C'est facile si c'est son seul jeu ^^
Rhââââ purée, je suis trop bon public.
Vous savez quoi ? Ça me parle vachement. J'aime beaucoup ce côté on garde ce qu'on a appris avec les mondes ouverts / retour aux sources.
Ainsi, Récits Croisés sera lancé ce 14 décembre à la fois dans Assassin's Creed Valhalla et dans Assassin's Creed Odyssey ! Ces deux nouvelles histoires gratuites intitulées respectivement Une rencontre écrite et Les trésors nous feront explorer deux nouvelles îles avec d'un côté une aventure dans la Grèce antique sur l'île de Corfou en tant que Kassandra, impliquant un Fragment d'Eden, et de l'autre la rencontre de cette dernière avec Eivor au temps des Vikings sur l'île de Skye en Écosse à la suite de cauchemars. Il faudra avoir fait monter Ravensthorpe au niveau 4 et débloqué l'habitation de Valka pour lancer ce contenu.
« Mais quelle est cette sorcellerie ? », nous direz-vous si vous n'êtes pas à jour avec le lore. Si vous n'avez pas joué au précédent épisode, vous avez de quoi être quelque peu circonspect ou étonné, puisque plusieurs siècles séparent les deux jeux, mais il y a une explication à tout ça liée au Bâton d'Hermès Trismégiste, qui a rendu Kassandra immortelle. Ubisoft a même eu la bonne idée de s'amuser de sa ressemblance avec Randvi qui avait tant fait parler à l'époque.
J'ai. Rien. Compris.
Tout ce que j'ai retenu c'est : Gratuit. 13,2Go.
Si Ubisoft a bien confirmé l’arrivée d’un tel titre, l’entreprise n’a pas fourni énormément de détails concernant le format précis d’Assassin’s Creed Infinity. Elle a tout simplement déclaré :
« Plutôt que de continuer à passer le relais d’un jeu à l’autre, nous sommes profondément pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon pognon au sein d’Ubisoft ».
En tout cas c'est mon avis.
Pourquoi ? Parce que c'est arrivé à un tel point que même EA envisage de passer un jeu comme FIFA GRATUIT, tellement ils se font de pognon avec les transactions in-game. Fortnite, voilà le modèle à suivre. Sauf que, comme l'a très bien dit Erwan Cario dans le dernier épisode de Silence on joue de la saison, dans ce genre de jeu -outre dépenser du pognon in-game- on paie avec notre temps. Et le temps, c'est pas extensible. Ce qui veut dire qu'il y a ura, dans cette course au pognon, quelques gagnants qui ne sauront plus quoi foutre de leur pognon (coucou Epic), et des perdants qui vont perdre beaucoup, beaucoup, beaucoup de pognon.
Et si on couple ça avec l'ascension irrésistible du game pass de Microsoft... les 10 prochaines années du jeu vidéo vont faire de la casse. Tant d'un point de vue industriel (des studios vont fermer, surtout quand Microsoft et Epic, qui les tiennent aujourd'hui à bout de bras leur diront "désolé, vous ne correspondez plus à notre catalogue"), que du point de vue diversité du média : pour faire du pognon, il faut rentrer dans le moule.
Je n'avais jamais vu cette vidéo "décalée", qui date pourtant de 2018. Rigolo.
C'est exactement ça. L'auteur a su mettre le doigt sur ce qui finit par me lasser dans les AC, aussi beaux et rigolo à jouer fussent-ils.
Quelle déception, dès lors, que ces aventures. Le problème ne vient pourtant pas d’Eivor. Dans sa version féminine, la guerrière norvégienne est tout ce qu’on attend d’une héroïne moderne : une force à toute épreuve, évidemment, mais aussi un goût prononcé pour la poésie et un caractère subtil. Jamais traitée comme un objet (une gageure dans un jeu vidéo), on prend plaisir à suivre son ascension entre des personnages certes inégaux, mais qui tentent de proposer un peu mieux que la collection de clichés que peut réserver le médium.
Non, le cœur du souci tient en quelques mots : 13 ans après le premier titre, la série des Assassin’s Creed se vide peu à peu de tout ce qui faisait son intérêt. La prouesse technique et les chatoiements des décors masquent mal des boucles de gameplay insipides, dont la répétition donne presque la nausée : grimper au sommet d’une tour, trouver un point bleu ou jaune indiquant une activité, résoudre une énigme rapide (parfois) ou combattre une armada de soldats ennemis (souvent).
Ubisoft tente tant bien que mal de maquiller cette pauvreté mécanique en nous bombardant de micro-tâches à accomplir pour débloquer ici des éléments cosmétiques (des tatouages, une décoration pour son village), là des nouvelles armes et armures. On peut pêcher, on peut chasser, on peut lever des malédictions, on peut trouver des trésors, on peut combattre des bandits ou fouiller des ruines romaines, mais au bout de quelques dizaines d’heures, la réalité est devant nous : on s’ennuie beaucoup. Chaque nouvelle région dévoile des dizaines et des dizaines d’activités, parfois amusantes, la plupart du temps totalement creuses. Et la narration, qui semble ouvrir les uns après les autres des chapitres structurellement identiques, renforce encore cette impression.
Difficile quand on est joueur de déterminer ce qui fait que le cœur n’y est plus. L’infiltration, desservie par des contrôles indigents ? La disparition de la thématique des assassins, qui n’est guère plus qu’un mot dans le titre ? La facilité de l’escalade et des phases de parkour, qui ne demandent plus une seconde de réflexion ? Ou ces combats patauds, qu’Ubisoft parsème de finishers enrichis en hémoglobine qui deviennent aussi répétitifs et indigestes que le reste ?
Il est très facile d’engloutir des heures dans AC : Valhalla, mais on en sort avec un goût amer à la bouche. Car si l’on y est encore, ce n’est pas parce que le jeu nous tient en haleine, mais tout simplement parce que ses boucles de gameplay sont conçues pour nous arracher continuellement l’envie de faire une dernière quête, de pousser juste un tout petit plus loin. En somme, faute de pouvoir nous captiver, Valhalla a choisi de nous piéger.
All of these additions to the story felt like throwaway concepts and ideas; few were revisited beyond their introduction in their respective titles. These disparate arcs have frustrated “Creed” lore enthusiasts for years, mostly because the games just didn’t seem to know what to do with them. “Valhalla” makes a Herculean-effort to tie all of the above (and more) as part of a cohesive, narrative science fiction saga. To my surprise, Ubisoft Montreal kind of made it work.
It might be safe to assume that this wasn’t part of some grand plan since the beginning, especially since the American Revolution in the third game was meant to be its finale. Due to the popularity of the series, Ubisoft made a decision to release new open-world epics in the “Creed” series every year before scaling back in 2017 with the current trilogy saga that started with “Origins” in Egypt.
En gros : on savait pas où on allait, l'épisode 3 devait être le dernier, mais comme les gens continuaient d'acheter, on a continué de faire des jeux.
Et là, bim, Valhalla corrige toutes les incohérences et arrive même à reboucler avec les jeux précédents (ou à au moins le mérite d'essayer) :
Assassin’s Creed Valhalla est un très bon... RPG. Cette fois on peut le dire franchement.
Je sais que je l'achèterai dans... 3 ans ? 4 ans ? Bref, moins de 20€ c'est sûr ^^
Le sanglier d’Erymanthe est vif et puissant mais ce sont surtout ses grosses caisses odorantes qui pourront avoir raison du meilleur des guerriers. Il s’agira ici de vous équiper d’une arme très rapide (la lance et son attaque sautée étant particulièrement efficace) puis d’essayer de rester au plus proche de votre adversaire afin de l’empêcher de vous charger. Si celui-ci s’éloigne, vous pouvez être sûr qu’il va foncer vers vous et s’effondrer sur le sol avant de lâcher un gros pet mortel qui empoisonnera l’air environnant.
xD
Je fais exprès un titre susceptible d'attirer le chaland, une fois encore, si ce qui m'a aidé moi peut servir quelqu'un, c'est toujours bien.
Alors voilà : tout fonctionnait pour le mieux dans le meilleur des mondes antiques possible, avec pas mal d'options graphiques à fond ou à un niveau plutôt élevé, quand soudain (procédé à peine honnête destiné à éveiller l'attention du lecteur), mon jeu se mit à freezer de manière complétement erratique. Ce pouvait être pas du tout pendant 1/4 d'heure, puis 3 fois de suite pendant un déplacement anodin dans un lieu désert ce qui m'a au moins permis d'éliminer l'hypothèse du matériel qui a du mal à suivre à cause de la densité de la foule. Options graphiques revues sérieusement à la baisse, ça n'a rien changé, ce qui élimine de facto l'hypothèse de la carte graphique à genoux (et je me demandais bien pourquoi, du niveau 1 au niveau 15 elle aurait ronronné pépère, pour soudain se mettre en grève au tournant du niveau 16).
Il ne reste donc que l'hypothèse du pilote de la carte graphique, il me semble bien que je l'ai mis à jour juste avant que ça commence... Quelques recherches sur Google semblant confirmer cette intuition, on poursuit les recherches dans ce sens.
Je précise qu'il ne m'a pas été possible de revenir au pilote antérieur via le gestionnaire de périphériques Windows. Pourquoi ? Parce que sinon c'est pas drôle ? L'option était grisée, on ne peut pas, démerde toi.
J'ai donc trouvé l'ancien pilote de ma carte Nvidia sur cette page, en cliquant sur "Pilotes BETA et archives" en bas de la page.
Pour la partie désinstallation du pilote actuel, j'ai suivi les conseils de Malekal, et j'ai utilisé l'utilitaire Display Driver Uninstaller. Faites tout bien comme indiqué, mode sans échec et tout. Je dirais même plus : ne vous avisez pas de redémarrer votre jeu favori du moment une fois que Windows, ce menteur, vous annonce que le pilote est correctement installé. Y'en a qu'on essayé. Nan, redémarrez encore un coup avant, c'est plus sûr.
(pour les possesseurs de cartes AMD, le manip est sensiblement la même, cherchez un peu sur le site Malekal)
Et du coup ? Du coup tout remarche dans la félicité olympienne et les lames dans les côtes.
Cela fait quelques jours que j'ai envie d'écrire un peu sur ACOd, (le successeur de ACOr, mais qui se passe 400 ans avant, vous suivez ?), je vais donc posez là tout ce qui me passe par la tête - au fil de la journée [NB : la journée d'hier en fait...] et du temps que je trouverai pour le faire.
Je le précise d'emblée pour être sûr d'être bien compris : je vais sans doute faire des reproches, dire que tel élément du jeu est moins bien par-rapport au jeu précédent, que tel truc aurait pu être fait différemment... mais pourtant je m'éclate quand même à jouer à ce jeu. Malgré ou plutôt grâce à sa grande simplicité : c'est un défouloir dans des paysages de rêves. Marius Chapuis (Libé et Silence on Joue) l'a très bien dit : c'est un parc d'attraction. On navigue d'île en île, on découvre de nouveaux paysages, de nouvelles quêtes... avec d'une part tout le côté addictif de ce type de jeu à monde ouvert où l'on a toujours envie d'aller voir ce point d'intérêt, juste là, à 472 mètres, puis cet autre, et cet autre, et encore cet autre... et d'autre part le côté un peu sur des rails, je vous renvoie à l'article de Canard PC shaarlié hier : il n'y a pas d'engagement, on suit une histoire, les quêtes annexes et les points d'intérêt sont juste des à côtés, des occases de loot et d'XP, du grinding. (même si les différents arcs narratifs ont l'air sympa)
Bref, on pose et repose son cerveau.
Alors pour commencer, la toute première impression, dès qu'on lance le jeu, et qui ne fait que se confirmer au fil des heures et des points de vue synchronisés : la vache, c'est beau.
Je ne sais pas si je vais passer pour un détraqué, mais je suis particulièrement bluffé par la texture... des rochers. On passe beaucoup de temps à escalader des rochers, des falaises, des montagnes, le nez collé à la pierre, quand elle n'affleure pas carrément des chemins, et je trouve à ces roches une impressionnante qualité, un réalisme qui me fait penser à chaque fois qu'il y a des types qui ont vachement bien bossé pour obtenir ce résultat.
Du coup, le reste est à l'avenant : les visages ne sont pas choquant comme dans tant de jeux (mais c'était déjà le cas dans ACOr), les animaux sont bien modélisés, la mer... homme libre toujours tu chériras la mer, tout ça... Bref, ce jeu est beau, et ça fait clairement partie de l'expérience.
Une bonne part de ce que j'ai déjà dit dans mon shaare sur Assassin's creed Origins est d'ailleurs toujours valable et pourrait être transposé ici : les mécaniques de jeu, le fait d'incarner une guerrière aguerrie, le soft-RPG, les combats dangereux si on s'y prend mal... mais aussi l'aigle GPS qui voit à travers les murs, le cheval tout terrain immortel qui se téléporte... On retrouve les batailles navales du précédent opus, encore une fois très réussies.
La vraie différence tient principalement au fait qu'on a rapidement l'impression qu'Ubisoft a allégé son jeu, l'a rendu encore plus accessible.
Je précise que je n'en suis qu'à une quinzaine d'heures, et que je n'ai peut-être pas encore vu le meilleur, mais, globalement :
J'en viens du coup à ce que je considère comme le gros paradoxe de ces 2 jeux : c'est du monde ouvert sur des rails. Je m'explique : il est vivement conseillé de visiter les zones de la carte en suivant la logique imposée par la quête principale, car elle vous mène dans des zones adaptées à votre level ; en gros, vous ferez d'abord une région "10-12", puis une "13-15", et ainsi de suite. Si, comme moi, vous accostez par mégarde dans une zone "40-45" alors que vous êtes un petit level 10, vous allez comprendre votre douleur. Divinity Original Sin fonctionne sur le même principe me direz-vous. Certes, mais il ne prétend pas être un monde ouvert. J'imagine qu'une fois arrivé au niveau 50 (le maximum que l'on puisse atteindre), on peut enfin se balader partout tranquillement, mais rendu à ce point, il est probable que l'on a fini la quête principale depuis longtemps, et le jeu n'étant pas un "vrai" RPG, je ne vois pas trop ce que ça apporterait de continuer sans fin. Pour le plaisir de se sentir invincible sans doute ?
Les nouveautés de cet opus (parce ce qu'il y en a quand même) :
En un mot : le jeu est plus dynamique, avec plus de combats et moins de discrétion. Défouloir vous dis-je.
En termes scénaristiques, il y a grosso-modo la quête principale, où vous cherchez papa. Non maman. Ou votre frère. C'est pas clair cette affaire. La fille, c'est Kassandra Skywalker, c'est sa famille qui fout la zone dans l'Attique.
Étroitement entrelacée à votre quête personnelle, se joue une quête principale bis, dans laquelle vous vous découvrez être, oh quelle surprise, au centre de tout un écheveau de machination machinantes, où d'affreux machinateurs machinent des machins et des trucs. Avec des masques grotesques. Comme dans un mauvais Tintin. Pour dominer le monde (c'est à dire la Grèce), évidement. Et il me semble qu'il y a encore un arc autour des délires habituels des AC, sur la grande civilisation disparue avec ses technologies trop balèzes.
Et des tonnes de missions annexes, mais ça c'était attendu. Il y a aussi tout un système de quêtes journalière, qui rapportent plein de points d'XP, c'est un peu cheaté (genre : amène ce courrier au type là bas, bim 3000 XP).
Sinon, on a les habituels petits bonbons de ce genre de jeu : quand vous devez tuer 12 soldats athéniens pour accomplir un objectif, mais en même temps, une side quest vous demande d'apporter une missive à un soldat pour le dissuader de se suicider, ben vous commencez par lui remettre la lettre, puis vous lui plantez votre lame dans les côtes. Ça fait toujours plaisir.
Au final, vous conduirez quand même des missions d'assassinat (même si elles tournent souvent à la bataille rangée) ; vous aurez à éliminer contre :
Une fois encore, c'est à mon sens une grande force de cette série que de savoir adapter ce qui a bien marché dans les autres jeux : se savoir tout le temps en danger, gestion des conséquences de ses actions, cascade de capitaines et/ou de mercenaires de plus en plus forts à éliminer (façon L'ombre de la guerre) etc.
Tous ces éléments étant soigneusement entrelacés, et sans ordre imposé entre eux, ce qui permet parfois de griller les étapes, parfois de faire d'une pierre deux coups. C'est plutôt bien foutu.
Pour gagner du temps, je recopie ce qu'en pense le test de jeuxvideo.com :
Là aussi, chacun de ces sous-systèmes s’intègre bien dans l’ensemble de quêtes annexes ou principales : ainsi, il faudra parfois réussir une quête annexe pour obtenir un indice sur un adepte ou carrément découvrir l’identité de ce dernier. Certains d’entre eux peuvent également être des dirigeants ou des mercenaires, tandis que ces derniers viendront parfois croiser votre route dans une bataille de conquête s’ils se sont ralliés au camp ennemi. Notez d’ailleurs qu’il nous est même arrivé de démasquer complètement par hasard un adepte sans avoir le moindre indice à son sujet ou même de boucler une quête en sautant toutes les étapes de recherche intermédiaires, simplement en se rendant directement au bon endroit sans le savoir à l’avance. Un signe supplémentaire de l’ouverture et de la liberté totale proposée par le titre, qui a le mérite de toujours retomber sur ses pattes narrativement parlant malgré ce choix et de ne rien proposer de procédural ou d’aléatoire ici, puisque chaque élément dispose d’une place prédéfinie. Une vraie réussite !
Je passe rapidement sur la transformation de la licence, de plus en plus portée vers le RPG, avec pour cet épisode 3 vrais arbres de compétences distincts : assassin, guerrier, chasseur (correspondant en gros à furtivité, corps à corps et arc/utilisation des animaux), que l'on peut d'ailleurs totalement réaffecter n’importe quand dans le jeu pour une poignée de dolla... de drachmes.
Dans le chapitres des points divers, je note de timides tentatives de romances, y compris homosexuelles, mais pas de quoi casser trois pattes à un canard, c'est encore plus pété que dans les Witcher. Le schéma général d'un perso romançable est le suivant : fais une quête pour moi => encore une s'il te plait => merci, tu es bien bonne => maintenant qu'on a fait le boulot, on pourrait peut-être faire l'amour ?
Au final, je vous fais partager ma petite réflexion sur le "dispositif ludique" des assassin's creed : c'est un jeu vidéo qui met en scène un jeu vidéo : vous n'incarnez pas Bayek ou Kassandra, mais Desmond ou Layla, qui elle, incarne le perso principal, à travers l'animus ; du coup, ça permet de faire passer tout un tas de trucs que l'on n'accepterait pas sans ce biais : la barre de vie qui remonte toute seul (tu ne meurs pas, tu te désynchronise), l'aigle-GPS, les indications sur la carte, etc. jusqu'au freeze du perso, qui peut-être vu comme une petite défaillance de l'animus, pas du jeu auquel on est en tain de jouer. Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais cet effet était encore plus marqué dans le tout premier AC, quand, au cours des combats, on "voyait la matrice" autour de notre perso. La seule survivance de ce détail est la façon dont le monde se "constitue" autour de nous lorsque le rentre dans l'animus, ou quand se sert du pouvoir de détection.
Une carte interactive d'Assassin's creed Odyssey
Clair. Et quand je lis que les combats navals de ACOr et ACOd sont "comme dans Black flag avec des arcs à la place des canons", ça me donne vraiment envie de le faire !
Je dois dire que tu n'as pas tort : les derniers AC sont du light RPG. Mais c'est aussi ce qui a sauvé la licence, qui était devenue plus que répétitive à toujours proposer la même chose : enquête, assassinat, synchronisation + une tripochiée de quêtes annexes.
C'est vrai que dans ACO et dans... euh, ACO (ils se sont pas foulés pour les titres) les assassins "purs" ont un peu disparu des radars.
J'avoue une petite nostalgie pour le tout premier AC qui, malgré tous ses défauts (en terme de répétitivité, il remporte quand même la palme) avait apporté à l'époque quelque chose de nouveau et de vraiment chouette, je me rappelle avoir eu très envie de ce jeu et avoir été heureux comme un gosse de l'acheter :)
J'ai acheté le 2, le brotherhood, le chaipukoi qui suit et le 3 pour une bouchée de brioche (c'est quand même meilleur que le pain) sur Steam, mais je n'ai joué qu'au 2, même si le 3 m'attirait beaucoup, avec son Amérique toute neuve et ses indiens...
Après, c'est encore une fois ce côté répétitif qui m'a fait arrêter AC 2, qui avait bien su se renouveler par-rapport au 1 ; et c'est aussi ce côté répétitif-en-monde-ouvert qui me fait systématiquement arrêter ACOr et ACOd au bout d'un certain temps : on finit par faire tout le temps les mêmes choses, il n'y a que le paysage qui change. MAIS, justement, ça tombe bien, j'ai besoin de me changer les idées et de voir de nouveaux paysages.
Finalement, ce qui me manque le plus, c'est du temps pour jouer...
J'ai craqué. Je suis une petite chose faible et dénuée de volonté.
J'ai acheté Assassin's creed Odyssey sur l'Epic Games Store.
//Huées dans l'assistance//
Et en plus je n'ai joué que 25h à AC Origins.
//Rires dans le public//
Et il parait que celui-ci est encore plus long.
Je suis un misérable.
Ouais, mais bon, 9,79€ je n'avais pas le choix. C'eut été une faute que de ne pas le prendre. Mais il est à 19,79 € (ce qui est déjà fort beau) me direz-vous ? Oui, mais il se trouve que j'avais un bon Epic de 10€ depuis je ne sais plus quand, et là, ça a été le choc psychologique. Ce faisant, j'ai bien conscience d'être complétement tombé dans le panneau, mais que voulez-vous. Je suis faible.
Pas encore trop d'avis pour l'instant, je n'ai pu jouer qu'une vingtaine de minutes (eh oui, après une journée de téléchargement (serveurs Epic + ma connexion de merde = super combo) démarre un autre téléchargement d'une trentaine de minutes pour une mise à jour, suivi d'un autre téléchargement pour le pack des voix en français, le jeu étant par défaut en anglais (?!?) ; notons enfin qu'il reste encore un petit 1/4 de téléchargement pendant que l'on commence à jouer : bref, c'est un mastodonte), mais il ressemble pas mal à AC Origins (ce n'est pas rédhibitoire !).
Objectifs du mois :
PC (Uplay)
C:\Program Files (x86)\Ubisoft\Ubisoft Game Launcher\savegame\<UplayID>\3539PC (Steam)
C:\Program Files (x86)\Ubisoft\Ubisoft Game Launcher\savegame\<UplayID>\4923
Tiens, vu que Tommy me posait la question hier sur Mastodon, je vais vous parler un petit peu de Assassin's creed Origins.
Mais commençons par un petit récapitulatif de ma relation avec cette série :
Dans l'ensemble, je partage les critiques mises en avant par la vidéo shaarliée l'autre jour :
Après, il y avait quand même des côtés très cool, le monde ouvert de plus en plus ouvert, l'immersion dans une époque passée, les reconstitutions de monuments, le parkour sur les toits...
Venons-en maintenant à nos moutons. Ou à nos scarabées, si vous tenez vraiment à être dans le ton.
J'ai tout de suite accroché à ce jeu. C'est bizarre hein, mais quand on se donne un an de plus pour développer un jeu, ben ça donne un produit de meilleure qualité à la fin. Il y a peut-être un rapport ?!?
Déjà, on commence dans l'action. J'ai réécouté le passage que Silence on joue avait consacré à cet opus, et Erwan Cario a bien résumé le truc : "j'ai cru que j'avais loupé une cinématique".
Non, vous n'avez rien loupé, je jeu commence vraiment en plein combat (pour être tout à fait juste, il y a bien une courte cinématique juste avant, mais il n'y a tellement pas de lien a priori entre cette cinématique et le personnage que l'on retrouve, sanglant et enragé, que l'on se demande vraiment ce qu'il se passe : bien vu les gens, vous avez réussi à susciter mon intérêt grâce à une ellipse toute bête)
(bouh, cette phrase est incompréhensible, pardon à toutes et tous !)
Je reprend : c'est très différend des AC précédents, parce que l'on n'est plus le jeune futur assassin qui doit venger son père/sa famille/sa tribu ou je ne sais quoi et qui va débloquer ses aptitudes avant de devenir un vrai assassin et commencer à jouer de façon cool ; dans Origins, on incarne, dès la première seconde, un guerrier aguerri, qui va certes gagner des compétences, mais par un système habituel dans un RPG : des points d'aptitude qui débloquent un arbre de compétences avec de vraies compétences utiles. Mais pour autant, on peut manier l'arc, l'épée, la lance, le bouclier... dès le début. On ne devient pas archer au bout de 10 heures parce qu'on a débloqué une compétence magique. Par-contre, on peut débloquer des aptitudes en relation avec l'archerie : des flèches qui perceront les boucliers, des carquois qui emportent plus de flèches... (il y a d'autres trucs vraiment très (très) cool, mais je ne veux pas spoiler)...
Les opposants sont ENFIN dangereux. Alors, vous le lirez ici ou là, il reste des incohérences, le garde qui ne moufte pas quand son copain fait arghrglglgl à deux mètres de lui, mais C'EST UN JEU, BORDAYL. Dans l'ensemble, quand vous vous attaquez frontalement à un ennemi, les autres ne restent pas les bras ballants à attendre leur tour : ils vous contournent, ils vous tirent dessus (et si les flèches, ça fait des dégâts, les lances, ça fait beaucoup de dégâts).
La lame d'assassin n'est plus un outil magique. Ça peut rater. Et le garde sourd et aveugle pendant que vous trucidez son collègue, ce n'est pas vrai tout le temps. En fait, c'est rarement vrai. Dans l'ensemble, il vaut mieux planquer les corps de vos victimes avant qu'un autre garde n'approche, sinon il va se mettre à gueuler, ce con, et des renforts vont arriver. Et quand je dis renforts, je veux dire : ils vont allumer des feux pour appeler les copains de la garnison d'à côté, et vous allez vous faire massacrer.
Vous verrez très vite les emprunts à d'autres jeux (parce que vous êtes très forts et très perspicaces), et franchement, je ne vois pas où est le problème à reprendre une idée qui fonctionne :
=> les tombeaux de Tomb Raider, en plus simple
=> les quêtes annexes de The Witcher 3, en moins sombre/mature ; Origins est quand même moins "adulte", mais ce n'est pas rédhibitoire
=> une certaine approche du combat et du craft "à la Witcher", mais là aussi, allégé : pas la peine de cueillir toutes les fleurs que vous verrez (d'ailleurs dans le désert, y'en a pas beaucoup, des fleurs. Ça tombe plutôt bien)
En conséquence de ce qui vient d'être dit, on fait enfin de l'infiltration utile. Ce n'est plus "chouette, le garde m'a vu, on va tuer tout le monde", mais "merdeuuuh, le garde m'a vu, ça va devenir beaucoup plus dur / je vais devoir m'enfuir / je vais peut-être mourir (et des fois c'est les trois, dans cet ordre).
Cycle jour/nuit : c'est tout con, mais ça change tout. La nuit, tout le monde dort (sauf Bayek, qui ne mange jamais, ne dort jamais, ne ba... ah si, un peu quand même) ; du coup vous pourrez discrètement assassiner les soldats pendant qu'ils pioncent.
Juste pour le fun, parce que ça me faisait déjà marrer dans le Witcher : le GPS intégré dans ta tête et le chameau tout terrain magique que, hop tu siffles, et il apparait. Mais Bayek il a un truc que même Geralt il a pas : le faucon drone qui voit à travers les murs, et ça c'est puissant ! Mais bon, si on voulait faire des jeux réalistes à 100%, ça se serait quand même un tout petit peu chiant. Juste un exemple : j'ai voulu installer un mod "sanitaire" dans RimWorld : ben ne le faites pas, c'est très pénible. Mes colons passaient leur temps à aller aux chiottes (qu'il fallait ensuite vider parce que je n'ai jamais compris comment on installait l'eau courante) et à se laver dans la rivière (là aussi, pas de douche parce que Bibi trop con) ; bref : une idée qui peut paraitre sympathique à la base va complexifier votre jeu et gâcher le plaisir. Si elle doit être implémentée, il faut faire en sorte que ça reste simple.
Je noterai sans doute d'autres trucs si ça me revient ^^
EDIT (je savais bien que j'oublierai des trucs)
je n'ai pas parlé du levelling, ou plutôt je l'ai juste évoqué à travers les points d'aptitude ; mais affronter un ennemi d'un ou deux niveaux au-dessus de soi, ça passe encore (s'il est tout seul), au-delà, c'est du suicide (ils sont d'ailleurs signalés par une tête de mort, si avec ça vous voulez quand même y aller...). Il en va de même pour les quêtes, leur niveaux n'étant au final déterminé que par celui des ennemis que l'on y rencontrera.
On peut jouer une femme (Aya, la femme de Bayek), la fragile virilité des mâles zemmouriens a encore dû souffrir avec ce jeu. Je regrette juste que jusqu'à maintenant Aya n'ait servi que de bouche-trou (elle n'a été jouable qu'un petit 1/4 d'heure sur mes 12/15 heures de jeu, et encore n'était-ce qu'à l'occasion d'une bataille navale, fort coucoule au demeurant, ce qui me donne des envies rétrospectives de Black flag (référez-vous à la vidéo liée plus haut)). Je pense qu'elle répparaitra quand j'aurais occis mes 3 nouvelles cibles. Et j'ai lu par ailleurs qu'elle avait un vrai rôle dans l'histoire, supplantant même son mari à la fin, je reviendrai préciser si c'est le cas ou pas. Par-contre, on nous impose de jouer Bayek a tel moment et Aya a tel autre, on ne peut pas choisir d'incarner un perso masculin ou féminin d'emblée, comme dans Dishonored 2 par exemple. [EDIT : c'est le cas dans Odyssey : on doit décider au début du jeu si on incarne un personnage féminin ou masculin. Bravo Ubisoft ! Dire qu'il n'y a pas si longtemps, on ne pouvait pas incarner un assassin femme parce que les femmes étaient trop difficiles à modéliser ! Beau chemin parcouru]
EDIT 2 : j'ai juste omis de préciser que si j'ai acheté ce jeu, c'est parce qu'il est à 12€ dans le bundle mensuel. Dépêchez-vous, ça fini bientôt ^^
(et je n'ai payé que 9€, je ne sais pas d'où me viennent ces 3€ de réduction. Est-ce parce qu'ils sont trop contents de me revoir, plus d'un an après mon dernier bundle acheté ?)
EDIT final et conclusion :
En résumé, pour citer la vidéo shaarliée l'autre jour, si Black flag était un jeu de pirates avec des intrigues d'assassin's creed au milieu, il en va de même pour AC Origins : c'est un RPG d'exploration avec des petits rappels à Assassin's creed de temps en temps. La dimension RPG est simple, mais honnête et efficace, la partie exploration, avec un monde ouverte assez immense à ce qu'il me semble fait le travail qu'on lui demande : on découvre de nouveaux lieux alors qu'on croyait avoir tout vu. Les quêtes secondaires sont d'autant plus intéressantes qu'elles ne sont plus obligatoires (vous ne serez pas bloqué à cause d'une quête annexe), les armes sont variées et efficaces, et on ne change pas d'arme pour le look, il y a un vraiment changement de système de combat (on ne combat pas pareil à l'arc, à l'épée, à la lance, à la masse, aux épées doubles...). Bref, c'est vraiment un bon Assassin's creed... parce qu'il a su s'éloigner de ce qui faisait AC jusqu'alors. J'ose espérer qu'ils ont su encore améliorer cette nouvelle recette avec Odyssey.
Une bonne rétrospective, du premier Assassin's creed, jusqu'à Origins.
C'est en train de me donner envie de craquer pour le bundle mensuel...