Allez, je continue sur ma lancée : lisez La France de Vichy, ouvrage publié par l'historien américain Robert O. Paxton en 1972. C'est certes moins palpitant que les œuvres complètes d'Abercrombie, mais c'est une lecture indispensable. Oui, aujourd'hui encore. Surtout aujourd'hui.
Ce livre là, il est à la fois très court et très bien, il méritait largement un article juste pour lui !
Suite de mon article récapitulant mes lectures préférées de 2024 : une voiture-balai pour toutes les lectures dont je n'ai pas eu le temps de parler !
J'ai extrait cette critique de la série Blackwater de mon article récapitulant mes lectures préférées de 2024, parce qu'elle est un peu longue et méritait de ce fait un article à part entière.
Ivre virgule il parle de 10 livres dans un seul article.
Suite de mon article sur les lectures de 2024 !
Je suis nul comme blogueur : au lieu de faire 10 articles sur mes 10 livres préférés de 2024, je n'en fais qu'un seul !
A ma décharge, c'était autant de brouillons entamés, parfois depuis un bon bout de temps, et ni finis, ni publiés... Si ce n'est pas bon pour ma fréquentation, au moins ça débarrasse !
Cela étant, ce sont vraiment 10 livres (plus exactement 23 livres et BD, il y a des sagas) que j'ai vraiment beaucoup aimé. J'offre ma reconnaissance sur la longue durée (l'éternité, c'est plus ce que c'était) à toutes celles et ceux qui feront l'effort de lire jusqu'au bout : ne le faites pas pour moi, faites le pour l'amour des livres !
"On a fait d'un écrivain un criminel et on baisse les yeux devant de vrais criminels", fustige mercredi 11 décembre sur France Inter(Nouvelle fenêtre) l'écrivain Kamel Daoud, alors que la chambre d'accusation de la cour d'appel d'Alger doit statuer dans la journée sur la demande de remise en liberté de Boualem Sansal. L'écrivain franco-algérien est incarcéré en Algérie depuis la mi-novembre pour atteinte à la sûreté de l'État, ce que dénonce Kamel Daoud. L'écrivain franco-algérien considère que "le crime" au contraire "est de ne pas pouvoir parler de la guerre civile".
[...]
S'il reconnaît être "pessimiste", le lauréat du prix Goncourt 2024 espère tout de même que cela permettra de ne "pas faire tomber dans l'oubli Boualem Sansal". "Si on oublie en France le prix de la liberté, on la perdra", prévient Kamel Daoud, qui se demande pourquoi on "juge des écrivains pour des crimes commis par des terroristes".
Est-ce une forme de prise d'otage ?
Je crois que Boualem Sansal est victime d'une situation qui se tend de plus en plus entre la France et l'Algérie. J'ajoute, et je le sais en tant que président de l'Académie Goncourt, que l'attribution du Goncourt 2024 à Kamel Daoud pour son roman Houris a fortement déplu au pouvoir algérien et je me demande si, dans une certaine mesure, Boualem n'est pas aussi une victime collatérale de cela. Il est la victime d'une ambiance globale et c'est aussi cela qui est insupportable. Il ne faudrait pas qu'un individu, quel qu'il soit, soit la victime d'enjeux qui le dépassent.Le fait qu'il soit âgé est-il encore plus choquant ?
Effectivement, Boualem Sansal n'est plus tout jeune. Se retrouver arrêté dès son arrivée dans son pays d'origine, mis au secret sans l'assistance d'aucun avocat, sans avoir de ses nouvelles, sans qu'il puisse en donner à sa famille et aujourd'hui sous le chef d'une inculpation qui nous paraît quand même absolument farfelue, tout cela est très inquiétant et on a hâte de savoir comment il va, quel est son moral. Et surtout, j'espère qu'il sait qu'on pense à lui. Il y a un mouvement international d'intellectuels, de politiques, d'écrivains, de citoyens et de citoyennes qui se soucient de son sort.
J'adore les gros livres.
TIL : en anglais,Sodome et Gomorrhe c'est "Les villes de la plaine". C'est joli, mais on perd une partie du sens, sauf à ce que pour un locuteur anglo-américain cette périphrase ne désigne que cet épisode biblique.
Ce lundi 4 novembre, l'album n'est plus proposé à la vente sur la plateforme américaine, détrôné par Cessez de vous faire avoir. Occupez-vous de votre épargne ! (De Taillac), de Charles Gave, président du think tank libéral et conservateur l'Institut des libertés, suivi d'un duo Fayard : Mémoricide de Philippe de Villiers et Ce que je cherche, d'un certain Jordan Bardella...
Allo Doc ? Toujours partant pour retourner au Far West ? j'en peux plus de cette époque.
Ex n° 1 des ventes : un album représentant des noirs de manière "caricaturale", "comme on le faisait dans les années 70", c'est à dire avec des faciès de singes. Mais c'est la faute du wokisme, on peut plus rien faire d'artistique, etc.
Suivants ou ex-aequo sur le podium :
Marre. Marre, marre, marre, marre.
Même chose, en moins bling bling :
Les Cercles norvégiens du livre ont réuni 100 écrivains provenant de 54 pays. Chacun d’eux avait été invité à choisir ce qu’il considérait comme étant les dix meilleures œuvres littéraires.
À partir des réponses des écrivains, les Cercles norvégiens du livre ont ensuite établi une compilation des 100 meilleurs oeuvres.
Suite de la série d'articles sur les "20 livres qui sont restés avec vous".
Babelio enrichit son offre de podcasts avec plus de 20 000 nouvelles émissions littéraires issus de Spotify. De la littérature à la BD en passant par la poésie, chaque podcast est à retrouver sur la notice de l'auteur évoqué ou directement dans le catalogue de podcasts par auteur.
Cas pratique : vous allez dans l'onglet "podcasts" de la fiche de Becky Chambers, et hop, vous avez tous les podcasts qui parlent d'elle. Je n'ai pas vérifié la pertinence, mais le concept est sympa.
Je me lance dans une petite série d'articles expliquant pourquoi j'ai choisi tel et tel livre dans le défi Mastodon "20 livres qui sont restés avec vous".
En France , Mein kampf est dans le domaine public depuis 2016.
Le Journal d'Anne Frank n'y est toujours pas, ses ayant droits s'y opposent (et cumulent les procès pour empêcher toute communication du manuscrit).
Par pure charité, je n'ajouterai pas une pierre supplémentaire à ce monument dressé à la bêtise.
Deux personnages charismatiques, et surtout accompagnés d'une ribambelle de volailles élevées en plein air (Coquenpâte, Molédecoq, Coquillette, Bangcoq…) et autres animaux de bonne compagnie, comme Bélino le bélier et Maurice le dodo. Vous l'aurez compris, dans cette série les jeux de mots ont toute leur place, et l'humour est omniprésent. Chaque tome met en scène notre bande d'animaux parlants, confrontés à une nouvelle situation pleine de péripéties (la rencontre de l'amour, les légendes locales, le voyage). On y retrouve l'esprit des albums d'Astérix avec ses différents niveaux de lecture. Un vrai plus pour les parents qui découvriront là des livres « à interpréter » pour faire rire leurs enfants, un festival de références et de bons mots réservés aux adultes, mais aussi des réflexions plus profondes sur des sujets de société.
Oh, merci Babelio, j'adore cette série, et la comparaison est pertinente : il y a vraiment un double niveau de lecture, et des jeux de mots à toutes les pages. Rigolade garantie pour les petits et pour les grands. Attention à l’âge desdits petits toutefois, la série mettant de plus en plus souvent en scène des fantômes ou des sorcières dans ses derniers épisodes.
Et pour ne pas mettre tous ses yeux dans le même panier, on trouve aussi de belles références picturales qui magnifient chaque album.
Oui, c'est parfois assez pointu.
L'auteur des premiers tags de Paris c'est... l'écrivain Restif de la Bretonne, en 1764 !
Peu à peu, entre la recluse et les employés de Marks & Co, c'est une véritable amitié épistolaire qui se noue, des deux côtés de l'Atlantique. Une amitié extravagante, fantasque, délicieuse et délicate, où chacun se confesse auprès d'Helene Hanff, comme s'il s'agissait d'une vieille tante de province. Cecily lui envoie la recette du rôti au pudding. Bill lui ouvre son cœur. Frank Doel, son correspondant le plus fidèle, la tient informée de ses affaires de famille, lui offre des photos et finit par en faire sa confidente pendant près de vingt ans, sans qu'elle ait jamais les moyens de se payer un billet pour Londres. Restent ces lettres, une savoureuse love story qui est aussi un brûlant éloge de la lecture et des libraires. Un petit régal.
J'ai bien envie de lire ce livre (découvert via ma lecture en cours : "L'inifini dans un roseau"), et de voir le film qui en a été tiré (en 1987...)
Une bonne critique (sans doute un peu longue) de "Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?" -plus connu sous le nom de Blade Runner- de Philip K. Dick.