La Suisse a l’un des taux de recours à l’IVG les plus bas au monde. Sur 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans, seules cinq avaient eu recours à l’avortement en moyenne par an entre 2015 et 2019, selon l’Institut Guttmacher, un centre américain de recherche défendant le droit à l’IVG. À titre de comparaison, ce taux était de 14 femmes pour 1 000 en France et de 49 en Chine. La démographe Clémentine Rossier a déclaré cette semaine [2 juillet 2022] au site Swissinfo que le faible taux de recours à l’IVG dans le pays s’expliquait par « l’excellent système d’éducation sexuelle » à l’école, y compris dans les petites classes, et par un « très bon réseau de centres de planning familial ».
C’était il y a 50 ans, à la sortie du paisible bourg de Lucens en pleine campagne vaudoise. De l’eau radioactive qui s’échappe de la molasse, des hommes en combinaisons de caoutchouc et masques à gaz qui s’affairent autour de l’entrée de la grotte: ce 21 janvier 1969, le cœur du premier réacteur nucléaire construit en Suisse est en train de fondre.
Les travaux de décontamination dureront plus de quatre ans, 250 fûts de déchets radioactifs attendent leur élimination. L’accident de Lucens est classé parmi les 20 plus graves du nucléaire civil au niveau mondial. Sur l'échelle internationale de classement des événements nucléaires (INES), il est de niveau 5. Fukushima et Tchernobyl sont de niveau 7.
Pourtant, Lucens restera sans grande conséquence. Pas d’impatience politique non plus en attendant le rapport final sur la catastrophe, qui ne paraît qu’une confortable décennie plus tard, en 1979.
En 1969, la presse parle certes de l’événement, mais ce dernier ne remet pas en cause le développement de l’énergie atomique en Suisse. Quelques mois plus tard, la première centrale commerciale du pays (Beznau I) entre en service. Alors pourquoi le premier et le plus gros accident nucléaire en Suisse a-t-il eu si peu de résonnance ?
TIL : il y a eu un grave accident nucléaire en Suisse, il y a 50 ans. Et c'est relativement peu connu. Il n'y a pas que le secret bancaire qui soit bien gardé.
Super, merci pour le voyage !
Et le chocolat, hein ? Il est où le chocolat ?
P.S. : je rêve que la France adopte le septante-octante-nonante. C'est tellement plus logique.
Euh... Je ne savais que le FN avait pris le pouvoir en Suisse.
"Adolf Ogi souhaitait indiquer qu’il y avait un pied d’égalité à respecter. Et a donné la parole à Sarko. Qui en a bien profité… Il s’est mis à expliquer que la Suisse devait entrer dans l’Union européenne. Qu’un pays ne peut pas être gouverné par un président qui change chaque année. Ou que notre système avec sept conseillers fédéraux est inefficace, désuet… «Il est allé trop loin. Il fallait dire stop. Je l’ai interrompu», raconte M. Ogi."
Eh oui, Sarko a toujours autant tendance à se prendre pour le maître de l'Europe...
via http://links.kevinvuilleumier.net/?i-bM3w
J'aime bien ce blog, 11elle avait déjà fait un petit article ironique sur le principal interlocuteur dans un bureau de poste en France : l'automate... >> http://www.yapaslefeuaulac.ch/la-poste-automatique/
via http://sebsauvage.net/links/?q1MfUg
EDIT : oui, c'est "elle", mais j'avais personnifié "LE" blog. Merci Kevin http://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?G0fr7A
Document satirique dénonçant la prééminence de l'automobile à Genève.
via http://links.yome.ch/?nSJBqg
Très bon. J'ai toujours eu du mal à comprendre qu'un pays neutre au point d'accepter sans barguigner l'or des nazis ait besoin d'une armée. Mais admettons, on a toujours besoin de matter quelques peons un peu énervés. Mais des F18 ? WTF la Suisse ? Comme l'explique ce même blogueur (que je ne connaissais pas avant) dans un autre billet http://www.memepasmal.ch/2011/09/15/racket-champetre/ l'espace aérien suisse est si petit que le survol non autorisé ou la potentielle menace serait déjà hors de leur frontière le temps que l'avion de chasse décolle...