100 000 logements inoccupés rien qu'à Paris.
2785 SDF recensés.
Une idée, vite, comme ça ?
Les personnes qui sont à la rue non seulement n’ont pas la possibilité de se confiner mais elles sont en plus confrontées à la raréfaction des services dont dépend leur survie.
J’ai une telle amertume en écrivant ceci, comme un goût d’échec. On a échoué. On a échoué au moment où on a décidé de laisser toutes ces personnes à la rue, dans le froid, la faim et la solitude. J’ai pas la solution immédiate, la réponse pour régler ça en un claquement de doigts. Parce que je crois que le problème réside dans sa complexité et que j’essaie de régler un truc seule, alors que je ne peux pas.
Mais je me rassure avec ces petits rituels.Ils sont une goutte d’eau dans l’océan, en réalité ils ne servent pas à grand chose, ils ne font rien avancer mais je me dis que c’est déjà, une goutte par ci par là. Je repense à cette planche de Penelope Bagieu, quand aider une famille sans domicile fixe en bas de sa rue était devenue une obsession. Ces derniers temps j’ai l’impression de me retrouver dans la même situation. Dans son post, elle écrit une chose tellement vraie :
« Au fond, ça ne sert qu’à soulager moi. »
Et contrairement à ce que le silence des médias pourrait laisser croire, leur situation ne s'améliore pas l'été. La misère n'est pas plus choupinette au soleil, ta gueule Charles.
"Mieux vaut les approcher à pied. Mais ce jour-là, les policiers avaient peut-être froid"
Je... Non, rien.
Triste société. Comme le font remarquer certains commentaires (eh oui, il est parfois -rarement- des commentaires pertinents), ce n'est ni spécifiquement anglais, ni récent : on avait ça en France avant. Cocorico !
http://www.integralpersonality.com/IPBlog/archives/604-Cachez-ces-pauvres-que-je-ne-saurais-voir.html