Cette procédure judiciaire est soutenue et financée par Elon Musk, patron de X connu pour ses positions conservatrices.
Disney avait déclaré se séparer de cette comédienne spécialiste des arts martiaux à cause de ses "messages odieux et inacceptables" sur les réseaux sociaux, "dénigrant des personnes sur la base de leur identité culturelle et religieuse". Gina Carano avait notamment comparé le fait d'être conservateur américain à l'isolement des Juifs dans l'Allemagne nazie.
Quel dégoût... Dommage, j'aimais bien le personnage.
Disney, notamment depuis les rachats de Marvel, StarWars & co. on voit ça comme un gros mastodonte, une sorte de GAFAM du dessin-animé. Sauf que... la société a failli disparaître au milieu des années 80, en partie parce qu'elle était encore, en interne, coincée dans les années 60 :
Des ordinateurs ? N'y pensez même pas. Pour voir s'animer leurs dessins préparatoires, les animateurs sont contraints de soulever les feuilles de papier à la main une par une. "Sinon, on demandait à un service qui les photographiait, les mettait sur pellicule, et on pouvait les visionner... trois jours après." Un mode de fonctionnement archaïque, sans scénario pour les longs métrages mais juste un story-board esquissé au fil de l'eau, des réalisateurs qui se partagent les scènes et les remodèlent au fur et à mesure et aucune pression du résultat.
Chez oncle Walt, l'argent est une notion secondaire : Bambi n'a été rentable qu'après deux décennies, Fantasia au bout de trente ans. Et ce n'est pas le dernier projet en date, Taram et le Chaudron magique l'histoire d'un jeune fermier opposé à un seigneur des ténèbres convoitant les pouvoirs de l'objet du titre, qui va redresser la situation. Au contraire. Il se murmure que ce projet mal-né à 44 millions de dollars, budget record pour l'époque, sera le dernier clou sur le cercueil de Mickey et consorts.
L'épisode de panique woke de la semaine :
Disney a dévoilé la bande-annonce de la Petite Sirène (2023). L’actrice qui joue Ariel est noire ce qui a créé une polémique (🙄): "wokisme", "œuvre dénaturée", "foutage de gueule" blablabla etc.
Contentons-nous de regarder ces réactions d’enfants heureux:
[vidéo incluse dans le tweet : des enfants noirs, visiblement très heureux, voire émus, d'avoir enfin une héroïne positive de la même couleur de peau qu'eux]
Au Pays de la Belle au bois dormant qu’on embrasse sans son consentement, un baiser lesbien, c’est non. Censure immédiate, par Disney, la maison mère.
Au panthéon des punchlines.
C'est un pas... Un petit pas, mais un pas quand même.
Pas Gorafi : Disney World va cesser de photoshoper des masques sur les visages de ses clients qui n'en portent pas.
Toujours via Le cri du lapin.
À l'origine, la légende de Mulan était fondée sur une héroïne turco-mongole – autrement dit d'un peuple de la même « famille » que les Ouïgours –, mais la nouvelle Mulan de Disney présente une Chine impériale mythifiée dans une culture chinoise monolithique, sans diversité ethnique. Mises à part des hordes venues du Nord-Ouest (autrement dit de l'actuel Xinjiang) qui menacent une anonyme « capitale impériale » et un tout-puissant empereur – une métaphore à peine voilée de la menace terroriste aujourd'hui assimilée aux minorités musulmanes. Loin de contester l'ordre établi, la femme guerrière ne trouve finalement son salut que dans le service du « royaume » et de la « famille ». On ajoutera enfin que le film provoque dès les premières minutes un profond malaise par un détail frappant : Zhou, le père de Mulan, est joué par l'acteur hongkongais Tzi Ma, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Xi Jinping. Difficile de ne pas penser que Disney soit allé jusqu'à le caster précisément pour complaire au pouvoir chinois par cette ressemblance. Comme pour identifier au président chinois un père révéré avec une piété infaillible par la jeune Mulan, à laquelle le jeune public est appelé à s'identifier.
Hum, ça sent la belle bouse.
Le rachat de Star Wars par Disney en 2012 (4 mds de dollars)... est déjà rentabilisé.
Ça reste tout de même assez soft. On trouve pire sur le web...
Le détournement des princesses Disney est entrain de devenir une sorte de poncif.
Arf. Pas mal cet article, ça change des compilations à la con de Buzzfeed sur la mort de la maman de Bambi, la mort du papa du roi Lion, la mort de la maman de Nemo... On meurt beaucoup chez Disney en fait...
Lien direct : http://www.dorkly.com/post/70822/5-horrific-deaths-you-forgot-were-in-disney-cartoons
EDIT : voir aussi cet article http://www.lemonde.fr/cinema/article/2014/12/18/les-dessins-animes-plus-traumatisants-que-les-films-pour-adultes_4542467_3476.html#xtor=RSS-3208
Tout est dans le titre ! Sympa. Et puis maintenant, c'est la même maison n'est ce pas...
Blanche-neige alcoolique, le prince charmant gay...