Modder devient un sport, qui consiste à fouiller les forums, récolter les avis, se faire une opinion, déterminer ses propres envies. Faire une première partie vanilla, tester un ensemble de mods, se rendre au bout d’un moment compte que celui-ci ne convient pas, rajouter celui-là. Configurer convenablement les derniers mods de Baldur’s Gate ou Skyrim prend rapidement des heures.
Ben quoi ? C'est ça qui est drôle, non ? C'est l'équivalent du tuning pour les voitures si on y repense...
Coudifié pour la mention d'un mod qualifié de "très recommandé" pour KOTOR 2 : Restored content
Après, le fond de l'article me gêne carrément : l'auteur suggère que les studios s'emparent des créations (gratuites, le plus souvent) des moddeurs, pour proposer des DLC au plus près des goûts de la communauté et ainsi "s'en remettre dans la poche". LOL SRSLY ?
Et assimiler mods et "enhanced edition" en citant les nouvelles versions de Divinity : Original Sin et Wasteland 2, comment dire, euh... :-|
Pourquoi vouloir à tout prix une "reprise en main" des mods par les studios ? Les mods, ça reste l'espace de liberté des joueurs. Que ceux qui veulent des poneys volants à la place des dragons (si, si, ça existe) dans Skyrim puissent le faire. Que ceux qui veulent changer la gamme de couleurs, les textures ou carrément faire un overhaul du jeu puissent le faire aussi.
Il y a une certaine mauvaise foi de la part de l'auteur à assimiler le jeu vidéo aux œuvres d'art "matérielles". Non que le jeu ne soit pas une œuvre, non qu'il ne faille pas respecter le travail de ses créateur.ices, mais contrairement à un tableau, une sculpture... modder le jeu ne dénature pas l’œuvre, puisque vous n'agissez que sur une copie. On croirait revoir surgir les analogies fallacieuses des tenants de la DADvSI et de la HADOPI, qui comparaient les CD et les baguettes de pain...