La proposition d’une souscription publique a immédiatement suscité les réactions auxquelles les siècles nous ont habitués de la part des plus riches. La famille Pinault a déclaré offrir 100 millions d’euros, bientôt suivie par Bernard Arnault et le groupe LVMH s’engageant pour 200 millions. Emmanuel Fureix rappele que en ce domaine, « l’affichage public du geste y est en effet de rigueur » dans ce qu’il qualifie de « compétitions d’honneur » et de « compétitions de prestige ». Une compétition en partie payée par tous les Français puisque 66 % des dons peuvent être déductibles des impôts – et même 90 % si Notre-Dame est considérée trésor national.
Ce qui fait que l'aide généreuse va vite se transformer en juteuse opération financière. Mais que faire ? Refuser le pognon ?