Eh oui... nous sommes dans un monde où tout doit être en permanence remis en question. Intellectuellement stimulant, mais crevant à la longue.
Ceci étant, cette Une est intéressante : fake news, vraie conséquences. L'image est peut-être fausse, mais la réalité qu'elle recouvre est vraie.
A ce titre, je trouve l'explication de Libé assez juste :
Directeur de la publication de Libération, Dov Alfon fait cette réponse : «Beaucoup des pancartes brandies dans les manifestations du 17 octobre étaient en effet générées par IA, qui devient ces derniers mois le socle artistique de protestations, comme auparavant l’étaient des pantins, poupées ou squelettes. Cette photo de l’agence Associated Press représente justement «le spectre de l’embrasement», notre titre sur cette une (spectre : «apparition fantastique, généralement effrayante, d’un mort ou d’un esprit ; image effrayante, sinistre, aux contours irréels»). Le centre de la photo est le manifestant en colère, pour qui la vérité importe peu.»
Pantin, dessin ou fausse photo : ce ne sont que les symboles pour afficher une colère bien réelle. Je vais aller voir si André Gunthert en parle, tiens.
"Je vais continuer à parler dans cette émission. Vous ne me ferez pas taire." Le coup de colère, en direct, de la journaliste israélienne Oshrat Kotler a suscité une vive controverse, samedi 16 février, rapporte Haaretz. Elle a ainsi affirmé sur la chaîne HaHadashot 13 que le contrôle israélien de la Cisjordanie transformait les soldats en "animaux".
Oh, il faut absolument demander l'avis de Finkie sur ce sujet.
Ou pas.
[Article de 2006]
"Aussitôt empoigné par les pandores du service d’ordre, l’auteur de cet éclat, Walter Wolfgang, est expulsé sans ménagements, tandis que le ministériel orateur reprend le fil de son propos. Quand l’importun - un octogénaire juif, qui a fui l’Allemagne hitlérienne en 1938 - tente de réintégrer la salle de conférence, il se voit aussitôt menacé d’inculpation sous le coup de la récente loi antiterroriste [...] les grands de ce monde n’apprécient guère qu’on se mêle de pointer l’inanité criminelle de leurs rodomontades."
J'ignorais effectivement cette "anecdote " révélatrice.
"Révolté par l’hypocrisie du pouvoir et l’inertie du plus grand nombre, Terry Jones - écrivain, comédien et metteur en scène britannique - a décidé de contre-attaquer, pour démasquer les contradictions que recèle cette « guerre » et la forfaiture qu’elle constitue. Passant au crible d’une implacable verve satirique les faits d’armes et les méfaits de langue de George W. Bush et Tony Blair, l’ex-Monty Python revisite avec une féroce nonchalance les arcanes d’une croisade irrationnelle et mensongère. La quarantaine de textes qu’il a ciselés au fil des mois nous invite à renouer les fils d’une réflexion trop souvent contaminée par la novlangue des « informations »"
via Riff
Je reprends le commentaire de Mitsu (http://root.suumitsu.eu/links/?Xw5APw) : "Entre deux oppresseurs, le peuple syrien dont l'occident n'a cure."
Je déteste ce clown.
via http://liens.vader.fr/?veR-pg
Allez, ça me fait plaisir : https://www.youtube.com/watch?v=-d7I5xNIYsA
"Ce n'est pas parce que ça n'arrive pas ici que ça n'arrive pas ailleurs ; Sauvez les enfants de Syrie"
via Seb http://sebsauvage.net/links/?8B7Z_g
Bien. On va peut-être enfin pouvoir parler de l'action d'Israël dans les "territoires occupés" sans se faire traiter d'antisémite ni atteindre le point Godwin.
Faute avouée à moitié pardonnée... Hein, quoi ? Le type est MORT ? Ah zut. Envoyez des fleurs en plastic à sa veuve. (<- ce n'est pas une faute d'orthographe)
Ça se passe là, maintenant, en Syrie.
Comment l'argot des tranchées est parvenu jusqu'à nous...
Ce site, réalisé par sa famille, est consacré à la mémoire de François Pengam, résistant fusillé le 27 mai 1944, à l'âge de 19 ans
Daniel de Roulet ne supporte pas l’idée que, sur sa tombe, il puisse être gravé “Mort pour la France et son Eglise”. “A quoi sert la mémoire si c’est pour l’accaparer ? Louis Pergaud n’est pas mort pour la France mais par la France”.