J’y ai joué en 2023...

Je continue sur ma lancée des bilans 2023... [1] En 2023, j’ai encore une fois tenté de faire un article par mois pour dire à quoi j’avais joué : j’ai encore échoué. Je crois qu’il vaut mieux que je parle d’un jeu lorsque j’ai quelque chose à en dire plutôt que de vainement énumérer à quoi j’ai joué.

Pourtant, le début d’année était prometteur (4 articles pour le mois de janvier [2]), mais le rythme a tout de suite faibli (un seul pour février-mars) [3].

Entre avril et l’été,

• J’ai fini Planet Crafter - en tout cas j’ai obtenu 100% des succès Steam à cette date, et j’ai découvert... ce qu’il y avait à découvrir. Il y a eu de nouvelles mises à jour depuis, mais je n’ai pas eu envie de m’y remettre. Au final, un bon petit jeu de craft/survie paisible et sans flingues, je vous le conseille. Il semble d’ailleurs que le genre soit à la mode.

• J’ai repris Jedi : Fallen Order, avec la ferme intention de le finir. J’ai passé un bon moment avec ce jeu, j’ai plutôt bien avancé, à un rythme régulier, avant de finalement l’abandonner, comme souvent, du jour au lendemain : j’avais juste plus envie. Sans doute le côté un peu répétitif m’a t-il lassé. [4]

  

• J’ai joué quelques heures pour rire à Ring of pain. Malgré l’aspect cartoon (cartoon morbide quand même) et très coloré, c’est un vrai rogue like pas si facile. Il faut juste éliminer des cartes en cliquant dessus, ça devrait pourtant être facile, non ?

• Je suis tombé dans The legend of Zelda : Breath of the wild pendant quelques jours, ou semaines, je ne me souviens plus, c’est sans doute la sortie de TOTK qui m’a donné envie [5]
• J’ai fait les démos de Decarnation et Alone in the dark « Grace » Prologue. Pas du tout le même genre, le premier étant un jeu en pixel art mettant en scène une danseuse plongée dans un cauchemar lynchéen, l’autre se présentant comme un remake d’un célèbre jeu qu’on ne présente plus. Le prologue en question étant une sorte de note d’intention, à vrai dire plus intrigante que véritablement effrayante.

En août,

je me suis lancé dans Pentiment : j’ai ragequité parce que j’ai loupé un embranchement [6]. Je n’avais pas envie de le louper, je n’ai pas envie de tout refaire... Je laisse maintenant passer assez de temps pour avoir envie de m’y remettre. Si vous n’en avez jamais entendu parler, c’est un jeu très chouette qui... se déroule sur un livre enluminé. Littéralement. De temps en temps, la narrateur corrige une faute ou efface un élément. Pour faire court et ne pas trop en dévoiler, on joue les enquêteurs amateurs dans une abbaye, façon le Nom de la Rose. Il y a beaucoup de dialogues, et chaque protagoniste est doté de sa propre typographie, révélant son niveau d’éducation, son origine sociale... Évidemment, il y a plusieurs façon d’avancer dans l’histoire (ou de louper des éléments...) et donc plusieurs fins possibles.

En septembre,

• j’ai complètement craqué, j’ai acheté Skyrim Definitive Edition. Je sais. J’aurais pas du. Mais, et c’est dégueulasse, les DLC ne sont plus vendus (ou pas tous) individuellement, et c’est moins cher de racheter la version DE en solde... En outre, j’ai cédé aux sirènes du jeu mis à jour graphiquement... et en plus, la plupart des mods importants [7] ne sont désormais disponibles que pour la version DE. Je me suis donc bien amusé... à modder le jeu à mort pendant une dizaine d’heures. Une fois qu’il a été parfait, je n’ai plus eu envie d’y jouer. Normal.

• quelques dizaines de minutes par jour, j’ai gouté aux joies de Power Wash simulator, cet agent de relaxation qui a également l’intérêt de satisfaire vos compulsions de nettoyage.

• mais ce qui m’a le plus occupé jusqu’au 7 octobre 2023, c’est Divinity : Original Sin 2, que je m’en voudrais de présenter comme le brouillon de Baldur’s Gate 3 [8]. On trouve dans ce jeu tous les éléments qui ont fait le succès des D:OS, à savoir le groupe d’aventurier, la vue isométrique, le monde d’héroïc fantasy, les interactions entre les différents éléments (eau, feu, poison, glace...), l’humour improbable... Le finirai-je un jour maintenant que j’ai mis le doigt, que dis-je, le bras, la tête... dans l’engrenage Baldur’s Gate 3 ? Je dois confesser que ce qui me gêne, avec le recul, c’est qu’on ne peut pas faire trois pas dans Rivellon sans déclencher un combat, là où Baldur’s Gate 3 permet de bien souvent les contourner ; et lorsqu’ils sont indispensables, quelle maestria dans leur déroulement ! Mais je suis en train de me tromper d’article, désolé.

A partir du 7 octobre 2023,

et jusqu’au 07/01/2024, date à laquelle j’ai fini le jeu une première fois [9], je n’ai joué qu’à Cyberpunk 2077. La concomitance entre la sortie du DLC Phantom liberty, très bien accueillie (et pour cause), et le passage en version 2 du jeu m’a donné envie de m’y replonger. J’ai repris ma partie là où je l’avais laissée plus d’un an auparavant, à 20-30 heures de jeu, et j’ai ratissé Night City quartier par quartier.

Et quand je me suis rendu que j’avais le choix entre rejoindre Hanako à l’Embers et acheter le DLC, j’ai acheté le DLC. Hanako a du attendre la fin une bonne trentaine d’heures de plus.

Mais quel jeu. J’ai l’impression d’entendre la voix de Patrick Hellio en écrivant ça, mais quel jeu les amis ! Il n’est pas parfait, mais il t’entraîne dans son univers et moi, je me suis laissé happer par cette ambiance, cette proposition, ces mécaniques de jeu, surtout celles apportées par le DLC et la V2. Mais j’y reviendrai plus tard, ce « petit bilan » étant déjà bien assez long comme ça.