La militante adepte du «grand remplacement» et antiféministe, ancienne porte-parole de Génération identitaire, groupuscule dissous en 2021, était lundi 26 août aux côtés de l’animateur sur le plateau de son émission radio sur Europe 1.
Sans commentaires.
Un mystérieux projet baptisé « Opération V » est apparu au début du mois de décembre 2023 sur Réseau libre, l’un des nombreux sites de la fachosphère française. Derrière ce nom qui semble tout droit sorti d’un film de James Bond, se cache un projet d’expéditions punitives sur le territoire français.
[...]
Impossible de vérifier l’existence réelle de ce Monsieur V., mais le lourd passif du Réseau libre à de quoi inquiéter.
Hébergé en Russie, le site serait administré par Joël Michel Sambuis. Impliqué dans plusieurs affaires judiciaires, il a fui la France à la fin des années 1990 à l’aide d’un faux passeport pour trouver refuge à Moscou, où il vivrait toujours. Au tournant des années 2.000, cet ingénieur en informatique est soupçonné d’être derrière SOS-Racailles, un site néonazi reprenant les codes de SOS Racisme pour dénoncer le racisme antiblanc et l’islamisation de la France. Un nom alors au cœur d’un vaste réseau de sites islamophobes et racistes, tous hébergés par la même entité, et dont la prose aurait inspiré Maxime Brunerie, auteur d’une tentative d’assassinat contre le président de la République Jacques Chirac le 14 juillet 2002.
Une semaine après avoir dressé une liste de 98 avocats à tuer, le site d'extrême droite Réseau Libre récidive dans un billet publié lundi 8 juillet et désigne cinq nouvelles cibles : quatre personnalités politiques de gauche, Alexis Corbière, Manuel Bompard, Ian Brossat, Rachel Keke, et Yassine Bouzrou, un avocat engagé contre les violences policières.
RSF victime d'une campagne de désinformation (avec faux sites, etc) émanant directement de sbires à la solde Bolloré. Ce type est de plus en plus terrifiant.
via des shaarlistes
Que ce soit via des images fixes ou des vidéos, les contenus ainsi générés ont tous servi à la promotion d’idées anti-Union européenne et anti-immigration.
Surtout, aucune des images répertoriées par AI Forensics n’était ouvertement signalée comme générée par IA par les partis en question (Le Monde relève de son côté la diffusion d’une vidéo pour laquelle Eric Zemmour précisait « c’est la première vidéo politique française entièrement réalisée avec l’IA »).
De même, contrairement à leurs conditions d’utilisation, aucune des plateformes sur lesquelles ces contenus ont été publiés n’ont su ajouter les étiquetages « généré par IA » théoriquement prévus.
via Seb
Dick Schoof, ancien chef du renseignement néerlandais, a prêté serment aujourd’hui en tant que nouveau Premier ministre des Pays-Bas, à la tête d’un gouvernement de coalition de droite et d’extrême droite.
Et pendant ce temps, aux pays-Bas...
EDIT : infos complémentaires :
Le PVV arrive en tête en obtenant 37 des 150 sièges de la chambre basse, mais devra former une coalition pour gouverner.
Il souhaite un contrôle strict de l’immigration et un référendum sur le maintien du pays dans l’UE.
Il estime que les politiques visant à lutter contre le réchauffement climatique sont des « inepties ».
Geert Wilders est le seul membre du PVV, ce qui lui permet « de contrôler personnellement les candidats sur les listes électorales du PVV et les élus mais aussi de ne rien révéler de son financement.
Toujours pour la transparence, les fachos...
Au contraire du Nouveau Front populaire, la « dynamique » du RN est célébrée par Pascal Praud, Cyril Hanouna et leurs obligés. En filigrane, l’inaction de François Hollande et d’Emmanuel Macron, qui avaient chacun fait la promesse de réformer l’autorité indépendante sans jamais la réaliser, est pointée. « Ni l’un ni l’autre n’ont pris le temps de remettre à plat les règles du régulateur. On risque de le payer très cher », cingle un ancien membre qualifié du collège de l’Arcom. « De toute façon, si le RN arrive au pouvoir, il n’y aura peut-être plus de régulateur dans trois semaines », souffle un haut fonctionnaire, très inquiet pour la survie de l’institution.
L'article évoque aussi, et c'est ça qui me fait le plus mal, "une couverture éditoriale souvent hostile [au Nouveau Front Populaire], y compris sur le service public".
Que les médias de Bolloré favorisent l'extrême-droite, je comprend, mais les autres ? Pourquoi ?
Tout est foutu.
Tant que j'y suis, regardez moi ça si c'est pas beau : au Parlement européen, l'extrême-droite (CRE, ID et "non inscrits" et "Autres", cache sexe assez commode pour dire "fachos indépendants") représente entre 160 et 205 élus (à cause des "Autres" qu'on sait pas où mettre), donc entre 22 et 29%.
MA-GNI-FI-QUE. Vraiment, continuez comme ça.
Autre enseignement important de cette projection, le renforcement des deux groupes d’extrême droite à prévoir. Du côté des Conservateurs et réformistes européens (CRE), la famille politique de la Première ministre italienne Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia), on observe une hausse importante des effectifs. 14 élus viendraient grossir le contingent eurosceptique, portant son nombre de parlementaires à 83, contre 69 à la fin de la mandature 2019-2024. Une augmentation qui ferait désormais du groupe CRE la troisième force politique de l’hémicycle.
Les nationalistes d’Identité et démocratie (ID), qui comptent dans leurs rangs les élus du Rassemblement national (RN) ou les Italiens de la Lega, glaneraient 9 sièges supplémentaires. Ce qui leur permettrait de passer de 49 à 58 eurodéputés.
Un renforcement de l’extrême droite qui s’observe également à travers la composition du groupe des non-inscrits, bien qu’il passe de 62 à 45 eurodéputés (-17). Tous les membres de ce groupe ne sont pas proches idéologiquement de l’extrême droite, mais on y retrouve notamment les 15 élus nationalistes allemands de l’AfD (récemment exclus du groupe ID), ou les 10 eurodéputés du Fidesz, le parti au pouvoir en Hongrie. Ces deux formations politiques pourraient d’ailleurs rejoindre l’un des deux groupes d’extrême droite ou tenter d’en former un troisième.
Le prochain Parlement européen recense ainsi plus de 160 représentants des courants nationalistes au sein de l’Union européenne. Et ce sans compter les 45 nouveaux élus que les services du Parlement européen classent encore dans une catégorie “Autres”, en raison du manque d’informations concernant les groupes politiques au sein desquels ils pourraient siéger prochainement.
Dans le contexte actuel, notre schéma va certainement évoluer dans les prochaines semaines : en voici néanmoins une version actualisée, la dernière publiée sur le site ayant plus d’un an maintenant.
Tu parles, Charles qu'elle va évoluer la carte !
Personnellement, et ce n'est pas du tout une critique, on peut pas mettre tous les affreux du monde sur une seule image, je neote un point aveugle et un oubli.
via Seb qui a utilement rappelé l'existence de cette carte.
A noter qu'il existe aussi une carte des fachos chauds près de chez vous (clic droit => ouvrir l'image dans un nouvel onglet pour la voir en grand)
La division Martel est un groupe de très jeunes néonazis parisiens, fans de combats, du Gud et d’Hitler. Grâce aux FafLeaks, plus de 2000 vidéos, audios et SMS inédits, on vous raconte le quotidien des lycéens néonazis entre ratonnades et Parcoursup.
Antisémites, identitaires, catho tradi’ au RN de Marine Le Pen on trouve encore toutes les familles les plus radicales de l’extrême droite. Et c’est sans compter ceux qui la soutiennent de l’extérieur. Revue des troupes.
L'extrême-droite, on n'a jamais essayé, vraiment ?
... la liste des exemples est longue.
via Seb
Marc Endeweld est journaliste d’investigation et auteur d’un livre sur Macron intitulé «Le Grand manipulateur». Il était invité ce samedi 22 juin dans l’excellente émission «Au Poste» de David Dufresne.
Le journaliste y livre des éléments méconnus sur le vrai visage de Macron. Notamment sur son racisme et ses accointances avec l’extrême droite. Par exemple une scène où le couple Macron reçoit Marine Le Pen «et que Brigitte l’embrasse comme une amie de la famille, à son grand étonnement», ou quand Macron choque ses propres conseillers en utilisant le concept néo-nazi de «grand remplacement», ou encore quand il étonne un éditorialiste d’extrême droite en utilisant des insultes racistes pour désigner les maghrébins.
via Bronco http://warriordudimanche.net/article2012/et-au-milieu-coulen-une-river-pour-le-moment-5
Claudio Cerasa est le directeur du quotidien de droite libérale Il Foglio. Comme beaucoup ici, il juge Marine Le Pen plus extrême que Giorgia Meloni : "Sans aucun doute ! En politique extérieure, dans l’attention au déficit. Même sur l’immigration, il y a beaucoup de différences", note le journaliste.
Dans un édito, Claudio Cerasa estime par ailleurs que le danger pour Giorgia Meloni serait de se "lepéniser" si le RN l'emportait. "Giorgia meloni s’est éloignée du modèle Le Pen en Europe pour se rapprocher du modèle mainstream".
Ah ouais, quand même. Une néo-fasciste revendiquée est vue par la presse italienne comme plus "mainstream", bref, moins pire, que Marine Le Pen.
L’avenir s'annonce radieux.
On pourrait presque en faire une blague si on n'était pas à 20 jours du début d'une dictature d'extrême-droite et de la disparition probable de ce Shaarli -oui, j'en suis là, et je l'avais déjà annoncé : Quoi, c'est possible d'être de gauche et policier ? Alors qu'en fait, le texte de la "blague" devrait être "Allo quoi ? T'es policier et t'es pas d'extrême-droite ?"
Oui, le système est pourri. (via Seb)
Le chef des Républicains dénonce une "stigmatisation" de son alliance et un "deux poids, deux mesures" par rapport au sort réservé au Nouveau Front populaire. "L'alliance des socialistes, du NPA et des Insoumis est simplement qualifiée 'd'union de la gauche' par monsieur Darmanin", dénonce-t-il. "Cette ambivalence de traitement est flagrante : d'un côté, les Français patriotes sont injustement étiquetés, et de l'autre, une extrême gauche séditieuse, factieuse et antisémite bénéficie d'une terminologie bien plus douce."
Ne vous y trompez (trumpez ?) pas, ce ne sont pas les radotages d'un type qui n'assume pas. C'est parfaitement calculé, et rejoint ce que j'ai déjà exposé sur la soi-disante "extrême-gauche". C'est encore cette foutue fenêtre d'Overton, vous vous souvenez ? Par ce subterfuge rhétorique M. Ciotti vise à obtenir 2 choses :
Il sait pertinemment qu'il n'obtiendra pas gain de cause auprès du Ministère de l'intérieur, pas à 10 jours du premier tour, alors que les décrets sont pris, les affiches imprimées, etc. Ce n'est pas ça qu'il veut. Ce qu'il veut, c'est continuer de déplacer le champ de ce qui est acceptable aux yeux du plus grand nombre. Ce qu'il veut, c'est que ça paraisse de moins en mois choquant aux yeux du plus grand nombre de s'allier avec un parti d'extrême-droite raciste, puisque de toute façon ce n'est pas un parti d'extrême-droite. Nos adversaires, en revanche... Etc, etc, etc... Et on avance, on avance, on avance. Un cran après l'autre.
Je vous renvoie à ça pour que vous compreniez à quel point je suis inquiet pour l'après 7 juillet.
Le parti d'extrême droite est arrivé premier du scrutin européen dans 32 613 des 35 015 communes françaises.
Pétain.