Il y a autre chose qui la turlupine : le protocole, qu’elle doit appliquer à la lettre, prévoit de recommencer le même exercice jusqu’à ce que l’élève y arrive. «Dans ma classe, plusieurs enfants sont bloqués à la même page… J’ai fini par craquer, je les ai fait passer au module suivant. Les intervenants d’Agir pour l’école n’étaient pas contents.» Régulièrement, en effet, interviennent dans sa classe des «chargés de mission» de l’association. «L’un d’eux m’a quand même sorti l’autre jour : "Ils sont handicapés ou quoi ces enfants pour ne pas y arriver ?" raconte Sibylle, furieuse. Qui sont ces gens pour dire des choses pareilles ? Ils n’ont pas de formation en pédagogie, c’est certain !»
Qu'est ce que c'est que ce bordel, encore ?
Et évidemment, leurs trucs foireux, ils les testent sur les gosses en difficulté des "quartiers défavorisés". Pas sur les gamins de bourges.
Saloperie, tiens.