« Nous sommes en 2017. Les décisions de ces deux femmes détermineront si le Royaume-Uni doit continuer d’exister. Et ce sont leurs jambes qui font la “une”. Evidemment. »
Le Royaume-Uni est intervenu en Irak en mars 2003 aux côtés des Etats-Unis alors que Saddam Hussein « ne présentait pas de menace imminente » et que « toutes les alternatives pacifiques (…) n’avaient pas été épuisées ». John Chilcot, le haut fonctionnaire qui préside la commission d’enquête sur les conditions de l’engagement britannique, en a dressé, mercredi 6 juillet, un bilan accablant, en particulier pour le premier ministre travailliste de l’époque, Tony Blair. « Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, a souligné le rapporteur, le Royaume-Uni a participé à l’invasion et à l’occupation complète d’un Etat souverain. »
Réponse de l'intéressé :
« C’était la décision la plus difficile que j’ai jamais prise, a déclaré Tony Blair. Je l’ai prise de bonne foi. J’en endosse l’entière responsabilité. J’éprouve plus de peine, de regrets et d’excuses que vous pouvez l’imaginer. »
Rhââââ que ça m'énerve. Alors c'est aussi simple que ça ? On peut mentir, mener son pays à la catastrophe, à la ruine ou à la guerre (parfois les trois, pas forcément dans cet ordre d’ailleurs), mais du moment qu'après coup, on dit qu'on regrette, alors tout va bien ?
De deux choses l'une : ou les dirigeants occidentaux (Bush et Blair en tête) qui ont envahi l'Irak l'ont fait d'une manière contraire au droit international, en ayant menti en toute connaissance de cause, et alors ils doivent être jugés pour leurs actes ; soit cette occupation était totalement légitime et on a en rien à foutre de ses regrets.