Lors de la nuit d'octobre 1961, la préfecture de police a planifié l'arrestation extrajudiciaire de près 12 000 personnes d’origine algérienne. Entassées plusieurs jours dans des stades dans des conditions inhumaines, comme le montrent les rapports de l'époque. Dans ces lieux, selon des témoignages concordants, plusieurs d’entre elles ont été victimes d’exécutions sommaires – on estime qu’au moins 200 personnes d’origine algérienne ont péri dans la nuit du 17 octobre.