Ackboo a mis un beau 9/10 à The Planet Crafter <3
Croyez-moi, si vous aimez fouiner dans des biomes bizarres et classer des minerais dans des armoires, The Planet Crafter sera votre jeu de l'année. Et le contenu, pour un produit vendu sous les 25 euros, m'a surpris. Vous êtes parti pour 40-50 heures de terraformation intense. Avec, au bout du chemin, la fierté d'avoir transformé une planète et récolté plus de cailloux qu'un mineur de fond des années 1950.
The Planet Crafter | Notre avis : 9Me faire tester The Planet Crafter, c'est comme demander à un alcoolique de noter un cubitainer de Villageoise. Bien sûr que j'adore ça. Il y a des ressources à foison, du crafting en pagaille, des placards à remplir, une base gigantesque à construire, toutes mes obsessions sont à la fête. Accessoirement, c'est aussi un excellent jeu de terraformation dépaysant, pacifique et très bien pensé.
EDIT : mais c'est tellement ça !
Pour ne pas devenir fou dans cette orgie de crafting, il faut évidemment que le jeu nous donne tous les moyens de s'organiser. Et The Planet Crafter le fait à la perfection avec... ses armoires. Disons-le, un bon cinquième du temps de jeu est consacré aux armoires. Fabriquer des armoires, fourrer des ressources dans des armoires, réorganiser le contenu des armoires, déménager des armoires pour les rapprocher des machines de crafting, étiqueter soigneusement des armoires pour s'y trouver dans cette farandole de ressources. J'ai compté, j'en ai actuellement 71 dans ma base.
Prise illégale d'intérêt, collusion, copinage et magouilles politiques à tous les niveaux. Et là, on ne parle "que" d'un tronçon d'autoroute (qui fait largement débat, je ne tente pas de minimiser) ; ce que je veux dire, c'est que ça en dit long sur toute la merde qu'on ignore.
J'ai posté il y a deux mois ma critique sur Babel ; @Gaby sur Mastodon m'avait dit ne pas partager du tout mon point de vue. J'attendais donc sa chronique avec une certaine impatience.
Je vous mets les liens de nos deux textes, si vous voulez faire de l'analyse comparative :)
Je vous la fais courte, en reconnaissant toutefois que je peux me fourvoyer : on est d'accord sur le message du roman (le racisme, la colonisation... c'est mal) mais en désaccord sur sa qualité intrinsèque. Personnellement, je le trouve raté car je pense que l'autrice a trop voulu défendre une thèse, oubliant, de mon point de vue, qu'elle écrivait un roman. Du coup je trouve les personnages creux et caricaturaux, et leurs relations uniquement justifiées par les besoins de l'intrigue, indépendamment de leur vie propre en quelque sorte. Comme il l'écrit lui-même, Letty n'est en quelque sorte là que pour incarner le personnage qui cède "face à la pression du système".
Elle nous rappelle que le racisme, ce n’est pas juste le fait de gens méchants dont nous pourrions nous distancer, puis nous satisfaire de notre supériorité morale. Ce n’est pas qu’une question d’individu qui devrait juste apprendre à être tolérant grâce à des exemples édifiants. On parle de lutte contre le racisme, et cette lutte doit être renouvelée à tous les instants, car le système, par ses différentes incarnations, nous rappellera sans cesse ce que nous avons à gagner comme privilège en le perpétuant et ce que nous avons à perdre en nous battant contre.
Je suis à 100% d'accord avec ce passage, et je trouve que ce n'est pas contradictoire avec mon ressenti : c'est un essai romancé contre le racisme et le colonialisme (avec une première partie toute molle).
Mais bon, on va pas refaire le match 15 fois ^^
Les captures d'écran font quand même passer le DwarfFortress d'il y a 15 ans pour un jeu super accessible...
Malheureusement, impossible de ne pas pester contre ces interfaces sibyllines, ces choix d’icônes étranges, ces menus au moins autant effrayants que les monstres qu’ils décrivent et une incapacité crasse à expliquer certaines choses simples. Difficile également de complètement jeter l’opprobre sur une si petite équipe, surtout pour un tel jeu où il existe une sorte de contrat social tacite qui veut que, bon, on est censé faire soi-même ses devoirs et toujours disposer d’un wiki ou d’un tuto vidéo d’ouvert sur l’autre écran en cas de problème. Étant donné le positionnement un peu plus abordable de ce KeeperRL, qui parvient à ménager la chèvre d’une certaine profondeur et le chou d’une relative simplicité, je trouve dommage qu’il n’y ait pas eu de révolution sur la correction de ces micro-barrières sans lesquelles il aurait été possible de recommander à tout le monde et sans ambages ce bon gros plaisir de nerd.
C’est une annonce qui a fait beaucoup réagir, mais qui est passée assez inaperçue auprès du grand public. Celle d’une taxe sur les livres d’occasion, pour protéger le prix unique sur les ouvrages neufs, qui existe en France depuis 1981.
Mais quelle idée de merde. Dit autrement, ça revient à dire que les gens qui achètent des livres d'occasion c'est du manque à gagner pour les éditeurs. Ou comment appliquer au livre les conneries déjà entendues depuis 30 ans pour la musique.
Vous vous souvenez quand on craignait que la "grippe du cochon" du cochon se transmette à l'homme dans les années 2014-2015, environ ? Eh bien voilà, c'est fait.
Et c'est terrifiant :
l'OMS a déclaré avoir enregistré un total de 888 cas humains de grippe aviaire dans 23 pays, dont 463 décès.
Soit un taux de mortalité de 52%.
Rendez-nous le Covid, c'était bien.
Moralité : votez avec votre porte-monnaie. Si vous n'allez pas voir ces "legacysequel", ben ils arrêteront d'en faire et proposeront des nouveautés.
Notez bien que c'est la même chose dans le jeu vidéo : Fallout, FIFA, Final Fantasy, Mass Effect, Star Wars (tiens, encore lui) Call of et j'en passe : on voit toujours les mêmes têtes d'affiche ! Achetez des nouveautés vraiment nouvelles, achetez des jeux indé...
Pour rappel, Star Wars Outlaws sera disponible en trois versions :
- Une version standard (79,99 euros)
- Une version Gold, comprenant le Season Pass, un pack bonus "Raid de Kessel" et un accès anticipé de trois jours (119,99 euros)
- Une version Ultimate comprenant les bonus de la version Gold, auxquels s'ajoutent deux packs : "Infiltrée Insaisissable" et "As du Sabacc", ainsi qu'un livre d'illustrations numérique. Le tout pour... 139,99 euros.
On continue avec nos copains d'Ubisoft, qui tente maladroitement d'éteindre l'incendie qu'il a lui-même allumé.
Question con : est-ce qu'une édition vendue 2 fois plus cher promet deux fois plus de temps de jeu ?
Je ne comprenais pas de quoi Seb parlais dans son shaare sur Stop killing games. Pour résumer : Ubisoft ferme la partie multijoueur du jeu The Crew. En l'espèce, le jeu n'est plus jouable. Assumant sa démarche jusqu'au bout, l'éditeur a retiré leur licence aux joueurs : le jeu a disparu purement et simplement de leur ludothèque Ubisoft.
Alors, oui, c'est parfaitement légal (et ne faites pas de recours, c'est une perte de temps) :
Lorsqu’on achète un bien, on s’attend à pouvoir en disposer pour une durée infinie. La seule différence entre un jeu vidéo et n’importe quel autre objet physique est que l’on ne paye pas pour un vrai “bien” justement. Même sans parler des jeux dématérialisés, tous les jeux vidéo même physiques, avec une boite et une notice, ne sont en réalité que des artifices vous donnant accès à un accord d’utilisation de la licence. Cette nuance a toujours existé, mais pose problème seulement depuis quelques années.
Mais ce que je trouve vraiment choquant c'est cette nouvelle illustration de la profonde crétinerie de l'éditeur Ubisoft : en général, quand on tue un jeu, on essaie de ne pas mécontenter trop de monde. Ça arrive très souvent sur Steam où, quand un jeu est retiré du store, les personnes l'ayant acheté pourront continuer d'y jouer (il y a vraisemblablement des exceptions). Quand on s'appelle Ubisoft, qu'on est en pleine perte de vitesse (résultats décevants, des tripochiées de jeux annulés, des jeux récents franchement pas terrible -sauf le dernier Prince of Persia a priori, mais Skulls & bones, il est tout pourri... bref, un modèle qui peine à se renouveler après des années fastes), on essaie de ne pas se mettre à dos les personnes sur lesquelles on compte pour renflouer le bateau (vous l'avez ?), c'est à dire : les joueureuses.
A tout le moins, il aurait fallu une partie solo accessible, fut-elle la partie congrue de l'expérience originelle.
Et au-delà de la connerie crasse d'Ubisoft, qui n'est certes pas le seul à se conduire comme un goret avec ses clients, se pose la question, encore une fois, du patrimoine vidéoludique : je ne dis pas que The Crew était une merveille, mais il faisait partie du patrimoine. Maintenant, il a disparu, et c'est comme s'il n'avait jamais existé. C'est une perte pour l'histoire du média et les recherches à venir.
En une demi-journée, les joueur·euse·s de Borderlands Science ont collecté cinq fois plus de données sur les séquences d’ADN microbiennes que notre précédent jeu, Phylo n’en avait collecté sur une période de dix ans. » En tout, ce sont 4,5 millions de joueur·euse·s qui ont participé au projet et ont permis de faire avancer la recherche et d’ouvrir des perspectives sur l’implication de communautés dans la recherche scientifique.
En l'occurence sur les bactéries qui peuplent le microbiote intestinale. J'avais déjà entendu parler de ce genre de choses (les humains plus performants que les algo et l'utilisation du jeu pour faire avancer la recherche), ça fait plaisir de voir un exemple concret.
Via Seb
Bonne réaction de la mairie de Paris sur ce coup, qui a fait rapidement retirer les affiches faisant la promotion d'un livre ouvertement transphobe.
En cherchant plus d'info, j'ai découvert (naïf que je suis) que le JDD était un torchon réac [lien] - je mets en gras ce qui m'a fait bondir :
L’afficheur JCDecaux a annoncé retirer les affiches publicitaires du livre « Transmania », une enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre, publié aux éditions Magnus, après la demande de la Mairie de Paris. Les deux essayistes, Dora Moutot et Marguerite Stern, dénoncent un régime de terreur.
Comme je suis un garçon curieux de nature, j'ai voulu en savoir plus sur ces deux autrices, pauvres victimes de la censure du complot mondial visant à transformer tous les petits glaçons en petites billes et lycée de Versailles.
Marguerite Stern : ancienne FEMEN, qualifiée de "militante féministe" sur sa fiche Wikipédia ; elle serait à l'origine des collages contre les féminicides.
Dora Moutot : sa fiche Wikipédia m'apprend qu'elle "défend une approche biologique, fondée sur la capacité à procréer, de la définition de la femme." Inutile d'en ajouter. Grâce à elle, j'aurais au moins appris l'existence des TERF : Trans-exclusionary radical feminist
Elle a jadis écrit un livre sur les prouts, ce qui aurait pu me la rendre sympathique, mais le découvrant aujourd'hui j'aurais plutôt tendance à le classer a priori dans la pseudo-science (il y est question de hacker son microbiote... oui, bon, mange ton Danone et fous nous la paix).
Elle ont fondé le mouvement “Femelliste”, basé sur une définition "biologique et physiologique" de la femme (attention, lien vers Valeurs actuelles, vous allez vous salir les yeux) en opposition à “l’idéologie transgenre”
Elles entendent dénoncer un mouvement féministe "grangrené par l'idéologie transgenre" (dixit Le Figaro), qui serait un "projet politique" qui "s'impose peu à peu" (lu sur le site d'une des deux autrices). Se présentant avec complaisance comme des "victimes des transactivistes" (sur le mode du "ouin ouin ouin on peut plus rien dire, 'gadez, on sort un livre et ces gens là nous censurent"), elles n'ont bien évidemment "rien contre les personnes transgenres mais contre l'idéologie transgenre" - je suppose que J.K. Rowling doit être leur autrice préférée.
Encore un lien pour la route ? Magnus, la maison d'édition "libre et indépendante" qui publie ce torchon, publie aussi Marsault et Laurent Obertone.
Fermez le ban.
Que retirer de tout ça ? A titre personnel, je me dis qu'il faut que je fasse des efforts pour lutter contre une sorte de naïveté. Si, si. J'ai tendance à penser (je forcis le trait, je ne suis pas aussi con) que les féministes ce sont les gentils, et les réacs les méchants. Mais de même que l'extrême-droite avance de plus en plus masquée sous le couvert de l'écologie, on peut se qualifier de "féministe" (et, je pense, se considérer sincèrement comme tel·le) et avoir également des opinions transphobes, racistes... Ce n'est pas exclusif.
Pour son Star Wars : Outlaws, Ubisoft veut forcer les joueurs à raquer à coups de DLC et de missions amputées. Les cons.
Au lieu de complètement miser sur leur jeu de base, en y mettant le plus de contenu possible, Ubisoft prend donc le risque de l’affaiblir et de saboter son lancement, en dégoûtant les joueurs d’avance. En effet, une grande partie de ceux-là pourraient juste décider d’attendre que le jeu soit vendu moins cher, plus tard, avec tout le contenu additionnel inclus.
Ben... c'est exactement ce que je vais faire. Et encore, seulement si les retours sont positifs.
Même sentiment de colère du côté des syndicats. "36,5 millions d’euros ça fait 100 000 euros par jour, calcule Jean-Pierre Mercier, délégué Sud de l'usine de Poissy. Ce sont ces personnes-là, actionnaires et PDG, qui nous disent à nous, ouvriers, qu’on coûte trop cher".
Même le mot "indécent" est trop faible pour qualifier ça.
EDIT :
"Si vous estimez que ce n'est pas acceptable, faites une loi, modifiez la loi et je la respecterai"
Ça va, tu prends pas trop de risques en disant ça ?
Comment éviter les PFAS ?
Éliminer les PFAS de son environnement s’avère mission impossible, ces composés étant omniprésents. Les limiter est très compliqué. Individuellement, vous n’avez pas de prise sur les rejets industriels. Concernant les objets du quotidien, la tâche est également ardue. Voici néanmoins quelques pistes.
- Optez pour des ustensiles de cuisine sans revêtement antiadhésif contenant des PFAS : céramique, aluminium, fonte, cuivre, fer, acier… Attention, certains ont d’autres inconvénients.
- Évitez les produits alimentaires emballés achetés en grande surface ou dans les fast-foods.
- Évitez l’utilisation d’eau souterraine (puits privés) pour arroser les fruits et légumes du potager ou abreuver les animaux de basse-cour.
- Réduisez la consommation de poissons (surtout les gras) et fruits de mer, de viandes, de produits laitiers et d’œufs.
- Lavez les vêtements neufs avant de les porter.
- Évitez d’acheter des vêtements imperméables ou déperlants.
- N’utilisez pas de spray imperméabilisant.
- Évitez les tissus d’ameublement ayant subi des traitements antitaches.
- Attention aux cosmétiques et aux produits ménagers. Consultez la liste des ingrédients et fuyez ceux qui contiennent des PFAS. Bon à savoir, ils sont interdits dans les cosmétiques bio labellisés Cosmébio.
- Contribuez à limiter les fuites de PFAS dans l’environnement en jetant ou en recyclant vos produits via les filières adaptées.
Mais contrairement aux apparences, ce rite ne tirerait pas ses origines de la Grèce antique, mais de l’Allemagne nazie, en 1936. "La vérité est que le CIO a inventé en 1936 un rituel d’allumage de la flamme olympique à Olympie en Grèce, c’est l’invention d’un dirigeant du sport nazi, Carl Diem. Le Troisième Reich a voulu singer l’Antiquité et s’approprier le passé de la Grèce ancienne pour servir la cause du racisme d’État", confie Patrick Clastres, agrégé d’histoire, membre de l’université de Lausanne (Suisse).
Il était bon que quelqu'un le rappelle. Mais bizarrement, ce n'est pas cet article qui est en Une de France Info, mais celui qui "invite à revivre la cérémonie de l'allumage de la flamme" (comme si on avait kekchose à foutre...)
Si je considère les romans d'un point de vue très simpliste, il n'y a que trois types de romans.
Tout d'abord, il y a "l'œuvre alimentaire" intelligente. Il y en a des milliers - très bien écrits, très intelligents, mais ils ne sont pas nécessairement lus pour la finesse de leur prose. Si l'on vous demande trois semaines après avoir lu un tel livre ce que vous en avez retenu, votre souvenir sera très vague.
Deuxièmement, il y a la "fiction littéraire". Les livres font l'objet d'un grand nombre de préjugés et de snobisme, ce qui ne devrait pas être le cas. Un bon livre est un bon livre. Et cette notion est tellement subjective qu'il serait presque impossible de mettre tout le monde d'accord. Cependant, il existe donc cette classification appelée "fiction littéraire". C'est le genre de livre que l'on critique souvent parce qu'il privilégie le style au détriment de la substance, mais il est magnifiquement écrit. C'est le genre de livres que l'on lit pour apprécier la langue.
Le troisième type de livre est celui qui parvient à faire les deux : raconter une belle histoire, mais la raconter d'une manière qui la rend tout à fait unique.
Respectivement sortis en 1997 et 1998, Fallout et Fallout 2 reposent sur des mécaniques poussiéreuses et complexes — qui ne parleront qu’aux plus nostalgiques. Fallout 3, qui passe à une vraie vue en 3D, est le premier opus développé par Bethesda. Mais il est difficile de le conseiller quand Fallout 4, beaucoup plus abouti et accessible, existe.
Oh cet appeau à troll dantesque. T'as peur de rien Numerama !
via Liandri
Hiiii ! 30 août !
J'ai très envie de l'aimer.
Je l'aime déjà.
Mais qu'est ce que les visages sont laids par contre.