Ces putain de JO de merde me sortaient déjà par les trous de nez, mais je sens que je vais faire une allergie... Une fois encore, ce sont les plus précaires qui doivent faire un effort.
A lire, si vous n'aviez pas lu le strip de Emma.
Des calculs alambiqués pour un résultat simple : l’effondrement des droits au chômage
J’en ai marre de sortir tous les jours pour voir au combien l’Etat français n’en a rien à foutre de notre gueule.
J’en ai marre que l’argent de l’Etat soit investi pour un service militaire et son service de propagande.
J’en ai marre, je suis fatigué et je me demande sincèrement si la solidarité n’a jamais existé.
Oui la précarité tue.
CW : suicide, mort, précarité
C’est un gamin, mon fils, ou votre frère. Il s’appelle Anas, un étudiant de 22 ans, venu de Saint-Étienne à Lyon, pour apprendre et avancer. C’est un jeune homme, désespéré autant que déterminé, qui, vendredi, a tenté de se tuer sur la place publique. Depuis, la presse détourne les yeux. Des rassemblements sont prévus ce mardi.
Sur Facebook, Anas a écrit :
« Aujourd'hui, je vais commettre l'irréparable, si je vise donc le bâtiment du CROUS à Lyon, ce n'est pas par hasard, je vise un lieu politique du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, et, par extension, le gouvernement. ».
Depuis, brûlé à 90 %, Anas se débat entre la vie et la mort, selon les derniers bulletins de santé.
La presse ne dit quasiment rien, ou si peu, ou si mal, ou si en dessous. La presse se presse sur des querelles et sur des voiles. Une fois de plus, elle refuse de voir la réalité, celle des Anas, elle détourne les regards sur cette précarité qui avance, partout, et qui ronge, qui détruit, et qui immole par le feu.
Ce mardi 12 novembre, des rassemblements sont prévus partout en France. Que feront les éditorialistes visés par Anas? Encore, leur racisme ordinaire, leurs chroniques de rien, le status quo de tout ? Ou iront-ils, dans un sursaut, se réveiller du même élan, et lire ce que la France du dessous, le Facebook du dessus, leur disent ?
Quand la jeunesse atteint ce niveau de désespoir, que reste t-il a espérer ?
L'étude porte principalement sur ces 10 millions de Français en difficulté financière. Et plus d'un tiers d'entre eux disent avoir déjà renoncé à acheter du shampooing, du savon ou sont obligés de limiter leur consommation de papier toilette.
Plus les produits hygiéniques sont chers, moins les plus démunis peuvent se les procurer. Exemple avec la lessive : environ cinq millions de personnes lavent leur linge à la main et dans plus de la moitié des cas, elles sont contraintes d'utiliser du savon, du liquide vaisselle ou du gel douche.
Les femmes et les jeunes enfants sont les populations les plus concernées. Plus d'1,5 million de femmes ne peuvent pas changer suffisamment de protection hygiénique
Il disait quoi déjà Manu ? Ah oui, "les gens chougnent pour 5 €".
Eh oui, il y a des gens qui sont à 5 € près.
Plein de gens.
Beaucoup.
Trop.
Laurène Pain-Prado est bibliothécaire, responsable du numérique à la bibliothèque Elsa-Triolet de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Elle est notamment en charge des dix ordinateurs en libre-service au premier étage du bâtiment. Un équipement qui constitue le seul point d’accès gratuit à l’informatique et Internet dans cette ville de 51 000 habitants. Mais le travail de Laurène Pain-Prado, 31 ans, va bien au-delà. Tous les jours, elle aide des usagers, souvent démunis, à remplir des demandes de prestations sociales. CAF, CMU, RSA, autant de sigles qui n’ont (presque) plus de secrets pour elle. Car si la dématérialisation des procédures s’accélère, la fracture numérique, elle, demeure.
A présent je suis sans emploi ; et croyez-moi, être chômeur, ce n’est pas « chômer ». Nul besoin d’un retour aux travaux forcés pour les pauvres, ou de les envoyer casser des cailloux dans une association.
M’ennuyer, oh non Monsieur je n’ai fort heureusement pas le temps de m’ennuyer ; mes journées sont relativement les mêmes : je cours d’une administration a l’autre afin de faire valoir mes droits. Pensez-vous sérieusement que nous « inactifs » nous nous ennuyions ? Nous courons les administrations afin d’essayer d’avoir la place à l’emploi proposé celui où nous sommes parfois vingt à postuler, et vingt autres postuleront après, nous mettant en concurrence les uns contre les autres pour engraisser des patrons afin qu’ils gagnent du « pognon » !
Pour le cas où vous ne l'auriez pas lu...
Tout est dans le titre, hein ?
« Ils évoquaient régulièrement les maladresses des sous-traitants, avec angoisse », raconte cette internaute. « Je me souviens surtout de la vanne qui alimentait un circuit de refroidissement et l’intervenant l’ignorait. C’est parce qu’un technicien s’en est avisé sans être mandaté d’une responsabilité de vérification que la vanne a été tournée du bon côté. Je me souviens aussi d’incidents commentés au fil des conversations et j’ai vu combien cette sous-traitance à bas coûts les inquiétait ».