Quand on vous dit que tout est politique :
Le visage de Trump dans ce portrait arbore une expression sérieuse, avec les sourcils froncés et un regard perçant. Shealah Craighead, ancienne photographe officielle de la Maison Blanche, a noté que cette pose est l’une des préférées de Trump, car il considère le sourire comme un signe de faiblesse. « Il cherche toujours à projeter une image de puissance, et cette pose illustre parfaitement cela, » a-t-elle déclaré au New York Times.
À cela s’ajoute une étrange similitude avec son fameux mugshot pris en 2023 en Géorgie lors de ses démêlés judiciaires. Cette association visuelle pourrait être interprétée comme un message assumé de défi face à l’adversité. D’ailleurs, Daniel Torok, à l’origine de cette photo, a confirmé que cette photo officielle était fortement inspirée du mugshot de Donal Trump, “une des photos les plus recherchées sur le web depuis 2023”.
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En s’éloignant des conventions des portraits présidentiels, ce choix visuel renforce l’image d’un Trump combattant, en rupture avec les normes traditionnelles. Pour ses partisans, cette image incarne la détermination et la force nécessaires pour diriger le pays. Pour ses détracteurs, elle renvoie à un leader autoritaire, voire intimidant.
Le photographe russe Dmitry Markov, décédé il y a deux semaines, avait la particularité de réaliser ses clichés à l’iPhone. Il a gagné en notoriété en partageant sur sa page Instagram des photos de la vie quotidienne d’une Russie provinciale. Son travail, aux palettes de couleurs douces voire laiteuses, est proche de ses sujets et saisissant d’authenticité.
via Brief.me
Des photos jouant avec les ombres, pas mal.
La photo de la murmuration est extraordinaire. J'ose à peine imaginer et les longues heures d'attentes et les milliers de photos prises avant d'arriver à celle-ci, fruit de la patience et du hasard (peut-être qu'on apprendra dans 6 mois qu'elle a été retouchée, pfff, je crois plus en rien c'est triste).
La célèbre image du soldat républicain pendant la guerre civile espagnole serait un bidonnage (ce qui n'a rien de révoltant en soi ; ce qui est intéressant, c'est d'étudier comment on en est arrivé à en faire un élément de "vérité").
"Regarde-moi ce lichen, toutes ces barbes pleureuses et ces moustaches traînantes ! Et la plupart des arbres semblent à demi recouverts de feuilles déchiquetées et racornies qui ne sont jamais tombées. Ça fait désordre. Je ne vois pas du tout à quoi ressemblerait le printemps, ici, à supposer qu’il y en ait un – encore moins un nettoyage de printemps."
Peregrin Touque in : Le Seigneur des Anneaux, Les deux tours
Magnifique. Ces photos, combinées à ce podcast que je suis en train d'écouter, me donnent très envie de relire LSDA.
Attention, je change quasiment d'avis entre le début et la fin de ce shaare. Schyzo inside
C’est la photographie d’un meurtre, le criminel et la victime sont tous deux vus dans la même image, et c’est moralement aussi problématique que la publication d’une décapitation terroriste.»
C'est un point de vue intéressant, mais légèrement faux-cul. Toutes les photos d'exécution ou de sévices divers primées au cours de l'histoire du photo-journalisme, ne sont-elles pas, à bien y regarder, des photos de meurtres ? En quoi celle-ci est plus choquante ? Peut-être parce qu'à la différence des photos citées par l'article (liens ci-dessous), on voit la victime morte ; les 2 autres images la montrent 1/4 de seconde avant sa mort. J'en reviens à ce que je disais : c'est de la drosophilophilie.
Après, le parallèle fait avec les décapitations terroristes pose question :
Bref, je ne suis pas à l'aise avec cette question.
Je vous laisse vous démerdez, moi, je ne sais pas comment trancher. (mais je lirai vos éventuels commentaires avec intérêt)
Les photos citées par l'article :
Attention, ces photos, bien que mondialement connues / historiques / primées sont tout de même choquantes.
http://rarehistoricalphotos.com/saigon-execution-1968/
http://imagesociale.fr/nagao1960
Oh, Marc Riboud est mort.
Vous le connaissez pour cette photo :
Il est également intéressant de constater à quel point les images de chacun des photographes qui ont couvert l’événement perchés sur le bus sont différentes. Nous étions tous là, à photographier la même scène depuis le même endroit, et pourtant la plupart de nos photos ne se ressemblent absolument pas. Cela illustre bien le côté artistique de la photographie, l’importance du regard.
Le travail de Spencer Tunick, si vous ne connaissiez pas encore : http://www.spencertunick.com/
Intéressant. J'avais déjà vu le coup de gueule d'un photographe qui avait constaté à quel point l'une de ses images s'était dégradée à force d'être copiée sur le web (certes, il n'y avait pas que la dégradation en cause, il y avait aussi les "améliorations" apportées par les personnes recopiant le fichier)
Du coup, cet article m'a permis de trouver cet autre http://www.lesnumeriques.com/appareil-photo-numerique/point-techno-introduction-format-raw-a2679.html qui présente tous les avantages qu'il y a à utiliser le format RAW.
Oh joli. La photo est composée comme un tableau.
Nikon organise un concours, donne le premier prix à un cliché... grossièrement photoshopé. Les réactions des photographes ne se sont pas faites attendre ^^
TIL : Playboy a contribué indirectement à faire avancer l'industrie de la photo. Et le "banding". (oui, je sors)
Superbe.
J'adore le pied de nez aux CGU d'Instagram.
Portrait : de l'importance de la perspective et du cadrage.
"Chez les Khasi, société matrilinéaire et matrilocale du Nord-Est de l’Inde, les enfants reçoivent à la naissance le nom de leur mère et la plus jeune des filles de la fratrie hérite de l’ensemble des terres et biens familiaux.
Chez les Palawan, tribu des Philippines très peu hiérarchisée, hommes et femmes vivent en parfaite égalité, accordant une importance toute particulière aux valeurs nobles de bonne volonté, de générosité et d’entraide.
Au Sud-Ouest de la Chine, la condition de la femme est unique chez les Moso, peuple qui pratique toutes les formes du Matriarcat dans la mesure où l’éducation des enfants est ici confiée aux oncles maternels.
Enfin les Badjao, en Malaisie, abolissent toute forme de hiérarchie et prônent une civilisation égalitaire et libertaire, qui laisse la part belle aux femmes."
Des sauvages en somme.
Les incendies en Californie en long-exposure.
Des photos panoramiques de l'Utah.