Cette schizophrénie (qui ne doit pas être que française, mais on doit sûrement être parmi les "meilleurs" dans le genre) m'agace profondément. Quand l’État impose des règles, ne serait-ce que de sécurité, il se trouve toujours des gens pour dénoncer, qui le "carcan administratif", qui les "contraintes" imposées par un État forcément ignorant des "réalités" du terrain. Mais au moindre problème (catastrophe comme pour Xynthia, concurrence pour les taxis, augmentation du tarif des cigarettes pour les buralistes...), on voit bien souvent les mêmes, et sans la moindre pudeur 1/ demander à ce même État de venir à leur secours et 2/lui reprocher de ne pas avoir édicté assez de règles, de contraintes...
Cette phrase de l'article est particulièrement remarquable : "Aux avocats des parties civiles qui s'étonnent que le préfet n'ait pas "tapé du poing sur la table" face au maire de la Faute-sur-Mer et à son attitude dilatoire, aux conseils des prévenus qui tentent à leur tour de pointer la défaillance de ses contrôles, Thierry Lataste répond courtoisement que ceux qui reprochent aujourd'hui à l'Etat sa lenteur dans la mise en place des plans de prévention des risques étaient ceux-là mêmes qui exigeaient hier de sa part plus de concertation."
Ce qui est pénible avec toi, c'est qu'il faudrait recopier toute ta note dans ce genre de situation, parce que tu as dit exactement ce qu'il fallait ! :)
T'es au courant que le bac philo est passé ? ;)
Non, l’État n'est pas un "service public" ; l’État peut proposer des "services publics" et des missions de service public peuvent être assumées par des organismes privés... Mais ne me lancez pas là dedans, on y serait encore demain matin.
Pour en revenir au sujet soulevé par Timo (http://lehollandaisvolant.net/?d=2014/06/25/21/51/48-des-interets-de-lEtat), je suis tout à fait d'accord sur la questions de l'injustice fondamentale des aides à la presse.
Justement... J'ai l'impression que tu tournes autour de la vérité sans la voir : ce projet est une forme de re-centralisation qui ne dit pas son nom.