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——————————— Monday 21, October 2019 ———————————
Australie - presse -

« Quand le gouvernement vous cache la vérité, qu’est-ce qu’il vous cache ? ». Cette question s’affiche en « une » des journaux nationaux et régionaux d’Australie, lundi 21 octobre. Une phrase unique sur la première page de l’ensemble de la presse – parmi lesquels des titres aussi prestigieux que The Australian, The Sydney Morning Herald et l’Australian Financial Review – où tous les textes ont été sporadiquement rayés et recouverts d’encre noire.

Des publicités ont également été diffusées sur l’ensemble des chaînes de télévision, invitant les téléspectateurs à réfléchir à la question. Cette campagne pour le droit à l’information intervient après des descentes de la police fédérale, il y a quelques mois, chez la chaîne nationale ABC et au domicile d’une journaliste de News Corp, qui avaient publié deux informations embarrassantes pour le gouvernement.

Bouh le vilain gouvernement australien. Dites, on reparle de la loi française sur la protection du secret des affaires ?

L’indifférence. C’est la seule chose qu’a laissé paraître Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État aux transports. Interrogé par Jean-Jacques Bourdin sur RMC, il a seulement déclaré que « le conducteur a très bien réagi et mis en œuvre les mesures de sécurité ; il a mis en sécurité l’ensemble des passagers ». En deux phrases, le secrétaire d’État fait comme si tout était normal : un accident de train, où un TER heurte un convoi exceptionnel et blesse le conducteur qui, seul et blessé à la jambe, doit aller sécuriser le train en marchant 1,5km, avant de revenir s’occuper des passagers, étant seul dans le train à cause des suppressions de postes dans l’entreprise. Pour tous les usagers du train, ce conducteur n’est rien d’autre qu’un héros qui a sauvé 70 vies : en effet, d’autres trains arrivant sur la voie auraient pu causer un « sur-accident », si le cheminot n’était pas parvenu à mettre en place la procédure d’urgence assez rapidement.

La question que tout le monde devrait se poser est la suivante : et si l’accident avait été plus grave pour le conducteur ? Si au lieu d’une blessure à la jambe le conducteur avait été dans l’incapacité de se déplacer ? Si celui-ci était même mort dans l’accident ?

BSG -

“Il y a une rai­son pour laquelle on sépare l’armée et la police. L’une combat les ennemis de l’État, l’autre sert et protège les citoyens. Lorsque l’armée remplit les deux tâches, alors les ennemis de l’État ont tendance à devenir les citoyens eux-mêmes” - Adama, Battlestar Galactica (Saison 1, épisode 2)

Liandri a raison, il va falloir que je la revoie ^^

littérature - violences_policières -

Je les trouve durs, mais d'un autre côté, je n'ai pas lu le roman de David Dufresne... il est peut-être réellement très mauvais. A titre personnel, je trouve plutôt positif de mettre en lumière la réalité des violences policières par le biais de la littérature.

J'ai un problème aussi avec ce paragraphe :

Dardel/Dufresne tend aussi à disculper les flics, « ceux qui [manient] les armes », prétendant cibler les politiques, « ceux qui les arment » [10]. Un discours repris tant dans le livre qu’en interview promotionnelle [11], qui disculpe un peu vite celles et ceux qui balancent des grenades sur des civils, et qui masque la hargne dont font preuve les flics à l’encontre des cibles qui leur sont désignées. Qui ignore, aussi, les défilés de milliers de policiers réclamant toujours plus d’impunité. On sent le confort du type qui ne s’est pas retrouvé souvent du mauvais côté du canon d’un LBD...

Alors oui, il faut avoir, disons, un état d'esprit d'un genre particulier pour faire un métier consistant à casser la gueule des gens, tout ça en étant payé par l’État. Et oui, je sais, les flics sont noyautés par l'extrême-droite ET soutenus par le gouvernement. Mais c'est justement là où je pense que DD a raison : dans un État de droit qui se respecterait, dans une démocratie digne de ce nom, on aurait beau avoir des nazillons dans la police, ils seraient tenus de respecter la loi comme tout le monde, ils ne feraient pas l'objet d'un traitement de faveur de la part d'un exécutif aux abois qui a besoin de la peur qu'ils suscitent pour faire régner l'ORDRE

religion -

J'aime bien ton point de vue visant à défendre la fiction, mais je ne pense pas que "chier sur la fiction" soit le but de ce "flyer anti-bible". Pour moi, le problème de la Bible, et du Coran, et de la Torah... ce n'est pas que ce soient des fictions littéraires, c'est que celles-ci soient considérées par beaucoup trop de monde comme étant la "parole de Dieu" stricto sensu : révélée, forcément vraie, et donc par essence invérifiable et indéniable.

Par-ailleurs, et je ne m'en rends compte qu'en relisant cette pochade pour la 3ème fois, "l'avertissement" met en avant tout et son contraire : la bible serait à la fois dangereuses car préconisant le suicide, le meurtre, l'inceste et d'autres formes de violences
MAIS EN MÊME TEMPS (comme dirait l'Autre)
parce qu'elle encourage des choses que les autorités temporelles actuelles désaprouvent : la consommation de drogues, l'anarchie, la contestation de représentants de l'autorité...

Bref, tout ceci n'est pas très sérieux, mais ne doit servir de prétexte, ni au rejet des œuvres de fiction, ni aux études philosophiques, philologique et anthropologiques sérieuses des textes religieux, de tous les textes religieux, en les prenant pour ce qu'ils sont : le Livre des morts des anciens égyptiens, la Bible, le Ramayana, le Coran, la vie de Budha, le Coran, etc.

Parmi les 120 femmes tuées en 2018, un tiers avait déposé une plainte ou une main courante.

Bolsonaro - Davos -

le président brésilien Jair Bolsonaro a été invité le 22 janvier 2019 par les sommités planétaires de la finance et de l’entreprise à présenter ses projets au Forum économique mondial de Davos. D’ordinaire prompts à claironner leur amour de la parité, leur respect de la diversité, leur engagement pour le droit des minorités, pour l’environnement, la paix, les enfants, les baleines à bosse, les dirigeants ont (provisoirement) remballé ces convictions et acclamé le nouveau chef d’État, dont ils attendent de plantureuses occasions de profits. « Le Brésil a besoin de vous, et l’inverse est vrai aussi », a expliqué M. Bolsonaro aux « maîtres du monde » économique. Lesquels ont fait mine de n’avoir jamais entendu les formules qui ont assuré le succès du candidat d’extrême droite auprès de la bourgeoisie conservatrice brésilienne. « J’ai eu quatre fils. Et puis j’ai eu un coup de mou : j’ai eu une fille. » Lorsqu’il exprime ses convictions, M. Jair Bolsonaro ne s’embarrasse pas de manières : « Les femmes doivent gagner moins que les hommes puisqu’elles tombent enceintes. » À une parlementaire qui lui reprochait sa misogynie, il a rétorqué : « Jamais je ne vous violerai : vous ne le méritez pas. » Selon lui, l’homosexualité s’expliquerait « par la consommation de drogue ». Enseigner le respect de la diversité sexuelle à l’école ? « Cela reviendrait à promouvoir la pédophilie. »

Fortnite - jeux_vidéo -

le joueur moyen paie 83$ par moi en microtransactions

Je suis curieux de connaître l'âge du joueur moyen...

abus_de_pouvoir - violences_policières -

Au-delà de l'erreur administrative -assez banale, mais suffisante pour virer au cauchemar- qui a consisté à ne pas mettre à jour les papiers du véhicules, cet article en dit finalement long sur un ressenti personnel que je pense partagé : les flics chient sur le code de la route. Avec ou sans gyrophare, an voiture siglée ou banalisée, ils emmerdent tout le monde, passent au rouge, à contresens, doublent par la droite, roulent sur les rails du tram... Et je ne parle que de Dijon, et je ne parle que de ce que j'ai vu, et je n'utilise pas beaucoup ma voiture...

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