Traduction via DeepL :
Au cours des six dernières années, l'Union européenne, lasse des coûts financiers et politiques de l'accueil des migrants d'Afrique subsaharienne, a créé un système d'immigration parallèle qui les arrête avant qu'ils n'atteignent l'Europe. Elle a équipé et formé les garde-côtes libyens, une organisation quasi-militaire liée aux milices du pays, pour qu'ils patrouillent en Méditerranée, sabotant les opérations de sauvetage humanitaire et capturant les migrants. Les migrants sont ensuite détenus indéfiniment dans un réseau de prisons à but lucratif géré par les milices. En septembre de cette année, environ six mille migrants étaient détenus, dont beaucoup à Al Mabani.
Les agences d'aide internationale ont documenté toute une série d'abus : des détenus torturés à l'aide de décharges électriques, des enfants violés par des gardes, des familles à qui l'on extorque des rançons, des hommes et des femmes vendus pour le travail forcé. "L'UE a fait quelque chose qu'elle a soigneusement envisagé et planifié pendant de nombreuses années", m'a dit Salah Marghani, ministre libyen de la Justice de 2012 à 2014. "Créer un enfer en Libye, dans l'idée de dissuader les gens de se diriger vers l'Europe".
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via Riff
Pendant trois jours, nous allons publier une série d'articles révélant l’existence d’un vaste système délictueux, impliquant de hautes personnalités liées à Nicolas Sarkozy.
Ce réseau, (dé)voué à la protection de l’ancien chef de l’Etat, est composé de policiers ou magistrats restés fidèles à l’ex-président, mais aussi d’hommes d’affaires, d’intermédiaires, de diplomates et même de journalistes.
Une structure informelle qui apparaît aujourd’hui en pleine lumière, à la faveur de plusieurs enquêtes judiciaires, toutes conduites par le juge parisien Serge Tournaire, et auxquelles Le Monde a eu accès - en sus de nos propres investigations.
Elles révèlent les dessous d’une organisation mise en place dès l’arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur, en 2002, renforcée lors de son accession à l’Elysée en 2007, et qui s’est perpétuée après sa défaite en 2012.
Pour résumer : Les juges chargés d’enquêter sur le document publié par Mediapart concernant les financements libyens de Nicolas Sarkozy en 2007 ont désigné un collège d’experts en écritures, dont la conclusion est formelle : la signature figurant sur le document est « de la main de Moussa Koussa », l’ancien chef des services secrets du régime libyen >> http://www.mediapart.fr/journal/international/141114/sarkozy-kadhafi-des-experts-valident-l-authenticite-du-document-de-mediapart
Fabrice Arfi (journaliste auteur de l'enquête sur Mediapart) nous apprend que l'AFP, "après lecture attentive" de l'article et de l'information qu'il contient,a décidé que cela n'était pas digne d'une dépêche. Conclusion désabusée de Fabrice Arfi : "Il est vrai que la trauqe d'un faux tigre mérite bien plus toutes les attentions médiatiques"