J'avais envie de vous parler de 4 3 2 1, un très grand (et assez gros) livre de Paul Auster lu l'année dernière.
Je vais choquer les fans invertébrés, mais quel bordel, et quel charabia ! J'ai arrêté mon ascension du cycle de Dune avec le tome 4 (L'empereur-Dieu de Dune) : trop de longueurs, trop de phrases sentencieuses de Leto II, pleines de sous-entendus qu'on ne comprend pas... Et c'est long, mais long... Quand on lit un livre avec l'espoir que ce soit bientôt fini, c'est que quelque chose ne va pas.
Décidément, je ne comprends pas la dévotion que d'aucun nourrissent pour cette œuvre. Attention, je ne dis pas que ce n'est pas bien, il y a des choses absolument superbes, des idées géniales, des images qui marquent à vie l'imaginaire du lecteur, mais les longueurs m'a tuer, voyez ?
A relire dans une autre vie, peut-être.
Lus : 3/5 (Les Bienveillantes, Au revoir là-haut et L'anomalie).
Le soleil des Scorta, ça fait partie des trucs que je dois lire un jour...
Chanson douce le thème (la nourrice qui assassine les enfants qu'elle garde) me me met trop mal à l'aise, je peux pas.
Des podcasts littéraires. C'est cool... mais je n'ai plus le temps de les écouter : j'arrive tout juste à écouter Silence on joue, et encore, en cumulant tellement de retard au fil de l'année que je me retrouve à écouter les derniers épisodes d'une saison alors que les nouveaux de la saison suivante sortent...
via le thread cité dans le shaare précédent, je suis tombé (aïe) sur cet article du blog de Clémentine Beauvais, où elle fustige (bon, en vrai elle explique qu'elle a envie de leur refaire leur portrait à coup de pioche, mais pour faire littéraire on dit fustiger) les éditeurs qui spoilent les œuvres classiques en révélant à la page 43 ce qui va se passer à la page 529, par pur snobisme.
Très drôle et très vrai.
La Recherche : un thread sur Mastodon, sur les impressions de lecture "en direct". C'est très drôle, vivement la suite.
Putain, mais quelle immonde connard.
Note pour ce soir : retirer tous les Dans Simmons de ma PàL.
via Riff
Qu'est ce que c'était bien les Malaussène. Il faudra que je lise les derniers parus, même si c'est triste de quitter des personnages qu'on a aimé.
Ce dernier a adopté une approche spécifique pour s'approprier le personnage : il a minutieusement catalogué chacune de ses postures, traits distinctifs et éléments de son univers. Puis, il a placé le personnage dans des contextes contemporains. Son style graphique émule avec une précision remarquable celui de Franquin.
Alors oui, mais non. M'enfin.
Gaston, ce ne sont pas juste des "postures" et des gaffes, c'est aussi un contexte : les années 70. Gaston n'existe plus, et ne pourrait de toute façon pas exister dans notre monde. Et je pense sincèrement -mais je ne demande qu'à avoir tort- que toute tentative de transposition dans le futur (notre époque donc) est vouée à l'échec. Déjà parce qu'une partie des gags est liée à la technologie de l'époque et les tentatives (délicieusement infructueuses) mises en œuvre par Lagaffe pour la dépasser, mais aussi parce que l'attitude de Gaston, la tolérance de son employeur vis à vis de ses conner*es seraient inenvisageables aujourd'hui (toutes proportions gardées, j'ai bien conscience que ce n'est qu'une BD).
Alors on va me rétorquer que ce n'est pas du Gaston transposé au XXIème siècle, c'est une continuité de ses aventures "à la manière de" Franquin. Sauf que Dieu (aka Franquin) n'est pas imitable, et que ce genre de tentatives, comme le montre l'extrait de cette page, tombe trop souvent dans l'écueil consistant à saborder un gag pas si mauvais (le téléphone sur rail à un potentiel de destruction que Franquin aurait apprécié) avec une chute trop "contemporaine" cherchant à tout prix à rattacher anachroniquement un gag visuellement daté des années 70 à un élément des années 2000, ici l'i-phone. Et, désolé, mais ça ne marche pas. Ça me sort tout de suite du truc, ça me rappelle immédiatement que "ah oui, c'est pas un vrai Gaston".
EDIT : j'ai eu exactement cette impression avec (ça vaut ce que ça vaut) les "nouveaux" Boule et Bill, Achille Talon ; c'est un peu moins pire avec les derniers Astérix. Les seuls qui s'en sortent (parce qu'ils évitent soigneusement l’anachronisme), ce sont les Blake et Mortimer.
Autant il y a 10 ans cette nouvelle m'aurait enthousiasmé, autant je n'en ai rien à foutre aujourd'hui. C'est triste, mais la transphobie haineuse de l'autrice a pour moi entaché toute son œuvre, même quand elle n'en par le pas.
Cool, une liste de livres à lire !
J'en ai déjà lu quelques uns (Silo, L'anomale, La horde du contrevent, Le problème à trois corps...) dont j'ai pu parler ici, d'ailleurs. Il y en a un bon paquets qui me tentent (les Becky Chambers notamment)... et pas mal totalement inconnus. Et c'est cool.
Il va y a voir une série Netflix adaptée de Cent ans de solitude.
Je suis en train de lire ce livre, je me demande comment il est possible d'adapter en série quelque chose d'aussi barré.
Je suis un peu triste, mais pas étonné.
Contrairement à l'auteur de ce blog, j'avais trouvé assez moyen le Vargas précédent (Quand sort la recluse) ; l'idée était bonne, mais il y a un rebondissement complètement pété vers la fin, qui permet de rabouter deux choses sans rapports apparents entre elles, grâce à un providentiel souvenir d'Adamsberg qui, comme c'est pratique, a croisé la meurtrière dans son enfance.
J'ai l'impression que comme bien des séries qui durent trop longtemps (la comparaison faite avec Astérix est pertinente), celle-ci va se finir en tomes catastrophiques, la faute ) un auteur qui n'arrive pas à s'avouer n'avoir plus d'inspiration, d'envie, qui a perdu le tour de main. C'est pas grave en soi, mais il faut savoir l'admettre.
Longtemps considéré comme le dandy cool et impertinent de la vie littéraire française, Frédéric Beigbeder a fini par sombrer dans les paniques morales de la droite réactionnaire. Défendant sa liberté contre la société, il pourfend désormais le « wokisme », redoute les féministes et déplore la « dictature de la bien-pensance ».
Il y a évidemment les qualités littéraires des textes traduits mais surtout Becky Chambers est une des figures de proue d’un nouveau sous-genre de la science-fiction. On appelle ça le hopepunk. Cet oxymore qui mêle ensemble le mot « espoir » et le mot « punk » est né il y a une dizaine d’années. Il refuse le fameux « No futur » et croit que le changement humain dans nos sociétés reste possible. Le hopepunk se concentre sur les émotions et les sentiments de ses personnages, sans pour autant tomber dans un optimisme béat.
Nouveau sous-genre de la SF : le hopepunk.
J'ai de plus en plus envie de lire ce qu'elle écrit.
La lecture, c'est comme la confiture / les chips / les olives (chacun ses goûts, mettez votre gourmandise dans la liste) : plus on en mange, plus on en veut !
Petite chronique des emplettes à la dernière braderie du Secours Pop' à Dijon.
Private joke / test : Ahlala, j'aimerais bien lire les 6 livres de la série Blackwater en epub.