RSF victime d'une campagne de désinformation (avec faux sites, etc) émanant directement de sbires à la solde Bolloré. Ce type est de plus en plus terrifiant.
via des shaarlistes
Liberté d’expression ? Si l’on considère que le corps des femmes et le recul de droits fondamentaux est un sujet de discussion, peut-être. Dans cette optique, demain, pourra-t-on remettre en cause le droit de vote des femmes en direct ? Prôner le retour d’une théocratie en France ?
Pour des propos infiniment moins polémiques que ceux de Cnews, des fidèles musulmans ont subi des surenchères nationales, des arrestations et des expulsions. Mais Cnews continue d’émettre, et pire, les membres du gouvernement se rendent régulièrement sur le plateau de Bolloré. La «laïcité» affichée par Macron n’est, encore une fois, qu’une farce raciste.
Mais il y a un autre problème : c’est l’État qui offre les fréquences aux chaînes de télévision. Les fréquences dédiées à la TNT permettent à 97% de la population de recevoir ces chaînes gratuitement par une antenne, et sont données par l’Arcom, ex-Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Rien n’oblige l’État a fournir à Bolloré des fréquences qui lui permettent de toucher 70 millions de personnes : en principe, l’Arcom doit s’assurer que les chaînes sont en «capacité de répondre aux attentes d’un large public», qu’elles permettent la «sauvegarde du pluralisme des courants d’expression socioculturels» et qu’elle produisent de l’information. Aucun des critères n’est réuni pour Cnews.
La ligne éditoriale «bollorisée» de la station du groupe Lagardère fait décidément fuir les auditeurs, tandis que France Inter conserve la tête selon les derniers chiffres de Médiamétrie parus ce jeudi.
Ooooh. Quel domaaaaage.
Ce sera mon bol d'air de la semaine.
Inutile de revenir sur les partis pris et les obsessions (extrême) droitières de Sonia Mabrouk, son militantisme échevelé sous couvert de journalisme, ses entretiens « deux poids, deux mesures »... tout cela est bien connu – en tout cas, nous l’avons déjà clairement établi. Alors pourquoi revenir sur le nouvel épisode de cette déplorable série ? Parce que Mme Mabrouk persiste, récidive et aggrave périodiquement son cas, sans que ces pratiques (qu’elle partage avec d’autres au sein des médias dominants) soient dénoncées comme elles le méritent.
Ce 19 janvier, Marine Tondelier n’est pas invitée pour livrer son regard sur l’actualité sociale – l’un des mouvements sociaux les plus puissants des trente dernières années contre une réforme gouvernementale –, ni pour expliquer ses arguments contre le projet qu’elle combat, et encore moins pour évoquer ses contrepropositions. Jamais d’ailleurs on ne lui demande son « avis » sur quoi que ce soit (sinon sur des « menaces » contre des élus et des violences... potentielles !) L’interview n’est qu’un long réquisitoire, qui réussit le tour de force de réunir toutes les figures imposées du genre et de battre des records dans presque toutes les catégories : morgue, mépris, injonctions, insinuations, mauvaise foi et attaques ad hominem... Tout y passe, au cours d’un interrogatoire au plan aisément repérable, préparé autour de quatre questions-accusations, inlassablement répétées ou (à peine) reformulées, qu’on peut résumer ainsi :
- Est-ce que vous assumez d’être une « zadiste » antidémocratique ?
- Est-ce que vous condamnez les menaces sur des élus ?
- Est-ce que vous condamnerez les violences des manifestants ?
- Est-ce que vous n’avez pas honte de critiquer les milliardaires ?
[...]
Que Sonia Mabrouk laisse libre cours à ses préjugés et partis pris politiques, sans limite ni complexe, sur une radio rachetée et reprise en main par Vincent Bolloré, c’est après tout dans la logique des choses. En revanche, une question ne manque pas de se poser : combien d’interrogatoires, d’attaques, de sommations et d’humiliations les responsables d’une gauche qui prétend remettre en cause l’ordre social devront-ils essuyer face aux Sonia Mabrouk et consorts pour se décider à questionner, collectivement, ce genre de « journalisme » – et le rapport qu’ils doivent entretenir avec lui ?
Je rappelle que Bolloré fut (et est sans doute encore) le principal soutien financier de Zemmour lors de la dernière présidentielle.
« Tout roule désormais selon la direction juridique sauf deux expressions : Louboutin et Bolloré », finit par expliquer M. Bimbenet à Guillaume Meurice début août. Le premier passage litigieux concernait Vincent Bolloré, cité dans la définition de « Faire long feu : Expression remplacée aujourd’hui par : révéler sur Canal+ les malversations de Vincent Bolloré ». L’autre entrée du dictionnaire posant problème concernait l’expression « Etre talon rouge : Aujourd’hui, les Louboutin jouent le même rôle : bien montrer aux autres qu’on est capable de porter un smic à chaque pied ».
Voilà voilà. Voilà. Pom pom pom.
Alors je vais vous dire franchement que [Par crainte de contentieux, tout le reste du texte de ce shaare a été supprimé. Veuillez accepter nos excuses.] vélo.
Evoquant les épisodes de dévoilement forcé de l’histoire coloniale, le geste est spectaculaire, et suscite l’enthousiasme des nostalgiques autant que la colère des démocrates. Rapidement, des photos copiées du compte Facebook de l’intervenante circulent. Celles-ci montrent une femme dévoilée, souriante. Sur l’une des images, on la voit revêtue d’un t-shirt siglé «Bolloré logistics».
Dans ce court documentaire produit par Reporters sans frontières (RSF), 11 journalistes témoignent des méthodes utilisées par l’homme d’affaires Vincent Bolloré lorsqu’il prend le contrôle d’un média ou lorsque des journalistes enquêtent sur ses activités industrielles. Ces pratiques représentent un véritable danger pour la liberté de la presse, mais aussi pour la démocratie.
On reparle de Europe 1, désormais radio favorite de la fachosphère ?
Il attaquait le journaliste Nicolas Vescovacci pour avoir posé des questions à Vivendi ; il est condamné pour «procédure abusive». Une première.
https://lesjours.fr/obsessions/l-empire/ep110-vescovacci-bollore/
Au fond, le journalisme ne se résume peut-être qu’à ça: poser des questions. Tenez, pas plus tard que quelques instants avant d’écrire ces lignes, nous avons appelé maître Olivier Baratelli, ci-devant avocat de Vincent Bolloré, pour lui poser deux questions.
Ma journée est sauvée \o/
Une vingtaine de procédures en diffamation ont été lancées par le groupe Bolloré et son partenaire commercial, la holding luxembourgeoise Socfin, contre des médias, des journalistes et des organisations indépendantes, depuis une dizaine d’années. « Objectif : les dissuader d’enquêter et les réduire au silence, pour que le "secret des affaires", quand celles-ci ont des conséquences potentiellement néfastes, demeure bien gardé », dénoncent, dans une tribune commune inédite, les journalistes, dont l’équipe de Bastamag, et organisations attaquées ainsi que leurs soutiens.
Les procès en cours et à venir :
Plainte en diffamation de la Socfin au Sierra Leone contre les organisations indépendantes Green Scenery (Sierra Leone) et Oakland Institute (Etats-Unis) en 2013 : procédure en cours
Les poursuites passées :
...et tout cela est une stratégie mûrement réfléchie pour fermer "Canal historique" et ne garder que le bouquet cinéma / sport satellite.
On parie ?
Je voulais te virer, mais maintenant je te vire parce que tu pars avec ta création : l'esprit Bolloré.
Mais le plus troublant reste à venir. Lorsqu’il convoque la dynastie Bolloré, l’héroïsme de ses ancêtres : "Le 6 juin 44, le général de Gaulle est prévenu à 1h du matin par Winston Churchill que le débarquement va avoir lieu. 177 Français. Premier commando de marine. Dans ces 177 Français, deux de ma famille. On s’est aussi battus pour la liberté. C’est pour ça que, de temps en temps, quand on m’explique que je viens faire de la censure et que je suis contre la liberté de la presse, j’aimerais rappeler mes faits d’armes". "Mes" faits d’armes ?
Tentative de censure d'autant plus débile que c'est un secret de polichinelle.
Concernant les flux RSS, je n'ai jamais compris cette façon de "couper" les flux... on va me dire "c'est pour que les gens viennent sur le site" = PORTNAWK, je vais sur le site si j'veux.
EDIT : secret de polichinelle disais-je, il y a des sites entièrement consacré à la thématique de l’accaparement des terres, et le tag Bolloré est bien fourni : http://farmlandgrab.org/cat/show/699