Amazon :
- Revenus : 147,977 milliards de dollars
- Bénéfices nets : 13,485 milliards de dollars
Apple :
- Revenus : 85,777 milliards de dollars
- Bénéfices nets : 21,448 milliards de dollars
Google :
- Revenus : 84,742 milliards de dollars
- Bénéfices nets : 23,619 milliards de dollars
Microsoft :
- Revenus : 64,727 milliards de dollars
- Bénéfices nets : 22,036 milliards de dollars
Meta :
- Revenus : 39,071 milliards de dollars
- Bénéfices nets : 13,465 milliards de dollars
via Seb
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Un témoignage qui vient corroborer ce qu'on savait déjà : derrière les assistants vocaux (et les enceintes connectées) soit disant "intelligents", il y a des humains. Qui vous écoutent. Sans votre consentement.
Et je ne crois absolument pas à une éventuelle réponse législatives. Pensez-vous que les États occidentaux, en phase de préfascisation, pour lesquels la seule loi qui compte, c'est celle du marché, en aient quelque chose à carrer de la vie privée de leur citoyens ?
Mon avis ? Les GAFAM font leur business depuis des années en mentant et en exploitant illégalement les données privées des internautes, et maintenant que le RGPD et autres régulations entravent directement leur cœur de business, ils sont mal. C'est plus facile de faire peser cette responsabilité sur les "mauvais" employés qui ne sont "pas assez performants".
Avec ces coupes d'effectif partout et la recherche absolue d'économies, le service de tous les GAFAM ne peut que se dégrader. Je vous l'ai dit, ce sont des poubelles à retardement. Faites une copie de vos données.
Sur nos cinq plaintes, deux n’ont jamais été examinées (Google, Amazon), deux autres semblent faire l’objet de manœuvres dilatoires absurdes (Apple, Facebook) et la cinquième n’a pas davantage abouti sur quoi que ce soit de tangible en trois années (Linkedin).
On l’a souligné plusieurs fois : si les GAFAM échappent aussi facilement au RGPD, ce n’est pas en raison de la complexité de nos affaires ou d’un manque de moyens matériels. Le budget annuel de la CNIL est de 18 millions d’euros et elle emploie 215 personnes. Au fil des ans et sur d’autres sujets, nous avons souvent échangé avec les personnes employées par la CNIL : leur maîtrise du droit des données personnelles est sincère. Elles partagent certainement nos frustrations dans une bonne mesure et n’auraient aucune difficulté à redresser la situation si on le leur demandait. Le RGPD leur donne toutes les cartes et, s’il en était besoin, nous leur avons explicitement pointé quelles cartes jouer.
Si les causes de cet échec ne sont pas matérielles, elles ne peuvent être que politiques. La défaillance du RGPD vis à vis des GAFAM est si totale et flagrante qu’il est difficile d’imaginer qu’elle ne soit pas volontaire ou, tout le moins, sciemment permise. Les motivations d’une telle complicité sont hélas déjà bien identifiées : les GAFAM sont les fidèles partenaires des états pour maintenir l’ordre sur Internet. Plus que jamais, l’État français, dans sa dérive autoritaire, a tout intérêt à les maintenir au-dessus des lois pour leur laisser gérer la censure et la surveillance de masse.
À leur échelle, en permettant aux GAFAM d’échapper au droit qui devait protéger nos libertés fondamentales, les 18 membres du collège de la CNIL participent de l’effondrement démocratique en cours. À notre sujet, voici la conclusion : nous avons fait tout ce qui était dans nos capacités pour que le RGPD nous protège collectivement contre les GAFAM, nous avons pleinement joué le jeu du droit et nous avons échoué. N’attendons plus un improbable sursaut démocratique de la CNIL : il faudra nous protéger sans elle.
via Seb
Quand vous publiez quelque chose chez les GAFAM, vous pensez qu'automatiquement tout ceux qui sont abonnés à vous le voient ? C'est FAUX.
Voici un exemple: TheOatMeal est un dessinateur populaire sur internet. Il a publié une image sur Facebook (voir le lien).
Et le message que vous voyez en dessous de l'image, c'est Facebook qui lui propose de payer 2000 dollars pour que la publication soit visible de 490 000 personnes.
490 000 personnes, c'est 10% des abonnés de TheOatMeal.
Donc Facebook a masqué la publication aux MILLIONS d'abonnés de TheOatMeal, et exige plusieurs milliers de dollars pour que la publication soit visible de seulement 10% de ses abonnés. C'est un véritable racket des créateurs.
Google, c'est le voisin toujours aimable et souriant qui vous fait de grands signes de la main le matin quand vous partez travailler et le soir quand vous rentrez, mais qui passe son temps à mater ce qui se passe chez vous à travers vos fenêtres.
Et un jour il vous sort de but en blanc : "J'ai vu que le 23 janvier à 17:29 vous êtes allés à la jardinerie pour regarder les tondeuses à gazon pendant 25 minutes et 13 secondes, mais en ne prenant pas votre trajet habituel. Vous ne voulez pas que je vous prête la mienne ?"
CREEPY AS FUCK.
IRL on le recadrerait sérieusement, mais sur internet tout le monde trouve ça COOL.
Purin mais réveillez-vous, les gens. Les GAFAM c'est pas vos amis, et encore moins bienveillants.
C'est tellement ça. Ça me fait penser à un truc que j'ai entendu dans une émission de radio ou un podcast, comme nous étions passé de la société de la société de la surveillance (année 50 à 80, affrontement des 2 blocs, grosses dictatures façon Staline, etc.) à une société du contrôle : c'est plus insidieux, et c'est à plusieurs détente : on veut contrôler nos vies, le flux d'informations, on veut "monitorer" tout et n'importe quoi... et au final, c'est nous qui sommes contrôlés, surveillés à force d'avoir mis nos donnée à dispositions. Impossible de me souvenir d'où je tiens ça. La méthode scientifique ou une émission du même genre sans doute.
En soit, ça ne me choque pas: L'hébergement, le stockage, ça n'est pas gratuit.
Non ce qui m'amuse, c'est que visiblement même la vie privée des internautes, ce n'est pas assez rentable pour les GAFAM. Je vous laisse donc imaginer les stratagèmes qu'ils doivent essayer d'établir pour traire votre vie privée au maximum, et les restrictions qu'ils vont commencer à poser quand ça ne suffira plus.Quand vous avez toute votre vie chez un GAFAM (mails, contacts personnels et professionnels, numéros de téléphone, documents, photos, vidéos, mots de passe, agenda, synchro du téléphone...) et que vous êtes au pied du mur, on peut parier que la plupart des gens voudront payer plutôt que d'être bloqués.
Après une 1ère analyse en 2013 et une seconde en 2015, je me dis qu'il est temps de faire un nouveau point introspectif sur ma dépendance à Google et aux GAFAM en général.
Alphabet (que plus personne n'appelle comme ça) :
Les GAFAM en général :
On en a lu beaucoup, des chaînes d’e-mail ou de publications sur les réseaux sociaux qui disaient que tel ou tel service allait devenir payant. Alors quand cela arrive véritablement, on a un peu de mal à y croire. C’est pourtant ce que les utilisateurs professionnels de Google Maps ont découvert début mai 2018. Coupons court à toute polémique : l’application que vous utilisez sur votre smartphone nommée Maps ou la version web de Google Maps ne devient pas payante. C’est l’utilisation par les entreprises du service de Google qui va être monétisé… ce qui crée un vent de panique, plutôt justifié.
Mais de quoi est-il question ? Grosso modo, d’une nouvelle tarification qui entre en vigueur le 11 juin 2018 et dont les détails peuvent être consultés sur cette page. Avant cela, Google laissait les entreprises utiliser Google Maps de manière assez libre, les seuils de vues qui déclenchaient une tarification n’arrivant qu’assez tard. Une carte dynamique pouvait s’afficher 25 000 fois par jour sur un site sans que l’entreprise qui l’a affichée ne débourse un centime. Les nouveaux tarifs sont radicalement différents : la même carte dynamique est gratuite pour 28 000 affichages… par mois. La tarification se fait ensuite au pack de 1 000 vues supplémentaires et est dégressive une fois un certain palier atteint.
MOUAH AH AH AH AH. Je le dis ? Allez, je le dis : c'est bien fait ! Vous avez donné toute votre vie à Google, et maintenant, il vuos le fait payer. Au sens propre. Attendez donc que Facebook en fasse autant, on va bien rire.
Les dirigeants de Facebook ou Google multiplient les déclarations bien intentionnées pour nous convaincre qu’ils ne nous veulent aucun mal. Mais le problème c’est le business model qu’ils élaborent. Ils se défendent en prétendant que leur pouvoir d’influence est limité, mais de deux choses l’une : ou bien Facebook est un énorme escroquerie et les publicités ne fonctionnent pas sur leur site (et dans ce cas pourquoi des entreprises paieraient-elles pour leur publicité sur Facebook ?), ou bien leur pouvoir d’influence est terriblement préoccupant. C’est soit l’un, soit l’autre. Même chose pour Google évidemment.