Tous les programmes d'Histoire de tous les cycles.
via @laurencedecock1
Où l'on reparle de Dimitri Casali, ce (triste) clown (Cf. http://sammyfisherjr.net/Shaarli/?od9Baw)
via Riff
A l'instant dans la voiture, j'écoutais une émission sur France Inter ; impossible de trouver le titre ni la personne invitée -une prof d'Histoire en l’occurrence- car mon PALC (Proxy A La Con) m'empêche d'accéder au site de France Inter. Si, si.
Mais je tenais quand même à vous en faire profiter ; et à me le noter pour retrouver le podcast plus tard.
Le professeur est comme un personnage de jeu vidéo : il doit avancer en tenant compte des obstacles !
L'élève n'arrive pas vide de représentations, le professeur doit en tenir compte. Par exemple, Homer Simpson a déjà tout vu, il faut en tenir compte...
L'émission est ponctuée d'extrait de films des Monty Pythons (La vie de Brian, Sacré Graal) pour montrer que l'on peut aussi enseigner l'Histoire avec une approche moins "académique".
- Lui c'est sûrement un roi ou quelque chose comme ça
- Pourquoi ?
- Parce qu'il est pas couvert de merde.
=> Mara Goyet
Merci Erase :) http://links.green-effect.fr/?oFUByQ
Non, jamais. Et ce que mon ironie sous-entend, c'est que la glorieuse nation franchouillarde n'a pas trop fait la publicité de cet événement -et surtout du comportement ignobles de ses élites dirigeantes- aux générations suivantes.
En gros, si je force le trait, à l'école on te parle de Gambetta (un peu), de Jules Ferry (beaucoup, mais pas de son côté colonisateur hein, juste le gratuit et obligatoire...) et de Jaurès, mais surtout pour dire ahlala c'est tellement triste qu'il ait été assassiné. Pas vraiment de ses combats, ni d'exemples précis, comme celui-ci.
On te parle de Zola, J'accuse, Germinal, le travail des z'enfants, les corons, Pierre Bachelet, c'était dur... mais tout ça reste très vague. On ne te raconte pas l'injustice, l'iniquité, la monstrueuse organisation sociale où les riches sont des hommes et les pauvres, des dommages collatéraux.
L'Histoire, ce n'est pas 1515, 1789, 1914. L'Histoire, ce sont les hommes et les femmes qui l'ont vécu, et leurs conditions d'existence. Et c'est ça que ton shaare rappelle : à travers les événement de ce genre on en apprend plus sur une société et ses valeurs, qu'à travers le récit des batailles et conquêtes de ses dirigeants. Et bien sûr, comme tu le soulignes à la fin, c'est aussi valable pour le présent...
La fin de l'écriture à la main ? (aux Etats-Unis et en Finlande notamment) Une belle imposture véhiculée par des médias pas très regardant de la réalité des faits.
"Chose curieuse, d’après le barème de correction officielle fourni aux enseignants, un candidat qui, dans sa copie, évoquerait à propos de la « protection » le flicage d’Internet, qui s’aviserait d’exprimer que la « dissuasion » nucléaire est une forme de terrorisme d’Etat ou encore que « l’intervention » a des allures de campagne publicitaire pour l’industrie de l’armement, quand il ne s’apparente pas à une opération de pillage économique d’un pays pauvre, ce candidat aurait tout faux et se verrait sanctionné d’un zéro." Effarant.
Hallucinant. Au-delà de l'anecdote, c'est l'échec d'une institution qui est ici mis en avant.
Lien vers l'article : http://www.lepoint.fr/societe/journal-d-un-prof-debutant-episode-7-un-eleve-de-troisieme-qui-ne-sait-pas-lire-c-est-normal-01-10-2013-1737011_23.php
"En salle des profs, l'enseignante n'est pas au bout de ses surprises. "Un troisième qui ne sait pas lire, c'est normal ?" questionne un nouveau. "Oh oui !" s'empresse de répondre un collègue, "deux ou trois élèves par niveau ne savent pas lire ou pas écrire, voire les deux". Désarçonnée, démunie face à cette découverte, Sophie s'interroge. Elle aimerait rester à la fin des cours au collège pour aider ses élèves. Mais comment ? "Je ne sais pas comment on enseigne la lecture ou l'écriture !" s'agace-t-elle. [...] Sa colère n'a fait que croître lorsqu'elle a appris que certains profs du collège avaient remué ciel et terre l'an passé pour trouver des solutions pour un élève de quatrième qui ne savait ni lire ni écrire. Sans succès. "Ni les enseignants ni l'administration n'ont pu faire quoi que ce soit : l'échec de l'institution est total", fulmine-t-elle."
Très vrai et très touchant.
Donc... si j'ai bien compris : ce sont les membres d'une association d'anciens d'Indochine et d'Algérie qui vont expliquer aux enfants ce qu'était la Première Guerre mondiale et ce qu'il faut en penser... Déjà, là, ça pose question. Mais la suite de l’article met en cause la façon dont la guerre est enseignée : "l’Education nationale impose sa vision de la mémoire, éculée, faite de clichés, exaltant le héros mort pour son pays, alors qu’en réalité on meurt à cause de son pays", ainsi que les liens pas très clairs entre Education nationale et Défense : "Particularité du système éducatif français, qui n’a jamais beaucoup ému les enseignants, l’éducation à la défense occupe une place officielle dans les programmes scolaires, principalement ceux d’histoire et d’éducation civique : quoique le sujet n’ait jamais fait débat, l’armée a son mot à dire dans les savoirs et les compétences scolaires." ce qui semble ne choquer personne, dans ce pays qui aime pourtant tellement les controverses à la noix...
Le lien pour voir les choses dans leur jus : http://www.defense.gouv.fr/educadef
Discussion à suivre sur Seenthis : http://seenthis.net/messages/154559#message154795