Pour autant, c’est une leçon que ne semble pas goûter les parquets, qui ont à plusieurs reprises poursuivi ou entendu des personnes pour les mêmes motifs dans le cadre du mouvement des gilets jaunes. Ce fut le cas d’un photographe, Renaud Joubert et du journal La Charente Libre, qui ont été entendus en tant que mis en cause pour avoir couvert la décapitation symbolique d’une marionnette d’Emmanuel Macron. C’est également le cas de Segundo Cimbron, maire de Saint-Yzans-de-Médoc, qui a prononcé le mot « guérilla » lors d’une réunion des gilets jaunes 33, alors qu’il encourageait aux occupations « éphémères des ronds points ». Il sera jugé le 27 mai pour « provocation directe non suivie d’effet à un attroupement armé ».
Qu'il est loin le temps où des millions de conna... citoyens abusés défilaient sur les Champs pour clamer leur attachement à la liberté d'expression.
Groupes privés, partages industrialisés, « cibles » désignées à la « riposte » collective, comptes anonymes démultipliés, faux profils, violence des propos… Depuis l’été 2018 et l’affaire Benalla, certains « marcheurs » qui peuplent les réseaux sociaux ont changé d’attitude : loin de la « bienveillance » préconisée par le chef de l’Etat pendant la campagne présidentielle, une partie de la Macronie numérique s’est durcie et convertie à des méthodes jusqu’alors pratiquées par d’autres acteurs du champ politique, notamment aux extrêmes.
via http://shaarli.mydjey.eu/?968f3w
voir aussi http://shaarli.mydjey.eu/?7ZQRyQ
Mouarf. Comment se fâcher avec la gauche et "en même temps" la droite (du moins, ceux qui se prétendent de ces affiliations là à l'Assemblée) en 1 leçon.
Florilège :