A quoi furent employés tous les sales moyens de l’État ? A protéger un si joli secret d’éternels adolescents.
Fascinant.
Lisez donc les premières pages (si ce ne sont toutes) de son livre dont DS fournit le lien Gallica. Non seulement ça n'a pas vieilli du tout (mis à part les questions sur le Minitel), mais la réponse de Mitterrand à la fameuse question sur le prix de la baguette est awesome. Malgré tout le mal que l'on peut penser de ce type, c'était avant tout un expert dans la maîtrise de ce qu'on appelait peut-être pas encore la communication ou l'image.
EDIT : incroyable. Je suis en train de lire les premières pages du livre -je vais peut-être le lire en entier je sens- et on jurerait qu'il a été écrit cette année. A telle enseigne que je me rappelle avoir lu cet été, dans Le Monde, un reportage qui disait en gros, que Hollande avait perdu son flair politique en même temps que le contact avec le "monde réel" depuis qu'il était à l’Élysée. Dans le même ordre d'idée, je ne sais plus si j'avais déjà parlé ici d'une autre série d'articles du même journal, qui devait s'intituler les coulisses du quinquennat, ou quelque chose dans ce goût là, et dont le premier m'avait frappé -il était question des décisions à la hussarde sur la loi travail ou autre chose dans le même genre- car l'on voyait très nettement que l’exécutif suivait davantage la voie d'une idéologie (pour faire simple, le libéralisme économique) auto-confortée en interne (on n'écoute que les conseillers qui vont dans ce sens, on vire les autres ; du coup, de peur d'être viré, tout le monde raconte au président qu'il a raison), plutôt que de faire preuve de ne serait-ce que d'une once de pragmatisme. Effrayant.