Toutes les morts de Laila Starr

Un petit article rapide sur cette BD lue fin juin et dont je n’avais pas eu le temps de parler avant, pendant et depuis les vacances. Vous savez ce que c’est. Plus les journées sont longues, moins on a de temps.

Nous sommes aujourd’hui le dernier jour du mois d’août, c’est donc le bon moment pour vous présenter Toutes les morts de Laila Starr, une BD plutôt chouette, surtout, de mon point de vue, dans son usage des couleurs, avec beaucoup de rose, de bleu électrique... et aussi par son contexte indien, ce qui n’est pas très répandu (mais je ne suis pas très au fait de l’actualité BD, j’ai pu louper des choses).

Car ce n’est pas n’importe qui, Laila Starr. Bon, d’accord, elle meurt au début de l’histoire, mais son corps est réinvesti par la déesse de la mort à qui le chef des dieux vient de signifier son congé, au motif que ce jour, venait de naître un enfant, Darius, qui découvrirait l’immortalité...

ALORS QUE QUAND SIR TERRY S’EST AMUSE A ME METTRE AU CHÔMAGE CA A QUAND MÊME ÉTÉ UN BEAU BAZAR QUAND LES GENS ONT ARRÊTÉS DE MOURIR.

Hein ? Quoi ? Qui a parlé ? Vous n’avez rien entendu vous ? Bon, la fatigue sans doute.
Reprenons : voici donc l’ancienne déesse indienne de la mort, réincarnée dans le corps de la défunte Laila Starr, dans la morgue d’un hôpital... au grand dam du personnel, qui ne va pas vraiment apprécier de voir leur cadavre tout frais se carapater. Et traverser la rue. Devant le bus.

Deuxième mort de Laila Starr.

Non, je ne vais pas toutes vous les raconter. Mais l’histoire avance ainsi, au fil des morts d’une ex-déesse qui découvre à ses dépens les codes du monde des vivants (regarder la rue avant de traverser, par exemple), et qui croise, à de nombreuses reprises Darius. Au début elle veut le tuer, se rend compte qu’elle ne peut pas, puis va croiser son chemin à plusieurs étapes de sa vie.

Et l’immortalité dans tout ça ? Je laisse Darius vous dire ce qu’il en pense :

Qui peut dire exactement comment les choses s’achèvent ?
S’il y a bien quelque chose que nous avons apprise, c’est que la fin de la vie n’apporte aucune réponse. [...]
Peut-être suffit-il de se souvenir qu’à la fin de l’histoire, le miracle, c’est tout simplement d’avoir vécu.