Alors c'est bien, mais c'est pas bien.
Si on est capable d'envisager (notez que ça veut pas dire "on va le faire", ça eut juste dire ce que ça dit : on l'envisage...) d'éteindre ces panneaux publicitaires de merde qui consomment de ouf en cas de tension sur l'approvisionnement énergétique, pourquoi ne pas envisager des les éteindre tout le temps ?
Juste je demande, hein.
De mon point de vue ce que je trouve dérangeant c'est qu'on s'indigne qu'une publicité soit refusée alors qu'on accepte comme normal d'avoir des publicités partout dans l'espace public. On devrait s'indigner de ce matraquage publicitaire incessant qui vient nous polluer notre quotidien et impacte nos vies individuelles et collectives de manière durable. Au lieu de demander qu'on autorise des pubs refusées, on devrait exiger que toutes les pubs soient refusées. On pourrait aussi bien utiliser cet espace pour s'instruire, s'informer que le laisse libre de toute communication.
Absolument. C'est d'ailleurs ces exemples là que j'ai retenu : un concert de Saez, une expo sur Tati et une autre sur Gainsbourg. Pas des pubs pour des chasseurs, des chiottes ou des cochonneries.
Se laisser envahir par la publicité, ou lutter contre, c'est un choix politique.
Incroyable. Amazon, ça rime avec Corleone, quand on y pense.
L'interview de Riester est ici : https://www.franceinter.fr/culture/franck-riester-je-n-ai-pas-le-sentiment-que-l-on-sous-investit-dans-l-audiovisuel-public?xtmc=franck_riester&xtnp=1&xtcr=3
Cela m'avait penser à ce vieux shaare sur la publicité sur internet : https://www.sammyfisherjr.net/Shaarli/index.php?XaU6uA
Désactiver toutes les publicités dans Windows 10.
via Seb
J'veux bien essayer, mais elles reviennent toujours à la faveur d'une mise à jour...
J'en parlais il y a quelques jours :
Paris, le 7 juin 2017 - Des groupes industriels de presse ou détenant des titres de presse ont annoncé le lancement d'un nouveau projet conjoint baptisé « Alliance Gravity »1. Deux jours après, Le Monde et Le Figaro annoncent leur propre alliance, nommée « Skyline ». Sous couvert de lutter contre Google dans le partage des revenus publicitaires liés à la presse, ils comptent créer des plateformes communes pour centraliser les données personnelles de leurs lecteurs, afin de mutualiser l'achat d'espaces publicitaires. Cette annonce fait suite à des tribunes communes contre le règlement européen ePrivacy en cours de négociation (protection des communications en ligne), au lobbying pour instaurer un droit voisin pour les éditeurs de presse dans la directive européenne de réforme du droit d'auteur, et plus généralement à des années d'action pour aller toujours plus loin dans l'exploitation des données à des fins publicitaires, et l'extension du droit d'auteur.
Ces futures plateformes concentrent tous les échecs d'une industrie de la presse française incapable de respecter ses lecteurs. Au-delà, ces annonces montrent une industrie qui refuse de saisir l'occasion de la récente refonte de la législation européenne de protection des données pour créer, sur la base de celle-ci, des modèles de financement innovants, respectueux des lecteurs et des journalistes, en sortant du couple néfaste « exploitation des données / publicité ».
Pour mémoire :
A creuser pour savoir qui ne plus lire (en tout cas à qui ne plus donner du fric) à l'avenir.
Concrètement, en s’adressant à l’une ou à l’autre des deux régies, les annonceurs et les agences pourront lancer des campagnes communes aux sites du Groupe Figaro (Lefigaro.fr, Linternaute, Le Journal des femmes, Madame Figaro…) et du Groupe Le Monde (Lemonde.fr, Telerama.fr, L’Obs, Le Huffpost…) avec des formats identiques, des tarifs uniformisés et un outil de pilotage commun. Les régies ne fusionnent pas ni ne créent une société commune, mais elles vendront désormais en partie la même chose : un espace publicitaire commun aux deux groupes, à travers quatre grands formats vidéo ou entourant les pages (le « pre-roll », l’« in-read », le « cover » et l’« habillage »).
Ca en dit long sur la prédominance de la publicité par-rapport au contenu éditorial...
Il n'y a pas si longtemps, Danette : http://www.sammyfisherjr.net/Shaarli/?YCbu4g
Ils n'apprennent donc rien ?
Si tu manges trop de Kinder, tu auras des yeux comme le monsieur ! (aka le Kinder rend psychopathe, le saviez-tu ?)
A en croire les propos de Prosper Masquelier, ces pubs ne sont qu’un début. « D’autres vidéos arrivent dans le même registre, toujours drôles », a-t-il assuré à LCI. Trop hâte.
Une tribune de Laurent Chemla, qui prend le contrepied de la formule "Si c'est gratuit vous êtes le produit", devenue un peu trop automatique.
Si c'est gratuit, c'est sans contrepartie.
C'est la définition de la gratuité.
Vous n'êtes pas le « produit » de l'amour de vos proches, de la gentillesse d'un inconnu ou, pour rester sur le terrain du numérique, vous n'êtes le « produit » ni de Wikipédia, ni du logiciel libre, ni des (à la louche) centaines de milliers de blogs publiés sur des sites sans publicité.
Si vous êtes le produit, alors ce n'est pas gratuit.
Il apporte du même coup sa contribution à "guéguerre Facebook/AdBlock+" montrant que, de fait, le débat n'est pas là où on le croit, puisque Facebook n'est pas gratuit à la base :
Pour résumer : Facebook publie vos contenus (sans vous payer) pour attirer du public vers les écrans de publicité qu'il vend. Il revend (sans les payer) vos données personnelles à ses clients (les régies publicitaires) pour qu'elles puissent mieux vous cibler. Puis il vous propose – à vous – de payer pour que vos contenus soient plus visibles que les autres (et donc pour attirer plus de visiteurs vers les écrans de pub de ses clients), avant finalement de vous proposer d'acheter ses actions pour espérer enfin toucher une part du fric que votre travail rapporte.
Faux débat car :
Bref. Donc le débat est de nouveau sur « ces méchants ad-blockers qui empêchent nos pauvres services de vivre de la publicité alors que vous les vilains utilisateurs refusez de payer autrement donc c'est trop injuste bouhouhou vive Facebook ».
C'est l'argument que vous lirez bientôt dans tous les journaux « gratuits » qui traiteront de ce sujet.
Je m'inscris en faux, bien entendu. Et je vous pose une seule question, simple : est-ce que TF1 risque de disparaître si vous allez pisser pendant la pub ?
Et du coup :
Vivre de la diffusion de la publicité est possible (la preuve : TF1), voire acceptable.
Vivre de la garantie que la campagne de publicité de ses clients sera affichée, et vue, et rapporter combien l'ont vue, en usant pour ce faire de ce qu'il faut bien appeler de l'espionnage (les cookies tiers, la détection des ad-blockers, la mise en pause d'une vidéo si vous passez à un autre onglet...), ce n'est pas la même chose. Et c'est absolument, définitivement, totalement inacceptable.
Je me rends compte que j'aurais dû copié-collé son texte, ça aurait été plus rapide...
Mega-LOL. Les nanas à moitié à poil dans des poses suggestives des pubs Windev, c'est pas du sexisme, c'est pour "lutter contre le machisme de la profession [informatique]"
via https://links.nekoblog.org/?625w0Q, qui passe décidément trop de temps sur Twitter ;)
Wouuouh. Du lourd. Du lourdingue même.
via Tommy
Olivier Maguet, responsable mission "prix du médicament" à Médecins du Monde, dénonce une "vision financière de la santé, d'où la maladie est un marché rentable, déconnecté d'une préoccupation quelconque de santé publique". "Le risque majeur c'est la faillite, tout simplement, la banqueroute", poursuit-il.
Si les pubards étaient courageux, ça se saurait.
Mais ça ne me convainc pas ; je me demande quels liens d'intérêts occultes expliquent ces refus.
J’attends la pub où Amélie Nothomb en bavera des ronds de chapeaux derrière son PC en lorgnant un éphèbe en slip Eminence.
C'est moi, ou il y a une recrudescence des pubs sexistes ?
Tiens, dans le même genre, j'ai hurlé l'autre soir à la maison. Devant la pub. A la télé. Oui, je m'étais perdu en allant au PC, je suis tombé devant la téloche. Oh et pis j'ai pas à me justifier, hein ^^
Bref, la publicité en question est pour un fer à repasser genre centrale vapeur, j'ai oublié la marque en question.
Plan 1 : on voit une femme, dans une tenue genre US Air Force, avec quelque chose sous le bras qui pourrait ressembler à un casque de pilote ; marche au ralenti, musique martiale, voix off qui parle de "pointe de la technologie" ou quelque chose comme ça.
Plan 2 : le truc sous le bras est une centrale vapeur, on voit la même femme, absolument ravie de repasser les chemises de monsieur, avec le top de la technologie.
Double problème :
Bon, je t'ai bien mâché le travail là ^^
Je vous donne un coup de main : choisissez la réponse qui vous parait la plus improbable à chaque fois, vous augmenterez votre score. Car non, une femme nue dans une baignoire ne vend pas du savon pour le corps, ce serait trop facile, ah, ah.