Côté positif : Google nous avait rarement habitué à une navigation si épurée et à un design si réussi ; côté négatif : le fonctionnement défie les règles les plus élémentaires du bon sens. Il faut utiliser son smartphone pour changer de jeu sur sa télé ; sa télé pour quitter une partie lancée sur son PC ; son smartphone pour acheter des jeux ; son PC pour entrer des codes ; sa télé pour synchroniser sa manette.
Un sacré mal de crâne, et une drôle de situation : pour profiter confortablement du service, il faut avoir en permanence trois écrans près de soi. Envahissant… le dématérialisé.
A ce jour, seul l’abonnement « pro » est disponible. Pour 10 euros par mois passés la période de trois mois d’essai, il permet de jouer à Destiny 2, et… d’acheter à prix neuf – soit de 20 à 70 euros – des superproductions souvent moins chères, voire soldées ailleurs.
Je lolle.
C'est demain que Google lance Stadia, son minitel du jeu vidéo : 9,99€ / mois pour jouer en 4K, avec un jeu offert par mois... à condition d'avoir un débit internet suffisant.
Ces défauts apparents ne participent qu’au confort des yeux. En somme, Doom Eternal est vilain mais reste jouable sur Google Stadia, dans des conditions simplement inférieures à ce que nous connaissons aujourd’hui (on retrouve cela avec les portages sur Switch, par exemple).
Bon, en gros, jouer sous Stadia reviendra à expérimenter les conditions de jeu de la grande majorité des joueurs, qui n'achètent pas un PC neuf à chaque blockbuster annuel.
via Liandri
Google est-il tout simplement en train de profiter du mouvement initié par Shadow deux ans auparavant, pour se positionner, et faire quelques appels du pied, profitant de sa force de frappe bien plus grande ?
Hum... A votre avis ?
Au lancement, Stadia autorisera une résolution 4K à 60 fps avec HDR et son surround (y compris pour le streaming sur YouTube). À terme, Google vise la 8K et les 120 fps et s’appuie déjà sur « 7 500 nodes » réparties dans le monde entier pour faire tourner son service. Selon les dires de Google, la plateforme est plus puissante que la Xbox One X et la PS4 Pro… réunies. Côté architecture, le géant de Mountain View a évidemment une longueur d’avance.
La grande inconnue, et qui n’est pas des moindres est du côté des jeux disponibles. Nous n’avons pas vu beaucoup de titres et l’écran, même si l’on peut compter parmi les partenaires, sur Ubisoft, id Software, Crystal Dynamics, Q-Games et Tequila Works. Plus de 1 000 développeurs travaillent déjà sur Stadia, d’après Google. Bien sûr, Google a aussi son propre studio pour faire des jeux, dirigé par Jade Raymond. Sa mission sera aussi bien de créer des expériences natives pour Stadia que d’accompagner les studios vers ce nouveau mode de développement et de distribution de leurs titres.
La vache. Il va y avoir des morts au bord de la route.