Lors des cérémonies d’ouverture de la session parlementaire du mois d’avril 2024 à l’hémicycle de Kigobe, le président de l’Assemblée nationale, Gélase-Daniel Ndabirabe, a vivement salué le dispositif d’organisation électorale en Russie, vantant la transparence du processus électoral russe.
Vu sur le même site que le shaare précédent. No comment ; juste une illustration de l'influence russe en Afrique.
Vu sur Mastodon : une panique morale africaine.
Je vous rassure, là bas aussi le patriarcat se porte bien :
Après avoir demandé aux « Non stress » d’abandonner leur comportement d’un autre âge, le gouverneur Bizozal les a même mises en garde publiquement lors des cérémonies marquant la Journée internationale du 8 mars dédiée chaque année aux droits de la femme.
À l’époque, certes, il y eut un consensus : si elle avait pour objectif d’enrayer la trypanosomiase à l’échelle de la population, la vaccination à la Lomidine protégeait aussi l’individu vacciné. Pourtant, les Européens installés sur le sol africain échappèrent à cette logique. Non seulement la vaccination – que l’on savait risquée et douloureuse – ne leur était pas imposée, mais son administration était étudiée au cas par cas, en vertu d’un calcul risque/bénéfice qui n’était pas soumis au critère du collectif. L’Européen ne faisant pas partie de la masse, la prophylaxie n’était généralement pas indiquée pour lui. Ce n’était que lorsqu’il tombait malade qu’il était traité à la Lomidine. À deux objets différents – masse et individu – correspondent donc deux modes d’intervention distincts : la prévention ou la thérapie.
La médecine de masse était également une médecine racialisée : c’est en tant qu’« africain » que l’individu est de facto exclu du champ du regard médical. C’est à la lumière d’une telle exclusion qu’il faut comprendre le peu d’importance accordée à la question des effets, bénéfiques ou néfastes, de la lomidinisation préventive sur l’individu. C’est par une telle exclusion qu’arriva le scandale.
Pour tous les cons qui disaient "c'est marrant, y'a pas beaucoup de cas en Afrique".
Alors que commence la commémoration de la première Guerre Mondiale , la phrase d'Anatole France va être utile dans la guerre des tranchées qui s'annonce entre ceux qui déplorent la guerre comme un mal fatal et ceux qui trouvent des causes dans le système capitaliste, en dehors de la volonté et de la conscience des capitalistes eux-mêmes. L'assassinat de Jean Jaurès le 30 juillet 1914 et l'Union Sacrée pour la guerre allaient ruiner le mouvement progressiste. Dans la Grammaire des Civilisations (1963), Fernand Braudel écrit:
On a le droit d'affirmer que l'Occident, en 1914, AUTANT QU'AU BORD DE LA GUERRE, SE TROUVE AU BORD DU SOCIALISME. Celui-ci est sur le point de se saisir du pouvoir et de fabriquer une Europe moderne (...). En quelques jours, en quelques heures, la guerre aura ruiné ces espoirs.
via http://shaarli.mydjey.eu/?qaDkbQ
La veille pratique des sommets France-Afrique a ainsi disparu avec Emmanuel Macron, qui renouvelle cependant la façon de rassembler des chefs d’Etats françafricains en mal de légitimité, en les conviant à un grand sommet parisien par an. L’année dernière sur le climat, cette année sur « la paix », à l’occasion du centenaire de la fin d’une Grande guerre dans laquelle notre Troisième République précipita entre autres des milliers d’hommes recrutés de force dans son empire colonial. Voilà l’événement pour lequel des chefs d’Etats et de gouvernements comptant parmi les pires criminels actuels sont invités à parader autour d’Emmanuel Macron du 11 au 13 novembre : l’Elysée sponsorise la guerre, soutient la dictature, « et en même temps » veut célébrer la paix. Ainsi, le désastre humanitaire au Yémen, au vu et au su de la planète entière, ne suffit pas à suspendre nos vente d’armes à l’Arabie Saoudite, invitée à ce Forum sur la Paix.
Bon. On va tous mourir. Façon "L'armée des 12 singes".
Fallait pas maintenir l'Afrique dans la misère les mecs, assumez maintenant.
Un "pavé dans la mare du bon sentiment" : les conséquences de la "fièvre compassionnelle" sur l'indépendance des pays africains.
L'Afrique, c'est grand. Mais vraiment grand. N'en déplaise à notre vision européano-centrée.
EDIT : voir aussi http://tariq.co/true-size-of-africa/
Le guépard, ce prédateur qui n'a vraiment pas de bol (lire l'article pour comprendre) pourrait avoir disparu d'ici 30 ans...
:(