C'est quoi l'idée ? Faut buter les chats et les chiens ? Et l'impact climatique des animaux d'élevage, bovins notamment, on en parle ? Quel tartuffe.
Corinne Lepage, qui lui succède en 1995, est plus critique. Pour elle, les historiens regarderont les responsables politiques de son époque comme des "égoïstes incroyables", voire des "criminels, pour ceux qui étaient conscients et qui ont tout fait pour qu'on n'agisse pas." Le problème, pour l'avocate, réside dans une prise de conscience très limitée du changement climatique quand elle était au ministère. "Franchement, j'étais une Martienne. (...) On me disait que c'était complètement exagéré, que c'était ridicule. Quand vous parliez de notre responsabilité à l'égard des générations futures, tout le monde s'en foutait et, en fait, on a commencé à s'intéresser au climat quand notre génération a été concernée."
... mais je pourrais citer tout l'article tellement il est édifiant.
L’A69 favorisera donc effectivement le développement de certaines zones, mais sur un mode où la distance domicile-travail s’allonge, et tandis que les centres villes (ou bourgs) sont dévitalisés. Est ce là l’urbanisme et l’aménagement du territoire que l’on peut souhaiter?
La réponse est évidemment non, mais alors que faire ?Eh bien beaucoup de choses sont possibles. Rappelons ici que l’A69 coûte environ 500M€ auxquels s’ajoutent 20M€ de subventions annuelles qui viendront compenser le fait qu’elle ne générera pas assez de trafic.
Avec cet argent on peut financer le plus grand plan français de revitalisation de centre-ville (pour une ville de la taille de Castres, les plans sur lesquels je travaille sont à environ 100M€ intégrant des espaces publics, de la rénovation bâtie, commerciale),
mais on peut aussi financer la rénovation lourde de l’infra ferroviaire et en augmenter la cadence, on peut financer des kms de pistes cyclables, et si on veut quelque chose de tapageur, on doit sans doute pouvoir aller chercher un projet bling bling type « train à sustentation »On peut, en tout cas, faire mieux pour tout le territoire que l’A69, miroir aux alouettes qui dévitalisera autant les centres-villes et bourgs, qu’elle coutera un argent qui manquera pour les bons projets.
Très intéressant, merci.
Les télétravailleurs émettent moins de CO2 que ceux qui se rendent au boulot... à condition d'avoir un logement et un équipement pas trop pourri... et de ne pas multiplier les déplacements en dehors du travail.
Résumé des épisodes précédents :
On n'est pas bien là avec cette petite dictature fasciste qui se met en place dans un contexte d'effondrement climatique ?
La dissolution des @lessoulevements de la Terre est un contresens historique : la lucidité est du côté de l'urgence écologiste, l'aveuglement du côté d'un pouvoir sourd à cette alarme. Cette mesure est une erreur démocratique et une absurdité politique.
C'est suffisant pour aujourd'hui, je coupe Twitter, j'ai ma dose de déprime.
L’assemblée générale de TotalEnergies se tient ce vendredi 26 mai 2023 à Paris. Les actionnaires de la compagnie ont été invités par le conseil d’administration à voter contre une résolution visant à renforcer ses engagements climatiques.
Littéralement :
Ceux qui contestent l’existence même du changement climatique simplifient le monde, pour des raisons de confort intellectuel, et réduisent sa compréhension à deux alternatives, blanc et noir. Ainsi, l’existence de vagues de froid démontrerait que le réchauffement n’existe pas. En fait, il faut accepter que le monde est bien plus compliqué que nous le voudrions. Des thèses simplistes et faciles affirmant que la question climatique est un complot, ou à l’opposé que détruire la civilisation moderne réglera le problème climatique, ne mènent nulle part.
Et c'est pas vraiment un site d'écolo extrêmistes...
D’ici à 2090, le Plateau suisse connaîtra le climat actuel du sud de l’Italie. Que se passera-t-il alors? L’agriculture devra évoluer, tout comme l’urbanisme qui devient déjà plus résilient aux îlots de chaleur. De nouvelles espèces vont proliférer aux dépens d’autres et on cultivera des orangers ou des oliviers à la place de nos vergers traditionnels. La question du stress hydrique se posera de manière accrue, avec des épisodes de plus grandes précipitations suivis de phases de sécheresse, d’où la pertinence d’installer des bassins de rétention.»
Cependant, il sera toujours possible d’y mener une vie épanouie! Si nous redéfinissons nos priorités en éliminant le superficiel au profit de l’essentiel, tous les services seront fonctionnels, de la formation à la santé, en passant par la culture et le monde du travail. Je ne crois pas que quelques degrés de plus peuvent, sous nos latitudes, remettre fondamentalement en cause la possibilité d’avoir une vie heureuse et prospère. On sera encore loin de ce qui s’est passé lors des guerres ou des grandes dépressions économiques.
Je traduis parce que ce n'est pas assez clair dit comme ça : "RAB que le reste du monde crève de canicule ou à cause de la montée des eaux, la Suisse est un pays riche qui s'en sortira. Et en plus on est en altitude, LOL."
Simple. Efficace. Terrifiant.
Sur leurs bras, un nombre et un sigle : PPM, portés comme un étendard. Mais que veulent dire exactement ces trois lettres ?
Il s’agit de l’acronyme de « parties par million », l’unité de mesure qui permet notamment d’évaluer la concentration de CO2 dans l’atmosphère, soit le nombre de molécules de CO2 contenues dans un million de volumes d’air.
J'ai fait le test :
Le groupe pétrolier a «modélisé et prédit le réchauffement de la planète avec une exactitude troublante».
J'aimerais bien savoir ce que répondent à ça les négationnistes climatosceptiques.
Je vous la fait courte : la canicule de 2022 a entrainé une surmortalité comparable à celle de 2003. Et tout le monde s'en fout.
Monsieur, je comprends qu’en tant qu’ancien de BNP Paribas et de Total Energies, vous ayez du mal à accepter d’avoir apporté votre contribution à des entreprises qui tuent la planète et ruinent l’avenir de l’humanité.
Je comprends aussi votre difficulté à admettre que ce jeu qu’est votre carrière et dans laquelle vous avez réussi soit devenu un jeu où les jeunes ne veulent plus jouer, car ils ont compris les conséquences de leurs actes et préfèrent avoir un avenir plutôt qu’une carrière.
Mais cracher sur ceux qui ont compris cette problématique est déshonorant pour vous. N’ajouter pas ce déshonneur à la douleur d’avoir perdu vos rêves de croissance infinie dans un monde fini.
Dans ce contexte, la colère est inévitable. Votre déni est trop commun. Il vous faut faire le deuil de vos rêves de boomer. Je sais, j’ai eu les mêmes.
Il va falloir passer à l’acceptation.
Débranchez LinkedIn, allez prendre l’air, prenez du recul face à votre carrière et faite face à la réalité : le monde de demain ne peut pas reposer sur les épaules et les méthodes de gens qui veulent faire comme avant. Il est temps de changer, de relever nos manches et de faire mieux, différemment. Vous ne regretterez pas ces efforts, croyez-moi.
Dans une décision publiée ce jeudi, les juges conservateurs donnent raison à un regroupement d’Etats qui contestaient le pouvoir de l’Agence de protection de l’environnement fédérale à établir des règles strictes en matière d’émissions de gaz à effet de serre.
Ben tiens, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?
Il n’est pas certain que cette manière d’aborder le problème soit la plus convaincante. La crainte que suscite la perspective du changement climatique résulte à la fois de l’ampleur multidimensionnelle du phénomène et de l’étendue des efforts qui s’imposent pour en modifier le cours. Plutôt que de se moquer de la bêtise supposée de nos contemporains, se confronter à cette peur constitue, de l’avis même de la lanceuse d’alerte Greta Thunberg, la première étape sur le chemin de la résilience.
La réponse autoritaire qui a jusqu’à présent accompagné la crise du Covid montre l’impasse d’une gestion dictée par l’urgence. Plutôt que de s’en remettre à un hypothétique gouvernement des savants, le défi climatique suggère au contraire de revenir à une pratique plus effective de la démocratie. C’est bien le constat de l’inaction qui a conduit les mouvements militants à devancer les gouvernements, à nourrir le débat public et à imposer des changements par des évolutions de comportements.
Les productions culturelles ont un rôle crucial à jouer dans cette mise à l’agenda. Ce que montre le pas de côté de Don’t Look Up, c’est qu’on n’en est encore qu’au tout début du processus. Pour envisager le réchauffement, il va bien falloir inventer les récits appropriés, affronter les caractères spécifiques, les échelles temporelles et la complexité des effets engagés par cette nouvelle histoire. Franchement, on n’attend que ça.
L’accord était loin d’être parfait mais contenait quelques avancées, ternies par des changements de dernière minute. À la fermeture de la Cop 26 samedi 13 novembre au soir à Glasgow, le président de cette édition de la conférence sur le climat Alok Sharma a eu du mal à retenir ses larmes.
Dans son discours de clôture, l’homme politique britannique s’est dit "sincèrement désolé" avant d’ajouter : "Je comprends la profonde déception, mais il est vital que nous protégions ce texte".
"Et tout le monde s'en fout"
Plus de 400 jets privés ont été recensés, un ballet incessant qui fait désordre. Témoin le retour en avion dimanche 1er novembre de Boris Johnson. Après avoir appelé à des efforts contre le réchauffement climatique à la COP26, le Premier ministre britannique est rentré à Londres en avion, moyen de transport bien plus polluant que le train, poussant Downing Street à se justifier lundi.
Ah les cons.
Ça fait tache, on est d'accord. Mais au point où on est rendu, est-ce que 400 jets de plus ou de moins changeront grand choses ? Pire, ne les aurait-on pas accusés d’opportunisme s'ils étaient venus en train (pour ceux qui pouvaient, parce que la ligne Glasgow-Washington est assez mauvaise parait-il) ?