Autre point de crispation : la mise en place des groupes de niveau, au moment où se décide la dotation horaire globale (l'ensemble des moyens d'enseignement attribués à un établissement) pour la rentrée 2024. "Dans beaucoup de collèges, les chefs d'établissement vont être contraints de supprimer des heures d'enseignement pour intégrer les groupes de niveau. C'est par exemple le cas des groupes à effectifs réduits en langue vivante ou des cours de latin et d'allemand", alerte Catherine Nave-Bekhti. "Cette réforme n'est pas financée et va se faire au détriment d'autres dispositifs", dont certaines heures dans les classes Segpa, estime également Maud Valegeas.