Quatorze minutes avant le départ, un contrôleur le repère et lui demande de descendre. Kuchinski parlemente, la voiture est quasi vide, les quelques voyageurs installés le soutiennent, rien n’y fait. Le musicien propose de régler une amende pour ne pas compromettre le concert, le contrôleur refuse.
Le voici d’ailleurs qui revient avec un policier – plutôt gêné aux entournures. D’autres contrôleurs font preuve, à bord d’autres trains, de bon sens, voire d’empathie. Celui du 8361, lui, se prend pour sa fonction. Kuchinski descend, revient chez lui, prend son auto, rallie La Rochelle en cinq heures trente-deux minutes, 44 euros de péage, bilan carbone au top. Retour de nuit, après le concert.
Ce zèle ferroviaire est pourtant fréquent et la mésaventure frappe au hasard.
Ami·e·s contrebassistes, ne prenez pas le train : la SNCF ne vous aime pas.