Aujourd’hui, le romancier est remonté : « Il y en a marre de tondre le tondu : cette idée de redevance sur les lectures publiques ne tient compte ni de la réalité des besoins ni de l’organisation. Quand des gosses viennent dans une bibliothèque, c’est tout naturellement, parce qu’ils sont là, qu’on va leur lire des textes, leur faire découvrir. »
Que les bibliothèques doivent « signaler à l’avance qu’elles vont faire faire une lecture, tout cela n’est pas sérieux. Les gamins en banlieue, on a besoin de les accueillir avec des livres : je suis absolument opposé à cette idée ». Alors, imposer une redevance sur la lecture publique, « c’est non. Et oui, je signe cette pétition. », affirme Daniel Pennac.
Purée, y'a des génies quand mêmes. Des gens qui sont capables de prétendrent qu'ils militent pour la promotion de la littérature et pour défendre lesintérêts des écrivains, et qui dans le même temps souhaitent mettre en place les outils de la destruction de l'accès du public à cette même littérature. Bravo. Champions.
Et merci monsieur Pennac <3