Comme c'est d'utilité publique, je recopie :
Donc si on résume Microsoft
- les clés de chiffrement BitLocker sont envoyées à Microsoft.
- Un document Word/PowerPoint ouvert envoie son contenu aux serveurs Microsoft.
- avec le nouvel Outook, Microsoft a tous vos mails et tous les mots de passe de vos divers comptes mail, même s'ils ne sont pas hébergés chez Outlook.com
- Edge envoie les URLs visitées à Microsoft.
- OneDrive récupère par défaut tous vos fichiers.
- Recall enregistre tout.
On ne pourra pas dire qu'on ne vous a pas prévenu le jour où Microsoft se fera pirater (Spoiler: Ils sont nuls en sécurité).
Histoire de mettre en perspective, je rappelle que la justice peut exiger d'un GAFAM les données qu'il détient d'un utilisateur.
Et que maintenant que Trump est au pouvoir il peut - grâce à la loi FISA (https://sebsauvage.net/links/?sS0yuw) - mettre son nez dans les données des clients de n'importe quelle entreprise américaine (oui même si l'utilisateur est en Europe et que ses données sont sur des serveurs européens).
Et si vous dites que vous n'avez rien à vous reprocher, comprenez bien que ce n'est pas VOUS qui déterminez ce qu'il y a à vous reprocher. Les femmes qui visitaient une clinique d'avortement n'avaient rien à se reprocher non plus jusqu'à ce qu'elles soient attaquées en justice par un état américain grâce aux données fournies par Google et autres databrokers.Ah oui, et Microsoft a déjà collaboré avec plusieurs dictatures. Allant jusqu'à former les équipes cyber de ces dictatures.
Or, aujourd’hui, la stratégie serait d’écarter les branches mortes ou peu fertiles, de rassembler les forces sur quelques jeux d’envergure, bref de se concentrer sur les Triple-A et les jeux-services ? La primauté aux jeux AAA, incarnée jusqu'à la caricature par Activision-Blizzard-King, et qui suppose peu de titres par an mais sur toutes les plateformes, semble pour le moins contradictoire avec les besoins d’un Game Pass triomphant, qui implique à l’inverse un flux continu de jeux variés exclusifs.
Jeux vidéo : que veut Microsoft ?
En fin de compte, la conclusion de cette lutte pour l’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft marque une étape décisive dans l’histoire du jeu vidéo. Des doutes subsistent évidemment sur les côtés positifs et négatifs qu'aura cette collaboration. Mais il est déjà certain, pour le meilleur et pour le pire, qu'une révolution de l’industrie du jeu est en train d’émerger. Et nombreux sont ceux qui en ont conscience et s'y tiennent prêts.
Les prochaines actions de Microsoft, une fois le rachat acté, seront scrutées de très près. Avec ce que l'on sait déjà, on peut par ailleurs s’attendre à d’autres rachats à venir de la part du fabricant Xbox. Son ambition dévorante risque désormais d'avoir peu de limites et il faudra s’attendre à voir son empire croître. Peut-être même Ubisoft finira lui aussi par se faire engloutir, offrant à la compagnie une victoire retardée, mais absolue, sur le cloud gaming.
Perfidement, la réponse du ministère souligne aussi que le code de l’éducation prévoit que ce sont les collectivités territoriales (les communes pour les écoles, les départements pour les collèges et les régions pour les lycées) qui doivent assurer « l'acquisition et la maintenance des infrastructures et des équipements, dont les matériels informatiques et les logiciels prévus pour leur mise en service, nécessaires à l'enseignement et aux échanges entre les membres de la communauté éducative sont à [leur] charge ».
1/ Ma première réaction : "enfin une bonne nouvelle"
2/ Ma deuxième pensée : "bah, t'façon c'est trop tard, ils sont accoutumés"
3/ le paragraphe que je cite sous-entend que les régions et les départements, qui ont la charge de ces équipements, ne vont pas se jeter massivement sur LibreOffice...
3/ Cf. un des commentaires sous l'article :
"D'ailleurs m'occupant de l'informatique dans les écoles d'une commune utilisant office365 (version payante) je pense que si on le retire faudrait plutôt, avant de remettre la faute sur les collectivités, prévoir un grand plan de formation sur les logiciels libres à destination des enseignants qui demandent systématiquement la suite office."
=> la formation des utilisateurs, c'est LE problème que personne ne veut gérer. Et ça va au-delà de Microsoft / pas Microsoft. Même avec Microsoft ils ne savent rien faire (et c'est en tant qu'utilisateur que je parle, je ne suis spécialiste en rien). Ils ne savent pas ce que c'est qu'une session, un navigateur... ils n'utilisent pas des logiciels dont ils ont appris à se servir, ils appuient sur les boutons où ont leur a demandé d'appuyer. Le constat est amer et évidemment pas généralisé, mais il suffit de voir les réactions épidermiques devant la moindre nouveauté pour comprendre ce que je veux dire.
En gros, Microsoft permet de configurer le serveur de messagerie électronique d'une entreprise (tous les exemples donnés sont dans ce contexte, mais cela doit pouvoir s'appliquer ailleurs) afin d'espionner ce que les utilisateurs racontent et le bloquer, ou bien le signaler au chef (ce signalement est vraiment un des exemples).
Sur quels critères ? C'est configurable. Dans la version en français citée plus haut, il y a les catégories habituelles (racisme, pornographie) mais un article en anglais explique que cela pourra aussi s'appliquer au cas d'employés qui disent du mal du patron ou envisagent de quitter la boite.
"LE CHEF EST UN CON". On va voir, hein.
via Seb
MSN messenger, petit ange parti trop tôt.
Purin, j'ai le menton qui touche les genoux là.
Presque 70 purin de milliards de dollars.
Je récapitule : Microsoft = les jeux Microsoft (Obvious...) + Mojang (Minecraft) Bethesda (Arkanne, Id software... càd Doom, Wolfenstein, Fallout, Dishonored...) + Activisation Blizzard King (Callof, Warcraft...)
Vous vous rappelez ce que j'écrivais il y a quelques jours, en disant qu'avec le Game Pass, il suffisait que Microsoft le veuille vraiment pour tuer le game ? Eh bien voilà : c'est arrivé (techniquement, c'était déjà arrivé il y a quelques jours, c'est juste que nous ne le savions pas encore).
Joueurs, inclinez-vous devant l'Empereur Microsoft [insérer la marche impériale ici].
La directrice du HDH assume ce choix : "Il nous faut des outils très performants sur le plan technologique. Nous avons rencontré un certain nombre d’acteurs fin 2018 et début 2019, notamment des acteurs français, raconte Stéphanie Combes. Il s’est avéré que la plupart n’avait pas la capacité de répondre à nos besoins." Encore aujourd’hui, selon Guy Mamou-Mani, aucun hébergeur français ne pourrait rivaliser avec le géant américain du numérique. "Vous vouliez le HDH, c’est très simple, tranche-t-il : c’était soit le HDH avec Microsoft, soit pas de HDH du tout !"
Cette présentation des choses est cependant loin de convaincre les détracteurs du contrat passé avec Microsoft. Si en 2018, peu d’opérateurs européens bénéficiaient de la certification nécessaire pour héberger des données de santé, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Plusieurs acteurs français ont obtenu une telle certification. Par ailleurs, des alternatives aux géants du numérique existent, explique le médecin et informaticien Adrien Parrot, porte-parole du collectif Interhop. "À l’AP-HP [Assistance publique - Hôpitaux de Paris], c’est un logiciel libre qui est utilisé pour gérer les données de près de 11 millions de patients."
A ce niveau là, c'est plus du foutage de gueule, c'est de la performance artistique.
La (longue) liste des raisons pour lesquelles Seb n'aime pas Microsoft.
Waouh.
Et sinon, Minetest ? (ce n'est pas ironique, je n'ai jamais joué ni à l'un ni à l'autre)
Le but de cette page est de synthétiser, clarifier et documenter les raisons techniques, économiques et politiques (passées et présentes) pour lesquelles je ne veux plus remettre les pieds sous Windows et pour lesquelles je n'arrive plus à faire confiance à Microsoft. Chacun des points est argumenté et (quand cela est possible) donne les liens correspondants.
Si vous ne l'aviez pas encore vu / lu...
L'April annonce ce lundi avoir reçu un courrier de la DGSIC (Direction générale des systèmes d'information et de communication, rattachée à la ministre de la Défense), répondant "favorablement à notre demande de communication du troisième contrat open bar / Microsoft souscrit par le ministère des Armées".
L'association libriste publie ces documents qui, "malgré le caviardage, nous confirment que l'administration est déterminée à s'enfermer toujours davantage dans le silo technologique privateur de Microsoft en dépit des nombreuses critiques émises".
[...]
L'étude pré-contractuelle [PDF] garde un argumentaire "construit autour d'une incohérence fondamentale : le fait qu'une grande partie d'un système soit déjà soumise au silo technologique d'une entreprise comme argument pour justifier l'augmentation de cette dépendance, au titre d'une problématique de compatibilité. Raisonnement pour le moins contradictoire avec une saine gestion du denier public ou avec une quelconque forme de bon sens.
Comment Microsoft, notamment par le biais d'un lobbying bien huilé (et parfois avec la menace du "chantage à l'audit"), équipe la quasi-totalité des ministères français (et d'autres pays européens), avec des contrats passés sans appels d'offre, alors les montants atteignent les centaines de million d'euros. Absolument effarant et scandaleux.
Qui suis-je ?
J'ai activement participé à la mise en place de l'Open Bar Microsoft / Défense,
En 2016, alors en charge de la "Cybedéfense" française, j'affirmais tranquillou face caméra que oui certes il peut y avoir des "black doors"(sic) dans les logiciels Microsoft mais qu'en fait c'est un débat dépassé et que « je m'en fous ».
Je viens d'être nommé DSI du ministère de l'Armée.
Je suis ? Je suis ??
https://april.org/vice-amiral-coustilliere-cash-investigation-open-bar-microsoft-defense
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000035356591&categorieLien=id
:(
Cortana, l’intelligence artificielle développée par Microsoft, avait été mise à jour l’année dernière avec une nouvelle fonctionnalité qui lui permettait de reconnaître nos promesses et nos engagements écrits sur des mails, en nous aidant à gérer les activités de nos calendriers à notre demande. Maintenant, l’IA est capable de faire cela de manière plus indépendante, en sauvegardant automatiquement chaque engagement pris dans son Centre d’Action avec un système de notification plus « intelligent ».
Flippant.
Et vous pensiez que Microsoft était une exception ?
Même pas.
il s’avère que, lorsqu’ils sont connectés au Plantronics Hub, les casques audio du constructeur envoient des données chiffrées toutes les minutes vers les serveurs de la firme. Sans celle-ci ne précise pas dans ses licences produit quelles données sont ainsi récupérées. Plixer soupçonne l’envoi des numéros de téléphones appelés ou encore des données sur la qualité des appels. Mais sans certitude.
Dans le cas de McAfee, Plixer soupçonne l’éditeur d’antivirus de s’appuyer sur une URL ultra longue (comme a-0.19.a7000001.90d0083.1644.1ff1.36d4.210.0.pse53rw8vethftele7m28hf5uv.avts.mcafee.com) pour y dissimuler un message chiffré lorsque le logiciel de sécurité de la machine établit une connexion avec les serveurs de l’éditeur.
via Bronco
Oui, c'est bien, mais outre que c'est un peu de l'enfonçage de portes ouvertes (Microsoft collecte nos données ? Ah boooon ?), je n'ai plus aucune confiance en la CNIL.
Déjà parce que, comme le fait fort justement remarquer Seb, cette institution n'a pas les moyens (ni financiers ni coercitifs) de faire un travail réellement utile ; et l'attitude de son ancien président Alex Türk (avis de la CNIL contre la LOPPSI et la HADOPI, et vote POUR de son président-sénateur), m'a complétement convaincu de la duplicité de cet organe étatique.
via Seb
Hallucinant. Rien à redire au coup de gueule de Seb Sauvage : http://sebsauvage.net/links/?91Wq0g
Et le pire, c'est qu'ils ont réussi à faire pire en l'espace de quelques jours seulement : http://www.numerama.com/tech/174387-microsoft-supprimerait-carrement-la-possibilite-de-refuser-windows-10.html
Bravo les gars, champions.
Microsoft souhaite mettre en place un système qui va scanner PRO-ACTIVEMENT ce que vous publiez en ligne, et censurer ce que certaines institutions jugent inacceptable.
:(