Suède ou bien ?
Dans une vidéo publiée jeudi soir sur Instagram, l’ancien directeur du FBI a clamé son innocence et promis de se battre. «Nous ne vivrons pas à genoux et vous ne devriez pas non plus. La peur est l’arme des tyrans», a-t-il martelé.
"Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux", une phrase de La Boétie, le pote de Montaigne,les punks anar bien connus. Il a des lettres ce monsieur (à l'inverse de son persécuteur).
J'ai l'air de rigoler, mais c'est gravissime. A l'heure ou la droite et l'extrême-droite françaises crient au procès politique contre Sarkozy, le président des États-Unis utilise le pouvoir judiciaire pour exercer sa vengeance envers une des personnes qui avaient préféré l'intégrité à la servilité.
Il a rappelé que ce n’était pas son émission en soi qui était importante, mais le fait de «vivre dans un pays qui nous permet d’avoir une émission comme celle-ci». Devenu le héros de la liberté d’expression bafouée, Kimmel a remercié «ceux qui ne soutiennent pas mon émission ni mes convictions, mais qui soutiennent mon droit de les partager».
Voilà.
Un article fleuve (j'ai lu en diagonale) de la revue Le Grand Continent, qui établit un parallèle entre Trump et... Mao. En tout cas, le Mao de la Révolution culturelle, et les similitudes sont nombreuses : désir de vengeance (si j'ai échoué le coup d'avant c'est la faute des autres), autoritarisme, culte de la personnalité, purges, "nettoyage par le chaos" (pensez au DOGE), rejet de tout ce qui n'est pas traditionnel (le wokisme pour Trump), rejet de la science et de toute voix discordante d'une façon générale, etc.
L'article s'achève en rappelant que la Révolution Culturelle n'a pas survécue à Mao...
Les conservateurs américains dans le délire le plus total : une chaîne de restaurants renouvelle son logo, dans un style plus moderne (et AMHA plus lisible), mais en supprimant le paysan qui y figurait. Panique, révolte, dénonciation du wokisme. Si, si, on en est là. Ils sont complétement tarés.
Exaspéré par la lenteur des interpellations, jugée incompatible avec sa promesse de conduire la «plus grande opération d’expulsion» de l’histoire des Etats-Unis, Stephen Miller – conseiller influent de Trump et maître d’œuvre de sa politique migratoire – a éclaté de colère le 21 mai, lors d’une réunion à Washington avec les responsables de l’immigration (ICE). Il a fixé un objectif sans équivoque : 3 000 arrestations quotidiennes, soit plus d’un million par an.
Ce sont des fous furieux.
Au-delà de la seule question économique, la guerre commerciale pourrait, en réduisant l’activité et le pouvoir d’achat des consommateurs-électeurs, avoir des conséquences importantes sur la scène politique intérieure et réduire le risque que la tentative techno-césariste réussisse. Trump, qui a longtemps bénéficié d’un a priori positif quant à sa capacité de gérer l’économie, est aujourd’hui désavoué par une majorité d’américains sur ce point.
Au moins une bonne nouvelle.
L’escalade de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a conduit à un quasi-embargo réciproque, avec des niveaux de droits de douane — 145 % et 125 % — qui rendent quasi-impossible les échanges bilatéraux. Cette situation devrait radicalement diminuer le volume de fret entre ces deux pays. Plusieurs compagnies maritimes ont déjà réduit le nombre de liaisons hebdomadaires transpacifiques et l’activité sur les ports de la côte Est devrait assez fortement se contracter au cours des prochaines semaines. Le directeur exécutif du port de Los Angeles a récemment dévoilé que l’activité, la semaine du 5 mai, devrait être 35 % plus faible qu’à la même époque l’an dernier, cela car « de nombreux distributeurs américains ont totalement arrêté leurs importations depuis la Chine en raison des droits de douane »
Dans un rapport largement commenté, l’économiste en chef d’Apollo Global Management estime que ce gel des activités portuaires devrait progressivement se transmettre au reste de l’économie américaine. Il prévoit que les volumes de conteneurs devraient baisser significativement d’ici début mai. En conséquence, l’activité de fret routier devrait être affectée à partir de cette date. En prenant en compte les délais de livraison par la route et les stocks, le commerce de détail devrait être touché fin mai ou début juin. À cette date, des pénuries devraient apparaître, ainsi que d’importantes hausses de prix.
Tout cela conduirait à une entrée en récession à l’été.
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Mais les dommages économiques de la politique adoptée depuis janvier risquent surtout d’être insidieux, progressifs et persistants. Le « Liberation Day » a mis à mal le système commercial mondial créé par l’Amérique, et dont elle a fortement profité pour assurer le développement de ses multinationales telles que Apple ou Nike, qui contribuent à sa prospérité en organisant les chaînes de valeur mondiale de manière à concentrer les activités à plus forte valeur ajoutée aux États-Unis. La perte de confiance dans les États-Unis a conduit au boycott de leurs produits au Canada ou au Danemark, l’escalade avec la Chine a provoqué l’annulation de ventes de Boeing, affaiblissant ainsi une des rares industrie très exportatrice des Etats-Unis et a fait naître de premières interrogations sur le statut de monnaie de réserve internationale du dollar.
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Toutes ces mesures [la réduction des financements de la recherche via le DOGE, la suppression de subventions aux universités (-2 milliards pour Havard)] , ainsi que les actions du Département de la sécurité intérieure à l’encontre d’étudiants étrangers, risquent d’affaiblir le cœur de l’écosystème d’innovation américain, sur lequel repose son leadership technologico-économique, à un moment où la Chine mobilise toutes ses ressources pour dominer les technologies du futur.
Non content d'être devenus une presque dictature (c'est en cours) d'extrême-droite, les États-Unis veulent que le reste du monde devienne comme eux.
Elle termine tout de même par une comparaison avec l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie...
Selon Maud Quessard, directrice du domaine Euratlantique à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Irsem), cette diplomatie en apparence erratique est pourtant bien construite et mûrement réfléchie.
Comment qualifier la politique étrangère de ce deuxième mandat Trump ?
Elle s’inscrit, comme ce qui se fait en politique intérieure, dans une dérive autoritaire de l’Etat américain. Et surtout, elle est marquée par une tendance de fond : c’est une idéologie nationaliste et ultrareligieuse qui détermine désormais l’agenda de politique étrangère américaine. Ce n’est donc pas l’imprévisibilité du président Trump mais le projet des personnes qui l’entourent. Et ce ne sont pas Pete Hegseth [secrétaire à la Défense, ndlr] ou Marco Rubio [secrétaire d’Etat] qui sont à la manœuvre, mais davantage l’entourage de J.D. Vance et de l’ensemble des courants nationalistes conservateurs et ultrareligieux.
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Donald Trump, c’est l’homme de paille de l’agenda politique déterminé par les nationalistes américains et la droite religieuse, avec J.D. Vance à la jonction de ces courants.
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Ils n’ont plus de projet, de grande stratégie à l’international. Ils n’ont comme projet que ce qui sert les intérêts nationaux et qui nous a d’abord étonnés : sécuriser les voies maritimes au Sud comme au Nord, avec le canal de Panama, le Groenland ou l’Arctique. Selon eux, c’est comme ça qu’on reste un pays puissant, en contrôlant des points stratégiques, des routes commerciales. On est de retour à une politique étrangère qui est héritée du XIXe siècle avec des sphères d’influences.
Ce qui est plus perturbant, c’est qu’on ne comprend pas pourquoi Donald Trump adopte une politique de pression maximale aussi forte en utilisant les instruments commerciaux, ce qui paraît totalement contre-productif. Sur ce sujet, on peut effectivement craindre beaucoup d’amateurisme. Les conseillers économiques de Trump sont les plus mauvais, les plus contestés du paysage des experts de l’économie américaine. Donc tout n’est pas complètement cohérent. Mais le projet idéologique, il est quand même là. Et si vous regardez l’histoire des régimes autoritaires, que ce soit l’Italie fasciste ou l’Allemagne nazie, ils n’ont pas commencé avec des prix Nobel, des chercheurs émérites, ou des diplomates de carrière. Ils prennent d’abord des hommes de main.
Dictature en marche, toujours : Trump pratique la vengeance tous azimuts, y compris contre certains anciens alliés coupables de l'avoir contredit. Une seule opinion qui vaille : la sienne, et tant pis s'il en change tous les jours.
Et bien sûr, il multiplie les sanctions et les poursuites contre ceux qui ont osé enquêter sur sa tentative de coup d’État de 2021.
Au final, cela participe également d'une vaste entreprise d’intimidation :
Ainsi les représailles trumpiennes servent-elles aussi un objectif de dissuasion : faire savoir à toute voix critique qu’elle subira les foudres présidentielles si elle ose s’exprimer.
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Une tactique qui semble fonctionner jusque dans les rangs du Parti républicain, à en croire la sénatrice de l’Alaska Lisa Murkowski, l’une des rares figures du «Grand Old Party» à tenir tête au chef de l’Etat. «Nous avons tous peur, confiait-elle le 17 avril, à l’occasion d’un événement à Anchorage, la plus grande ville de l’Alaska. Je suis moi-même souvent très anxieuse à l’idée de dire ce que je pense, car les représailles sont réelles. Et ce n’est pas normal.»
Ce à quoi nous assistons dépasse la personne de Donald Trump. Certains de ses détracteurs le qualifient de fasciste, d’autres estiment qu’il suit un manuel «illibéral» à la Viktor Orbán. D’autres encore, qu’il cherche à s’enrichir personnellement et à promouvoir sa propre marque «Trump», ou bien qu’il est l’outil kleptocratique de milliardaires de la Tech comme Elon Musk. Mais aucune de ces descriptions ne rend justice à l’ampleur et à la cohérence de la situation. Se concentrer uniquement sur ses frasques fait perdre de vue la trajectoire historique, pourtant essentielle pour envisager une quelconque réponse. Les actions du président Trump s’inscrivent dans l’histoire d’une contre-révolution moderne beaucoup plus vaste.
La contre-révolution moderne consiste à démolir les grandes institutions, captées par les «bureaucrates de gauche», pour y déloger l’idéologie libérale - au sens politique du terme - et rendre sa souveraineté à une soi-disant majorité silencieuse. Pour reprendre les mots du commandant français et théoricien de la contre-insurrection David Galula : «Cela consiste à s’appuyer sur la minorité favorable pour rallier la majorité neutre et neutraliser la minorité hostile.» La contre-révolution s’appuie sur la doctrine de la guerre contre-insurrectionnelle qui a été développée par des commandants français pendant les guerres en Indochine et en Algérie. Les Etats-Unis l’appliquent en Irak et en Afghanistan puis sur leur propre territoire sous la présidence de George W. Bush, avec la torture et la détention illimitée à Guantánamo, et celle de Barack Obama, qui a poursuivi les assassinats par drones et l’exécution de citoyens américains à l’étranger.
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Trump réalise «un coup d’Etat en miniature chaque jour», comme Karl Marx l’écrivait à propos de Napoléon III dans Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte : il «jette toute l’économie bourgeoise dans la confusion, viole tout ce qui semblait inviolable pour la Révolution». Son administration défend vigoureusement la légalité de ses actions devant les tribunaux, allant jusqu’à renvoyer les procureurs qu’il juge engagés contre la défense de ses intérêts. Et, à une ou deux exceptions près, il s’est conformé aux ordonnances des tribunaux. Nous n’en sommes donc pas encore au stade d’un coup d’Etat. Toujours est-il que Louis-Napoléon, élu président de la IIe République en 1848, n’a organisé son coup d’Etat qu’à la fin de son mandat. Il est indéniable que Trump a un penchant pour le pouvoir impérial, comme en témoigne la décoration de son palais de Mar-a-Lago avec tous les attributs du symbolisme romain et napoléonien.
Qu’en est-il de la responsabilité des démocrates ?
Des recherches économiques comme celles du Pew Research Center ont montré que l’écart de richesse entre les familles les plus riches et les plus pauvres des Etats-Unis a plus que doublé ces trente dernières années. Les Américains de la classe moyenne sont dans une situation plus difficile qu’avant la crise de 2008, et ce sont uniquement les tranches les plus riches qui ont vu leur niveau de vie s’améliorer. Il est important de rappeler que sur les seize dernières années, douze se sont déroulées sous des administrations démocrates : huit sous Obama et quatre sous Biden. Ce phénomène économique a érodé le système bipartite. Il y avait autrefois un va-et-vient entre les démocrates et les républicains, une forme de cohabitation pacifique, qui profitait aux anciennes élites américaines. Trump veut y mettre fin.
Les démocrates américains sont pour le moment aux abonnés absents.
Au-delà du Parti démocrate, les forces démocrates, ses électeurs, les citoyens, vont devoir imaginer de nouvelles alliances pour surmonter cette offensive. Et ce n’est pas gagné. Les cibles actuelles de Trump ne sont pas des alliés naturels : les avocats bien payés de l’élite libérale ne sont pas nécessairement enclins à voir les fonctionnaires fédéraux ou les militants de la cause climatique, antiraciste ou anticapitaliste comme des semblables, certains étant davantage investis dans le statu quo, d’autres dans un changement radical par rapport au néolibéralisme. Pourtant, il ne va pas y avoir d’alternative à cette mobilisation populaire qu’on commence à ressentir aux manifestations qui se tiennent chaque samedi.
Mais cent jours après son investiture, on découvre que cette gestion erratique des affaires des Etats-Unis et du monde provoque des aigreurs jusque dans les rangs des républicains en général et même parmi ceux qui ont voté pour Donald Trump en novembre dernier.
Selon un sondage Ifop réalisé pour le site d’informations touristiques NYC.eu dont Libération a eu la primeur ce mardi 29 avril, près d’un quart des sympathisants républicains (23 %) dit avoir honte de leur président.
Quand on élargit la focale à tous les Américains, les statistiques sont encore plus spectaculaires : trois mois après sa réinstallation à la tête du pays, près de six Américains sur dix (56 %) disent ressentir de la honte à l’égard de Donald Trump. Ce sentiment pas ordinaire à l’égard d’un chef d’Etat démocratiquement élu est encore plus prégnant chez les plus jeunes (60 % des moins de 25 ans l’éprouvent), les plus favorisés (60 % parmi les CSP +), et les personnes noires (69 %).
Cette honte fait tache d’huile, passant du Président au pays : 38 % des sondés déclarent avoir honte d’être américains aujourd’hui, en raison des décisions prises par l’administration Trump. Ce «sentiment d’humiliation nationale», comme l’écrit l’Ifop, frappe plus massivement les plus jeunes (51 %) et les plus diplômés (42 %) mais il «affecte aussi des citoyens généralement plus marqués à droite comme ceux se disant très patriotes (34 %)».
Via le shaare précédent : une rétrospective des 100 premiers jours de Trump.
Pour son ouvrage Le Cas Trump, l’essayiste canadien Alain Roy explique avoir lu une quarantaine de livres et une centaine d’articles relatifs à Donald Trump. « Je veux lier le psychologique au politique et à la question financière pour vraiment aller au cœur du personnage, indique Alain Roy à Mediapart. Et puis je veux répondre notamment à la question suivante : Trump est-il dangereux ? »
Le gars a synthétisé tout ce qu'il a pu compiler sur Trump. Le portrait chinois ne surprendra personne, mais ça fait peur :
Pour faire court : Trump multiplie les reculades sous la pression des marchés.
Bouffon.
Mais il n'en demeure pas moins dangereux :
« Le marché états-unien commence plus à ressembler à un marché d’un pays émergent qu’à celui d’un pays développé », relevait, début avril, Stéphane Boujnah, patron d’Euronext. D’une certaine façon, il n’a pas tort. La politique suivie par Donald Trump semble s’inspirer de celle suivie par le président turc Erdoğan. Comme lui, il considère que la politique monétaire est de son seul ressort ; comme lui, il veut virer le président de la banque centrale ; comme lui, il considère que l’inflation n’est pas un problème ; comme lui, il veut des taux bas ; comme lui, il veut servir ses amis.
En Turquie, cette ligne se traduit par un effondrement sans précédent de la monnaie. Un risque semblable menacerait le dollar. Mais les conséquences seraient alors autrement lourdes : tout le système financier mondial serait touché. Jerome Powell en est si conscient qu’il sait qu’à un moment ou à un autre la lutte face à la Maison-Blanche ne pourra que devenir frontale.
« J’ai étudié en Allemagne et je reviens toujours aux leçons allemandes », dit Mark Fortier en citant cette fois le juriste Franz Neumann et son livre Behemoth sur les structures de l’État national-socialiste. « Quand il décrit comment les nazis s’attaquent à l’appareil d’État, on comprend que la même chose se produit aux États-Unis avec l’entrepreneur Elon Musk embauché par Trump pour faire le même boulot. C’est l’idée du désordre et du chaos, encore une fois, cette volonté en action de détruire les règles politiques et juridiques normales. »
Idem pour les manipulations langagières et la dégradation du langage, comme sous les nazis il y a 100 ans. Donald Trump décrit les immigrants comme de la vermine dans un calque du langage du IIIe Reich.
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« L’extrême droite ou la tentation autoritaire proposent une fuite en avant face à des problèmes réels », répond Mark Fortier. « Ça ne veut pas dire qu’à gauche les problèmes sont mieux analysés. Ce qui a changé surtout, c’est l’affaiblissement des institutions. L’enracinement social des démocraties s’est amenuisé. L’isolement, l’atomisation de la société s’amplifient. Les termites sociaux ne prospèrent que dans le bois vermoulu. »
Reste ce respect. Lui-même, Donald Trump l’exige de ces partenaires – souvenons-nous de Volodymyr Zelensky, houspillé par J.D. Vance au motif qu'il n’aurait pas suffisamment fait preuve de respect à l’égard des États-Unis. Voici Donald Trump, saluant les États qui viennent négocier avec lui sur les tarifs douaniers (Japon, Suisse, Vietnam, Lesotho et les autres) de cette expression "they are kissing my ass" et justifiant ensuite les taxes maintenues à l’égard de la Chine d’un "they were sucking us dry".
O.M.G.