Non, contrairement à une idée reçue largement répandue, Tokyo n'est pas la ville la plus dense du monde. Elle est même beaucoup moins dense que Paris !
Pourquoi ? La réponse dans ce passionnant article !
Dans cette balade au cœur du matrimoine parisien, Charlotte Soulary, autrice de “La guide de voyage” et fondatrice de l’association du même nom, est notre éclaireuse. D’une statue à l’autre, elle nous expose ses contradictions avec la réalité représentée. Dans la capitale, à moins d’être une sainte ou une reine de France, la place de la femme laisse à désirer.
Les rares statues féminines sont soit des nymphes, des déesses, des allégories (donc forcément à poil, au passage), soit complétement cachées; reléguées sur une façade inaccessible, etc.
Et quand ce sont de vraies femmes, et qu'elles sont visibles, la statues ne renvoie pas une image en accord avec la personne qu'elle est censée représenter : Georges Sand est un cliché, et une statue exceptionnellement réussie... utilise un descriptif au masculin !
Du latin mater (mère), le matrimoine désigne l’héritage des mères. Le mot est créé sur le même modèle que le patrimoine. Il désigne comme lui nos souvenirs des créations du passé mais se concentre sur les réalisations de femmes.
Contrairement à la croyance commune, il ne s’agit pas d’une invention issue des mouvements féministes : le mot existe depuis le Moyen Âge ! Transformée, oubliée puis effacée, la notion de matrimoine refait surface depuis quelques dizaines d’années.
C'est excellent.
Je ne m'étais jamais avisé de l'étymologie du mot "patrimoine". Y'a encore du boulot...
Lien direct vers la carte : https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/le-matrimoine-de-paris_273260#13/48.8592/2.3429
Vous souvenez-vous de la carte des lieux de pouvoir parisiens dont je me faisais l'écho le 6 décembre dernier ?
Eh ben elle n'a pas plu aux éditocrates de la glorieuse presse française.
Mais pas du tout.
C'est peut-être parce qu'ils habitent au même endroit ? Allez savoir.
Jamais les grands pontes du journalisme dominant ne se seront autant intéressés à une publication du Monde diplomatique. Et c’est dans un concert fracassant d’indignations (et d’insultes) que certains ont accueilli la republication de la carte parisienne des lieux de pouvoirs.
Florilège : "irresponsable", "blogs de caniveau", "torchon dogmatique", "bande d'abrutis", "imbéciles", "immonde monde diplomatique"... "un véritable guide pour les incendiaires"
Au prétexte que des manifestations émaillées de violence se tiendraient dans Paris, republier une simple carte des lieux de pouvoir parisien (montrant essentiellement leur proximité géographique) serait ainsi devenu « irresponsable ». Mais la publication n’est devenue « irresponsable » que lorsque son contenu a été perçu comme un outil entrant en résonance avec les volontés de certains manifestants (cibler les lieux de pouvoir et se rendre à l’Élysée). En d’autres termes : dans certains contextes de tension sociale, il conviendrait de ne pas publier les informations jugées « dangereuses » (par certains éditorialistes) pour les institutions. Corollaire : la « responsabilité journalistique » reviendrait à adopter systématiquement le point de vue du maintien de l’ordre : dénoncer les violences (des manifestants) ou s’alarmer devant les « attaques » des « symboles de la République » (comme l’Arc de Triomphe). Jusqu’à parfois se reconvertir en porte-parole du gouvernement ou de la préfecture. Bien sûr très orientés, ces raisonnements instrumentaux et autres refrains sur la « responsabilité » en disent long sur la connivence existant entre les agendas médiatique et politique.
[...]
Loin d’être anecdotiques, ces réactions, au choix indignées ou haineuses, en disent long sur la panique qui anime les hautes sphères médiatiques depuis la mobilisation des gilets jaunes. Et sur leur mépris de classe. Comment une carte des lieux de pouvoir parisiens (dont on peut toujours discuter la méthodologie) devient-elle un « appel à la haine » ou au « lynchage », voire une série d’indications à destination des « casseurs » ? Comme s’il fallait veiller à ne surtout pas renseigner ces « gueux », incapables de trouver par eux mêmes des informations par ailleurs publiques.
Vu sur Twitter : le Monde diplo a réalisé cette carte des lieux de pouvoir à Paris. Observez-la attentivement.
En pointillés rouge, ce sont les parcours des manifs "traditionnelles".
En orangé, ce sont les trajets et les zones touchées par les violences liées aux "gilets jaunes".
C'est marrant, le gouvernement cède du terrain beaucoup plus facilement, quand on vient marcher sur les plates-bandes de ses copains...
Je viens de tomber là dessus sur Twitter :
Je veux ce livre !
« Non aux nouveaux kiosques à journaux Parisiens : gardons l’esprit du Paris d’antan ! [...] Quel intérêt d’avoir des kiosques à journaux pouvant se retrouver dans n’importe quelle ville du monde ? »
C'est pas faux. Il faudrait chercher si le Canard ne parle pas de l'histoire de gros sous qu'il ne doit pas manquer de se trouver derrière cette histoire de "modernisation" des kiosques...
Du coup, j'ai fait quelques recherches sur ces histoires de Halles et sur cette "Canopée".
Comme d'habitude, haters gonna hate ; surtout les nostalgiques qui ont arrêté leur goûts, leurs montres et leurs références politiques à Napoléon III, oubliant qu'à l'époque (ou, comme Zemmour, s'en servant avec une mauvaise foi confondante), on trouvait que les ouvrages de Gustave Eiffel (à commencer par sa tour) dénaturaient le paysage.
Je ne sais pas trop quoi en penser, il faudrait que je fasse un tour par le quartier un jour que je passerai à Paris. Joli ou pas joli (le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas l'idée du siècle), je noterai juste que ça pouvait difficilement être plus moche que le Forum des Halles, que personne ne regrettera.
Revue de presse :
J'ai l'impression que quoi que l'on pourra faire dans ce lieu, le fantôme fantasmé des pavillons Baltar sera toujours évoqué pour dire que ce n'est pas assez bien...
Une photo pas du tout trafiquée de Paris vu depuis la Tour Eiffel.
Légende de l'image, glanée sur le site du Monde : "Forces de police près de la porte de Vincennes"
Image ahurissante, où il y a quasiment autant de policiers en armes que de journalistes et photographes... Il faut bien sûr tenir compte de celui qui a pris cette image. Vertige.
Se retrouver dans une salle cachée des égouts pour boire de la bière et du mauvais vin j'dis pas, ça peut être sympa. Mais s'il vous plait, n'appelez pas ça une "visite des catacombes".
des photos de la Libération de Paris insérées dans des photos actuelles. Le procédé n'est pas tout neuf et plutôt à la mode, mais le résultat est plutôt pas mal.
J'aime beaucoup la remarque sur les "3,8 personnes restant à l'arrêt à gauche sur un escalator ou un tapis roulant" parce que... ce n'est pas interdit ! Ce n'est écrit nul part ! C'est juste un usage intégré par les usagers réguliers du métro (parisien, ailleurs... je ne sais pas). Les premières fois que j'ai pris le métro, j'ignorais ce fait, il a fallu que ma femme, qui a fait ses études à Paris, m'en informe. Et depuis, quand il m'arrive d'aller à Paris, je râle moi aussi contre ces glandus stationnés à gauche qui vont me faire louper mon train ^^
Les musées pas ou peu connus de Paris. via http://www.nothing-is-3d.com/links/?4BiI8w
Sans vouloir me la péter, déjà visités :
Niveau "petits musées", il en manque quand même pas mal. Achetez le Pariscope, vous verrez la quantité...
Très très impressionant... même si les explications sur la méthode employées sont claires, elles laissent tout de même entrevoir la somme de travail que cela représente.
via Fou à lier http://foualier.gregory-thibault.com/?rip1mw
A noter également : le site http://archive.org/ est une mine d'images et de vidéos libres, ce que j'ignorais.
TIL le 145 rue Lafayette à Paris est un faux immeuble. Il dissimule une cheminée d'aération du RER !
Je crois que c'est moi, la carte du métro de Paris en basse résolution :)
Merci pour le complément, ça ne me sert à rien, mais je suis content de savoir que ça existe !