D'ailleurs j'ai cherché un terme scientifique pour décrire cette attitude, c'est : connards. De bons gros connards.
[...]
Le propre de la bourgeoisie, c'est de faire corps quand son pouvoir est contesté.
via OpenNews
La fatigue de ces derniers jours extrêmement chargés et la décharge de stress font ruisseler un torrent ininterrompu de larmes sur mon visage. J’éprouve un profond sentiment de trahison. Un coup de poignard dans le dos, gratuit, mensonger et tellement injuste. Je suis dévastée. Mettre toute mon énergie à défendre simplement les personnels soignants et les patients, pour finir par être calomniée… Je me bats pour que tous les citoyens, des gens comme lui [Patrick Cohen] ou ses proches, ne passent pas quarante-huit heures sur un brancard. Il me dégoûte.
Outre le mensonge grossier de l'éditocrate et de Martin Hirsch, il y a le procédé digne des dictatures staliniennes :
Ils ont ainsi procédé à un montage sur mon ancienne vidéo, sans le préciser, pour passer à l’antenne cette phrase isolée afin d’abonder leur propos.
C'est abject. Mais étonnant, vraiment ?
Petite consolation :
Plusieurs journaux n’ont pas tardé à rétablir la vérité, parmi lesquels Libération, Le Monde, Mediapart, Le Huffington Post, qui a publié ma lettre de réponse à Patrick Cohen. Gabriel Attal, lui, bancal dans ses bottes, avait déjà supprimé son tweet.
Épilogue :
Dans la suite de son livre, Sabrina Ali Benali explique comment elle a été contactée par la Société des journalistes de France Inter, afin de constituer un dossier pour la direction juridique de France Inter, et contraindre Patrick Cohen à reconnaître son erreur et s’excuser. Mais, soutenu par la direction, Patrick Cohen a refusé. Le démenti n’aura jamais lieu. Pire : le médiateur de Radio France s’est enfoncé un cran dans la bassesse, en évoquant notamment les « mensonges de l’interne » et en expliquant que « France Inter (et d’autres médias) a été abusée.
En fait, "radio de service public", ça veut dire : "contrôlé par le gouvernement".
Bon ok, je vais trop sur Twitter ces jours-ci. Mais ce montage d'extraits réalisé par Arrêt sur image vaut le détour : quel unanimisme ! Et mention spéciale à J.M. Apathie, grand prix 2018 de la déclaration imbécile, pour son "Macron brisé". C'est magnifique.