D’origine québécoise (1990), le mot « courriel » est la contraction de « courrier électronique ». Il est agréablement explicite en plus d’être de jolie consonance, si bien que de nombreux locuteurices francophones l’ont adopté. Accepté par l’Académie française, présent dans les dictionnaires courants, ce terme a été rendu obligatoire en France pour les textes officiels, depuis le 20 juin 2003 par la DGLFLF.
Alors ? On prend ça ?
En Europe, courriel est encore trop peu fréquent. Pour bien parler français et s’assurer d’être compris en francophonie, aussi bien au Québec où l’anglicisme « e-mail » est très rare qu’en Suisse où « courriel » est une étrangeté, il est recommandé de préciser les deux, par exemple : « Merci de répondre par courriel (e-mail) ».
Bref, c'est pas simple.