Bon. Vous attendez quoi pour quitter Facebook ?
via Seb
le retrait par Facebook, deux jours plus tôt, d’un message dans lequel le centre relayait une étude sur la méconnaissance des Américains sur la Shoah, l’extermination des juifs d’Europe. Ce message était accompagné d’une photo d’époque sur laquelle apparaissent des enfants nus victimes des camps de concentration.
[...]
En juillet, le patron du réseau social avait déclaré qu’il refusait de supprimer les messages négationnistes sur Facebook.
Facebook supprime les photos de juifs exterminés dans les camps parce que les gens sont tout nus, mais refuse de fermer les comptes négationnistes. C'est bon là, ça commence à rentrer ?
Le nivellement par les tréfonds du plus bas et la standardisation à l'extrême semble faire de chaque profil Facebook, le smoothie des chiottes d'une vie.
Et même si j'ai pas non plus comme aspiration d'être une princesse dans le château de Barbie™, je n'ai pas spécialement envie de résider dans une porcherie.Certaines personnes m'ont dit que c'était une décision assez dramatique de ne pas souhaiter conserver une réelle présence sur FB. Sans étonnement il s'agit des gens qui n'appellent jamais et ne cherchent pas non plus à se rendre chez moi, malgré de nombreuses portes laissées ouvertes et de nombreuses propositions. Et plus les protestations sont grandes face à cette décision (oui, un MP disait que j'étais folle d'en partir !) plus la personne semble concernée par ce dernier constat.
Oui, nous avons le même business model que Facebook, mais nous n’avons pas un bouton Numerama Connect sur la quasi-totalité du web qui nous permet d’enrichir notre profilage et d’alimenter notre base de données aussi privée qu’opaque.
Si on y regarde bien, les données qu’on donne à Facebook ont énormément plus de valeur que les services que Facebook nous rend. En tant qu’utilisateurs, on y perd.
Quittez. Facebook.
via Seb
Rien à voir mais, waouh, la police de ce site, avec des ligatures, est vraiment trop classe.
14 ans. 14 ans que Mark Zuckerberg passe son temps à s'excuser, et à dire qu'il va faire mieux.
Do you trust Mark Zuckerberg?
via Mastodon
Tous ces gens / ces institutions qui semblent d'un coup d'un seul découvrir la vraie nature de Facebook... c'est juste LOL.
En janvier 2017, le Framablog publiait ça : Si on laissait tomber Facebook ?
UN extrait, juste UN :
Aucune de vos données sur Facebook n’est sécurisée ni anonyme, quels que soient vos paramètres de confidentialité. Ces réglages sont juste des diversions. Il y a des violations de confidentialité très sérieuses, comme la vente de listes des produits que vous recommandez à des annonceurs et des politiciens, le pistage de tout ce que vous lisez sur Internet, ou l’utilisation des données de vos amis pour apprendre des informations privées sur vous – aucune de ces pratiques n’a de bouton « off ». Pire encore, Facebook agit ainsi sans vous le dire, et sans vous révéler les dommages que vous subissez, même si vous le demandez.
Voilà.
J'ai créé des groupes que j'ai animé pendant des années. J'ai administré des pages, des discussions. J'ai vraiment donné beaucoup de temps pour notre projet commun, moi il m'a apporté des amis des relations et une magnifique chérie pendant que toi tu devenais un des hommes les plus riches sur Terre.
Je te rassure, je suis très content de ma situation et ne souhaite pour rien au monde échanger avec toi, je trouve juste que notre contrat n'était pas équilibré, et que tu aurais dû me rémunérer pour toute la valeur que j'ai apporté à la plateforme que toi et tes actionnaires détenez. Ou alors tu aurais dû prendre soin de mon travail et de mes données.
Meurt Facebook, meurt !
Voici ce pouvez faire immédiatement si vous êtes inquiet pour vos données sur Facebook :
supprimer votre compte ?
C'est la presse qui fait le sale boulot pour Facebook, tout en se prétendant neutre. Pas bon.
Suite à cet article, nous avons reçu un courrier de Facebook que nous vous livrons en l'état (traduit de l'anglais) : "Chamath Palihapitiya ne travaille plus pour Facebook depuis plus de 6 ans. Lorsqu'il était dans l'entreprise, nous nous sommes concentrés sur la création de nouvelles expériences dans les médias sociaux, et sur la croissance de Facebook dans le monde entier. À l'époque, Facebook était une entreprise très différente et, à mesure que nous grandissions, nous nous sommes rendu compte de nos responsabilités. Nous prenons notre rôle très au sérieux et nous travaillons dur pour nous améliorer. Nous avons mené beaucoup de recherche avec des experts et des universitaires extérieur à la société pour comprendre les effets de Facebook sur le bien-être, pour éclairer le développement de nos services. Nous investissons également davantage dans les ressources humaines, et - comme Mark Zuckerberg l'a déclaré - nous sommes prêts à réduire notre rentabilité pour nous assurer de faire les bons investissements.
Je trouve ce droit de réponse presque plus terrifiant que le contenu de l'article lui-même.
En conclusion, ces deux annonces dessinent un discours général assez net : soumettez-vous à Facebook, car lui seul peut vous protéger (ne comptez pas sur l'État, qui lui a délégué ce rôle). L'entreprise ne se prive d'ailleurs pas d'expliquer être « confiante que l'IA va devenir un outil plus important dans l'arsenal de protection et de sécurité sur l'Internet »5. Internet est dangereux, prenez refuge sous l'hégémonie de multinationales totalitaires, vite !
Ca fait froid dans le dos.
Le Like Jacking : Facebook permet d'exporter le bouton "j'aime une page" sur votre site. Placez-le sur votre site, ensuite par un petit bout de code CSS rendez-le totalement transparent (opacity:0;). Positionnez le par dessus n'importe quel bouton ou lien sur lequel vos visiteurs sont susceptibles de cliquer. Quand ceux-ci croiront appuyer quelque part, ils appuieront en réalité sur votre bouton "j'aime" invisible.
Rien que pour ça tu mérites ce qui t'arrives, sombre bouse.
Et une fois encore, toutes ces personnes qui construisent leur prospérité entièrement en faisant confiance à un service privateur, ou qui pensent préserver leurs souvenirs ou leurs documents en utilsant un GAFAM ou un de leurs dérivés, et qui s'étonnent de tout voir s'écrouler du jour au lendemain, combien leur faudra t-il d'histoires similaire pour qu'ils comprennent enfin ?
via (°m
Pour ta sécurité, tu vas me donner la clé de ta maison, le mot de passe de on PC et le code de ta carte bleue. Et une photo de toi à poil, donc.
Je suis curieux de savoir combien de personnes ont obéi à cette injonction ridicule, dangereuse et illogique.
Pour le coup, ça ne me choque pas, l'apologie du terrorisme est avérée, bien plus que pour des gamins refusant de participer à la minute de silence après les attentats contre Charlie hebdo.
Ce qui est intéressant, c'est bien évidemment la prise en compte d'un avis/soutien exprimé sur un réseau social (ici un "like" sur Facebook) et sa caractérisation en apologie publique d'acte de terrorisme : quels que soient les paramètres que vous bidouillez sur Facebook, ce que vous y publiez, likez... est par nature public pour la justice.
Il faudra attendre la publication du jugement, dans quelques semaines, mais on note que les avocats de ce jeune homme ont indiqué à nos confrères que son compte Facebook était privé et cadenassé par les paramètres de confidentialité. De fait, une défaillance pourrait être exploitée puisque l’article 421-2-5-1 précité ne condamne que l’apologie publique.
Je pose ça là.
EDIT : la même chose en français : http://www.numerama.com/tech/260088-dans-lenfer-de-la-moderation-facebook-les-regles-secretes-ont-ete-devoilees.html
Des règles souvent tues pour leur caractère parfois dérangeant, parfois cynique et rarement justes. La première appréciation que nous pouvons avoir de ce corpus de règles laisse indubitablement penser que Facebook a créé une réglementation dont l’objectif premier est de se dégager de toute responsabilité dans le vrai monde.
[...]
L’intérêt de Facebook pour le revenge porn souligne l’incroyable diversité des cas à juger par les modérateurs du réseau. Ces derniers, surmenés par des milliers de cas quotidiens, doivent arbitrer l’inhumain et l’ignoble toutes les heures, à un rythme effréné.
[...]
L’air de rien, les modérateurs du réseau social admettent arbitrer l’un des pires endroits sur Terre où les plus pitoyables vicissitudes deviennent des publications, des menaces, des photos scandaleuses à gérer chaque minute… dans une urgence délétère.
Facebook vous observe, vous manipule et se fait du fric sur votre dos.
Non, rien de neuf.
Je viens de faire quelque chose que j'aurais du faire depuis fort longtemps, et que je repoussais d'année en année : supprimer mon compte Facebook.
J'ai des dizaines de liens dans mon Shaarli expliquant pourquoi Facebook çaymal, et j'avais pourtant un compte. Que je n'utilisais plus depuis belle lurette, bien entendu avec un pseudo, et sur lequel je n'avais posté que des liens à peu près du même genre que ceux que je poste ici, mais un compte Facebook quand même.
C'est ce (long) article qui m'a donné l'impulsion qui me manquait.
Pourquoi ai-je aussi longtemps reculé ce qui m'apparait comme étant de plus en plus nécessaire ? Pour des motifs tous plus futiles les uns que les autres :
je suis des personnes / des institutions intéressantes
=> C'est vrai, mais tu ne vas jamais sur Facebook. Aussi intéressant soient-ils, tu les liras ailleurs, ou alors tu continueras à ne pas les lire.
Je m'en servais juste pour débloquer des jeux gratuits.
=> Que dire, que dire... Tu n'as pas le temps de jouer aux jeux que tu achètes, tu crois vraiment que tu vas jouer à ces palanquées de jeux mal torchés que seule leur gratuité rend désirables ? Névrosé va.
Certains trucs ne sont accessibles que sur Facebook
=> TANT PIS POUR EUX, ils se passeront de ma divine présence.
Conclusion : adieu Facebook.
MEURS FACEBOOK.
Genre vous savez plus ou moins que Facebook c’est mal, mais vous n’avez pas trop envie de savoir jusqu’à quel point.
[...]
Aucune de vos données sur Facebook n’est sécurisée ni anonyme, quels que soient vos paramètres de confidentialité. Ces réglages sont juste des diversions. Il y a des violations de confidentialité très sérieuses, comme la vente de listes des produits que vous recommandez à des annonceurs et des politiciens, le pistage de tout ce que vous lisez sur Internet, ou l’utilisation des données de vos amis pour apprendre des informations privées sur vous – aucune de ces pratiques n’a de bouton « off ». Pire encore, Facebook agit ainsi sans vous le dire, et sans vous révéler les dommages que vous subissez, même si vous le demandez.
J'aime beaucoup cette métaphore :
Ne confondez pas vie privée et secret. Je sais ce que vous faites dans la salle de bain, mais vous fermez quand même la porte. C’est parce que vous voulez de l’intimité, pas pour cacher un secret. (Extrait de Je n’ai rien à cacher, pourquoi devrais-je faire attention à ma vie privée en ligne ?)
J'ai rien à cacher ? Je ne fais rien de mal ? Même pas en rêve :
Si vous admettez avoir commis quelque chose d’illégal dans les messages privés de Facebook, ou si vous avez simplement mentionné un soutien à une action politique, cela pourra être utilisé contre vous à l’avenir, tout particulièrement par un gouvernement étranger. Vous pouvez être arrêté simplement parce que vous étiez au mauvais endroit au mauvais moment, ou être mis à l’écart à l’aéroport un jour, pour risquer de la prison car vous avez révélé que vous avez fait quelque chose d’illégal il y a 5 ans. Un comédien New Yorkais a vu une équipe SWAT (un groupe d’intervention policière américaine musclé) entrer dans son appartement pour une blague sur Facebook.